pop-punk / post-hardcore / punk rock

Mest au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Mest est un groupe de rock américain connu pour son mélange entraînant de pop-punk et de punk rock. Formé en 1995 à Blue Island, dans l’Illinois, le groupe a été fondé par le chanteur et guitariste Tony Lovato, aux côtés du bassiste Matt Lovato, du batteur Nick Gigler et du guitariste Jeremiah Rangel. Au fil des années, Mest est devenu un incontournable de la scène punk du début des années 2000, partageant la scène avec des groupes comme Blink-182, Good Charlotte et Sum 41, et séduisant un public fidèle grâce à ses performances énergiques et ses hymnes accrocheurs.
Après plus de dix ans de carrière, Mest s’est séparé en 2006. Toutefois, en 2008, ils se sont réunis pour une tournée d’adieu en Californie, ravivant l’enthousiasme de leurs fans. En 2013, Tony Lovato a sorti en indépendant l’album Not What You Expected, perpétuant ainsi l’esprit du groupe.
En 2018, la formation classique du groupe—Tony Lovato, Matt Lovato, Nick Gigler et Jeremiah Rangel—s’est reformée pour enregistrer Masquerade, marquant un retour aux sources. Mest a continué d’évoluer et, en 2024, ils ont dévoilé un nouveau single, « When We Were Young », en collaboration avec Jaret Reddick de Bowling for Soup. Parallèlement, le groupe a annoncé la sortie de son prochain album, « Youth », prévu pour le 31 mai 2024.

Mest is an American rock band known for their infectious blend of pop-punk and punk rock, originally formed in 1995 in Blue Island, Illinois. The band was founded by lead vocalist and guitarist Tony Lovato, along with bassist Matt Lovato, drummer Nick Gigler, and guitarist Jeremiah Rangel. Over the years, Mest became a staple in the early 2000s punk scene, touring with acts like Blink-182, Good Charlotte, and Sum 41, and earning a devoted fanbase with their energetic performances and catchy anthems.
After over a decade of making music together, Mest disbanded in 2006. However, in 2008, they reunited for a special “final tour” in California, reigniting excitement among their fans. In 2013, Tony Lovato independently released Not What You Expected, keeping the spirit of Mest alive.
In 2018, the band’s classic lineup—Tony Lovato, Matt Lovato, Nick Gigler, and Jeremiah Rangel—came back together to record Masquerade, marking a full-fledged return to their roots. Mest has continued to evolve, and in 2024, they released a new single, « When We Were Young, » featuring Jaret Reddick of Bowling for Soup. Alongside this release, the band announced their upcoming album, « Youth, » set for release on May 31, 2024.

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jazz

FIJM | Le roi Makaya triomphe encore

par Frédéric Cardin

Une intensité totale et irrépressible, une force de caractère qui impose sa vision, laissant les acolytes soutenir (génialement, bien sûr), jamais faire dévier, le roi dans ses velléités musicales. Ça, c’est un concert du batteur Makaya McCraven, icône moderne de la batterie jazz.

La puissance propulsive de l’États-Unien est tout simplement remarquable, son génie des formes, des métamorphoses rythmiques et du discours d’ensemble force l’admiration. Rien de bien bien nouveau cela dit. Le collègue Alain Brunet, aussi présent sur les lieux, remarquait que ça ressemblait au show de l’an dernier -sauf la fin du set. Il faut dire que cela fait trois ans que McCraven n’a pas sorti d’album. Je cite Alain : ‘’Makaya, c’est vraiment top, mais on est dûs pour un nouvel album’’. Ce qui sera apparemment le cas en septembre, ceci dit sous toutes réserves. D’ailleurs, dans les quelque dix dernières minutes, n’étaient-ce pas du nouveau matériel qu’on entendait? M’enfin, peu importe car j’avais raté la perfo de l’an dernier, ce qui m’a permis de conserver une écoute un peu plus  »fraîche ». Et de toutes façons, une telle personnalité expressive peut soutenir la répétition, tellement elle est viscérale et supérieure.

Un saxo rythmique, parfois atmosphérique, jamais lyrique, un vibraphone coloristique, une basse volubile mais respectueuse. C’est ce qui entoure le maître sans lui prendre d’espace. C’est comme ça, et on aime ça.

En première partie, le groove dodu et remarquablement véloce d’un tuba porté par Theon Cross (Sons of Kemet) a contribué à enflammer le Club Soda. Ce type est un virtuose étonnant. La profondeur du son de cet instrument ne facilite habituellement pas la compréhension de ce qui se passe, mais Cross réussit apparemment l’impossible, et ce en faisant virevolter des notes plus nombreuses qu’on croirait humainement possible. Un nouvel album s’annonce pour juillet, très bientôt donc. Vous ne voudrez pas manquer ça.

photo: Frédérique Ménard-Aubin

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afro-soul / jazz-funk

Festival International de Jazz de Montréal : The Brooks au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

De leurs premières prestations dans l’ambiance feutrée du Dièse Onze aux grandes scènes de prestigieux festivals, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, The Brooks s’est taillé une réputation de redoutable machine à groove. Au cœur du projet musical de ce supergroupe formé au début des années 2010 résident le plaisir de jouer, une véritable liberté artistique et un sens poussé de la collégialité. Électrisante sur disque comme sur scène, la musique de The Brooks est portée par des rythmiques bondissantes, des cuivres flamboyants, des claviers inventifs et d’envoûtantes lignes de guitare. Naviguant entre funk, soul, r’n’b, afrobeat et jazz, The Brooks réunit le bassiste Alexandre Lapointe, le vétéran chanteur et tromboniste Alan Prater, le guitariste Philippe Look et le percussionniste Philippe Beaudin, des virtuoses aux feuilles de route convaincantes. La formation a fait paraître cinq albums dont le plus récent, Soon As I Can (2024), qui propulse leurs grooves vers de nouveaux sommets. The Brooks est beaucoup plus que la somme de ses parties : c’est une célébration de plus de 50 ans d’évolution de la musique afro-américaine à la fois respectueuse de ses racines et bien ancrée dans le présent.

From their early performances in the intimate setting of Dièse Onze to major stages at prestigious festivals on both sides of the Atlantic, The Brooks have earned a reputation as a formidable groove machine. At the core of this supergroup, formed in the early 2010s, lies the pure joy of playing, true artistic freedom, and a deep sense of camaraderie. Electrifying both on record and on stage, The Brooks’ music is driven by infectious rhythms, blazing horns, inventive keyboards, and hypnotic guitar lines. Blending funk, soul, R&B, afrobeat, and jazz, the band features bassist Alexandre Lapointe, veteran singer and trombonist Alan Prater, guitarist Philippe Look, and percussionist Philippe Beaudin—seasoned musicians with impressive résumés. The band has released five albums, including their latest, Soon As I Can (2024), which pushes their grooves to new heights. More than just the sum of its parts, The Brooks is a celebration of over 50 years of Afro-American musical evolution, staying true to its roots while remaining firmly grounded in the present.

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Hip Hop / rap / rap français

Francos | Retour dans le temps avec Saïan Supa Celebration

par Sandra Gasana

Même si la fête de la musique n’est pas officiellement célébrée le 21 juin à Montréal, comme c’est le cas en France, Saïan Supa Celebration tombait à point pour l’occasion. Alors qu’ils n’étaient pas au complet, deux des membres du collectif s’étant retirés, ils ont tout de même réussi à recréer l’atmosphère festive à laquelle ils nous avaient habitué il y a 20 ans.

Un batteur et un clavier, c’est tout ce dont ils avaient besoin en termes de musiciens, puisque le reste se faisait à travers le chant, le rap et le beat box. Des enregistrements de voix se faisaient entendre par moments, comme au tout début du concert, mais il n’en a pas fallu plus pour que la foule se mette à hurler. Ils débutent avec « Raz de marée », un de leurs plus gros succès qui figure dans leur premier album KLR paru en 1999, classique du rap français.

Leur énergie sur scène n’a pas changé, certains ont pris un petit coup de vieux, alors que d’autres se sont maintenus bien en forme. D’ailleurs, ils ont voulu voir si leurs fans étaient tout aussi en forme en les faisant danser, mais surtout en leur demandant de se baisser et se relever sur un de leurs morceaux. La moyenne d’âge dans la salle tournait autour de 45-50 ans mais j’étais surprise de voir autant de jeunes dans la vingtaine et trentaine.

De petites chorégraphies, du breakdance, des pas de danse saccadés, et une maitrise totale de la scène. Avec quatre membres, ce n’est pas toujours évident de trouver sa place et de l’occuper sans que ça fasse trop chaotique. Parfois, l’un d’eux était seul sur scène, puis en duo, puis en trio pour revenir au complet. Bref, on a eu droit à tous les scénarios possibles, mais à chaque fois, la complicité entre les artistes était palpable, notamment dans « Soldat », lorsque l’un chante, l’autre poursuit avec du rap.

Ils ont lancé un défi à la foule afin de « voir si on a de la voix à Montréal », pari relevé avec brio. Ils s’amusent sur scène, se taquinent, interagissent avec humour mais c’est clairement Sly Johnson qui a volé la vedette ce soir-là. Avec sa voix soul qui donne des frissons, il a fait une courte reprise de Sexual Healing de Marvin Gaye, ce qui n’a laissé personne indifférent. Il maitrise également l’art du beatboxing, utilise l’humour sur scène.

Bien évidemment, ils n’ont pas joué que leurs hits, mais on a eu la chance de découvrir des morceaux moins connus, en plus d’un morceau inédit « Étranger » qu’ils ont voulu tester sur le public montréalais. Nous avons même eu droit à un dialogue entre beat box et batterie, une pépite de la soirée alors que sur « À demi-nue », de l’album x raisons, ils ont reçu un très bel accueil du public.

Il a fallu attendre le rappel pour entendre LA chanson que j’attendais toute la soirée : « Angela », et qui a rendu ce groupe légendaire. Pourquoi a-t-on remplacé Crew par Celebration ? C’est d’ailleurs une question qu’on aurait aimé poser au groupe mais la demande d’entrevue n’a pas donné suite. Une prochaine fois peut-être ? D’ici là, on se contentera de se replonger dans nos années de jeunesse en se faisant un retour dans le temps en musique.

Crédit photo: Frédérique Ménard-Aubin

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afro-soul / Antilles / Caraïbes / rap

Francos de Montréal : Saïan Supa Célébration au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Se réunir pour magnifier et transmettre un patrimoine : c’est tout le sens du Saïan Supa Célébration.
Alors que KLR, premier disque du Saïan et classique du rap français, fête ses 25 ans en 2024, Sir Samuel, Sly Johnson, Specta et Vicelow compte célébrer la philosophie du SSC à travers un show unique.
En portant sur scène leur leg musical marqué par diverses influences (rap, soul, reggae et afro-caribéennes), ils interpréteront leurs plus grands classiques en groupe et en solo.

Coming together to honor and share a legacy—that’s the essence of the Saïan Supa Célébration.
As KLR, the debut album from Saïan Supa Crew and a classic of French rap, celebrates its 25th anniversary in 2024, Sir Samuel, Sly
Johnson, Specta, and Vicelow are set to pay tribute to the philosophy of SSC with a one-of-a-kind show.
Bringing their musical heritage to the stage—shaped by diverse influences including rap, soul, reggae, and Afro-Caribbean sounds—they will perform their greatest classics both as a group and in solo sets.

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chanson keb franco / folk-pop

Francos de Montréal : Marie-Annick Lépine au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Marie-Annick Lépine, multi-instrumentiste des Cowboys Fringants, reprend la route avec son nouvel album qui nous transporte dans son cheminement rempli de franchise, d’humanité et d’autodérision. Le cœur est un rêveur est une ode au retour à la vie. « Malgré la peur et malgré tout » Marie-Annick continue d’avancer.
Et c’est magnifiquement accompagnée de ses complices musicien.ne.s que l’autrice-compositrice-interprète donnera rendez-vous au public. Elle nous fera sourire, chanter, crier, réfléchir avec des textes riches et intimes, livrés sur ses musiques accrocheuses, dans un esprit de bienveillance où un brin de lumière est toujours présent.

Marie-Annick Lépine, multi-instrumentalist of Les Cowboys Fringants, hits the road again with her new album, taking us on a journey filled with honesty, humanity, and self-mockery. Le cœur est un rêveur is an ode to reclaiming life. « Despite fear and despite everything, » Marie-Annick keeps moving forward.
Beautifully accompanied by her fellow musicians, the singer-songwriter invites audiences to join her for a show that will make them smile, sing, shout, and reflect. With rich, intimate lyrics set to catchy melodies, she creates a warm, uplifting atmosphere where a spark of light is always present.

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chanson keb franco / new wave / pop-rock

Francos de Montréal : Ariane Roy au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Tous s’entendent pour dire qu’Ariane Roy, figure de proue de la désormais célèbre scène de Québec, récipiendaire du prix Révélation de l’année au Gala de l’ADISQ 2022, Révélation Radio-Canada 2021-2022, nommée à deux reprises aux prix JUNO, récipiendaire du Prix Félix-Leclerc en 2022, Prix Espoir FEQ et on en passe, est manifestement destinée à briller parmi nos plus grandes étoiles.
Suite à la parution d’un premier album, medium plaisir (2022), Ariane s’est fait un nom en brûlant les planches des quatre coins du Québec avec un spectacle bouillant, mettant en évidence les fulgurances qui la portent depuis ses tous débuts.
L’autrice-compositrice-interprète nous revient désormais avec Dogue, un deuxième album qui tranche avec ce qu’elle nous avait habitué. Coréalisé avec Félix Petit (Hubert Lenoir, Les Louanges, Bonnie Banane), Dogue montre les dents, oui pour sourire, mais aux dépends de qui ?
Peu nous importe puisque l’on ne peut résister à se coucher devant les crocs, espérant se joindre à la meute.

Everyone agrees that Ariane Roy, a leading figure in Québec’s now-famous music scene—winner of the Révélation de l’année award at the 2022 ADISQ Gala, Radio-Canada’s 2021-2022 Révélation, twice nominated for the JUNO Awards, recipient of the 2022 Prix Félix-Leclerc, Prix Espoir FEQ, and more—is undoubtedly destined to shine among our brightest stars.
Following the release of her debut album, medium plaisir (2022), Ariane made a name for herself by setting stages ablaze across Québec with a fiery live show, showcasing the flashes of brilliance that have propelled her from the very start.
Now, the singer-songwriter returns with Dogue, a second album that breaks away from what she had us used to. Co-produced with Félix Petit (Hubert Lenoir, Les Louanges, Bonnie Banane), Dogue bares its teeth—yes, in a smile, but at whose expense?
No matter, as we can’t help but bow before the fangs, hoping to join the pack.

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chanson keb franco / Métal

Francos | Mononc’ Serge & Anonymus, l’exutoire de la chasse-galerie

par Florence Cantin

Le Club Soda affichait complet samedi soir, bondé de bons vivants nostalgiques prêts à mourir pour le Canada.

Mononc’ Serge a donné le coup d’envoi de cette soirée canadienne en surgissant au son du thrash metal de La ligue du vieux pouèl, traînant derrière lui son soluté. Aux côtés d’Anonymus, il roule sa bosse depuis assez longtemps pour ne plus faire partie du club des jeunes métalleux — il affirme quand même que vieillir en vétéran du métal, c’est fondamentalement ringard. Avant même d’entamer ses habituelles moqueries affectueuses envers le public, Mononc’ donne le ton : ici, l’autodérision règne en maître.

Le public, d’abord un brin timide, comme en phase d’observation, s’est vite fait secouer par Anonymus. Une invitation au circle pit bien sentie d’Oscar Souto, le bassiste, a su briser la glace. L’appel n’est pas resté lettre morte. Une onde d’adhésion a rapidement gagné la salle. Le cercle s’est formé, et la foule, jusque-là statique, s’est soudainement animée par une énergie fédérale galvanisante.

Certains spectateurs incarnaient malgré eux la parodie qu’on leur tendait en miroir — on aurait dit que les fûts du Club Soda avaient tous été siphonnés avant le rappel. L’âge de bière ne serait pas aussi jouissif sans la traditionnelle « pêche au moron », où Mononc’ désigne un fan aussi assoiffé qu’échauffé — souvent déjà éméché, parfois carrément instable. On a fait ensuite monter ce poulain sur scène pour une chorégraphie bancale, avant qu’il ne cale sa bière sous les acclamations de la foule.

Hommage aux hommages s’est imposé comme l’un des moments forts de la soirée. Avec un texte à double fond, la pièce moque la manie bien contemporaine de multiplier les tributs, les saluts, les hommages et célébrations posthumes à outrance. Le thème est délicieusement ironique, porté par la ligne mémorable : « On a mis quelqu’un au monde / On devrait peut-être lui rendre hommage. »Plus de vingt ans après L’Académie du massacre, perçu comme improbable initialement, ce mariage entre Mononc’ Serge et Anonymus reste d’une solidité impressionnante sur scène. Une symbiose qui ne s’essouffle pas.

autochtone / Maghreb

Une soirée solaire au Club Soda

par Michel Labrecque

Pour 2025, l’artiste multidisciplinaire Soleil Launière a choisi de devancer la cérémonie du solstice au 11 juin et de la célébrer en compagnie de musicien-nes qu’elle aime. Disons-le d’emblée, cette soirée a été réussie. 

Tout a commencé par des tambours autochtones traditionnels pour ensuite céder la place aux claviers et guitares électriques. Soleil Launière est arrivée sur scène avec cet espèce de panache traditionnel qui est devenu sa marque de commerce. Et ça a démarré avec des pièces de son album Taueu, de 2023, ce mélange de plus en plus affiné de tradition et de présent musical.

Puis a commencé la parade très bien ficelée d’auteures compositrices de différentes provenances: la Marocaine Berbère Nukad, Klo Pelgag, la Cree Arachnid, la Wendat Eadsé, Jorane et son violoncelle, Dominique Fils-Aimée et le duo VioleTT Pi, la seule présence masculine dans ce spectacle très féminin-féministe. Et c’est très bien comme ça. 

Tout ceci était en général d’assez haut calibre. Mais les meilleurs moments sont survenus quand les artistes dialoguaient avec Soleil Launière. Je pense en particulier à Nukad, dont la tradition maghrébine se mélange parfaitement bien avec celle des Autochtones, Jorane, très inspirée et tapant furieusement sur son violoncelle pour jouer à la percussionniste des Premières Nations. Que dire de Dominique Fils-Aimé, qui après un solo vocal qui a créé un tsunami de frissons au Club Soda, s’est mise à harmoniser avec Soleil Launière et les voix des accompagnatrices Chloé Lacasse et Geneviève Toupin. C’était du pur bonheur vocal. 

Il faut le souligner: le travail du band accompagnateur cimentait de façon formidable ce concert éclectique. En plus du guitariste Simon Walls, on trouvait le groupe Chances: Vincent Carré à la batterie, Chloé Lacasse aux voix et clavier et Geneviève Toupin, alias Willows, aux voix, claviers et guitares. Quelles voix ces femmes!

Il y avait une autre vedette anonyme: un bébé d’environ un an, qui tapait des mains constamment et criait de plaisir à la fin des premiers morceaux. 

C’était une très belle soirée! À preuve, mon ami Gilles, un politologue d’origine belge vivant maintenant en Inde, qui nous accompagnait hier et ne connaissait aucun des artistes, est ressorti complètement enchanté de cet évènement. 

Que dire de plus….À part Vive le métissage et la nouvelle vague de musique des Premières Nations! 

heavy metal / Métal

Francos de Montréal : Mononc’ Serge & Anonymus au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

La musique est violente, les paroles grafignent, les oreilles silent à la frontière de l’enfer et du Québec profond : y’a pas de doute, l’oncle vociférant et les vétérans métalleux font à nouveau équipe.
Après un long hiatus discographique de 16 ans, leur album Métal canadien-français prouve que ces vieux routiers du bruitont encore d’la mine dans l’crayon. Ils sont fin prêts à prendre d’assaut les scènes de la francophonie mondiale pour jouer leur musique décadente, tout ça en français et au mépris de toutes les rectitudes.

The music is violent, the lyrics scratch, and the ears howl at the edge of hell and deep Québec—there’s no doubt about it: the ranting uncle and the veteran metalheads are back together.
After a 16-year recording hiatus, their album Métal canadien-français proves that these old road warriors of noise still have plenty of fuel in the tank. They’re more than ready to storm francophone stages worldwide, unleashing their decadent music—all in French and with utter disregard for political correctness.

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Ce contenu provient des Grands Bois et est adapté par PAN M 360

autochtone / chanson keb franco / soul-roots

Nikamotan MTL – Niaran : Soleil Launière invite Dominique Fils-Aimé, Klô Pelgag, VioleTT Pi, Jorane, Anachnid, Eadsé & Nukad au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Sirius XM et Musique Nomade présentent Nikamotan MTL – Niaran : Soleil Launière invite. Avec Soleil Launière, Dominique Fils-Aimée, Klô Pelgag, VioleTT Pi, Jorane, Anachnid, Eadsé et Nukad.
Ne manquez pas cette seule et unique chance de voir réuni sur scène ces artistes, le 11 juin à 20h00 au Club Soda à Montréal et mettra en lumière la découverte d’artistes autochtones et de rencontres musicales éclectiques. Un spectacle conceptuel, avec CHANCES (Chloé Lacasse, Geneviève Toupin et Vincent Carré) à la direction musicale, qui promet en moments forts et en audace !
Soleil Launière est une artiste multidisciplinaire innue de Mashteuiatsh au Lac-Saint-Jean, Révélation Radio-Canada 2024-2025, première autochtone à remporter les Francouvertes et nominée pour le prix Artiste autochtone de l’année à l’Adisq 2024. Elle a surpris le Québec avec son premier album Taueu, un opus soul-roots percutant, explorant les thèmes du territoire, de la féminité, acclamé par la critique :
« envoûtant » – « incarné » – « intelligent » – « susceptible de parler à tous » – « un vent de fraîcheur » – « intime et habité »
Nikamotan MTL est un concept original de Musique Nomade, est le fruit d’une alliance artistique visant à créer des ponts entre les cultures et à favoriser la rencontre de publics divers. Ce spectacle promet des moments musicaux intenses et inoubliables. On remercie la participation du Club Soda, de LABE et de La Maison Fauve.

Sirius XM and Musique Nomade present Nikamotan MTL – Niaran: Soleil Launière Invites. Featuring Soleil Launière, Dominique Fils-Aimée, Klô Pelgag, VioleTT Pi, Jorane, Anachnid, Eadsé, and Nukad.
Don’t miss this one and only chance to see these artists together on stage on June 11 at 8:00 PM at Club Soda in Montreal. This unique event will highlight the discovery of Indigenous artists and eclectic musical encounters. A conceptual show, with CHANCES (Chloé Lacasse, Geneviève Toupin, and Vincent Carré) as musical directors, it promises bold and powerful moments!
Soleil Launière is a multidisciplinary Innu artist from Mashteuiatsh, Lac-Saint-Jean. She was named Radio-Canada’s 2024-2025 Révélation, the first Indigenous artist to win Les Francouvertes, and a nominee for Indigenous Artist of the Year at the 2024 ADISQ Awards. Her debut album Taueu took Quebec by storm— a striking soul-roots work exploring themes of land and femininity, praised by critics as:
« Enchanting » – « Deeply embodied » – « Intelligent » – « Resonating with all » – « A breath of fresh air » – « Intimate and soulful »
Nikamotan MTL is an original concept by Musique Nomade, an artistic initiative fostering cultural bridges and bringing diverse audiences together. This show promises intense and unforgettable musical moments. Special thanks to Club Soda, LABE, and La Maison Fauve for their support.

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chanson keb franco / country-folk / rock

Francos de Montréal : Fred Fortin au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

Figure emblématique d’une certaine chanson québécoise pure et brute, Fred Fortin est révélé en 1996 avec Joseph Antoine Frédéric Fortin Perron. Après les désormais légendaires Le plancher des vaches (2000) et Planter le décor (2004), son quatrième album, Plastrer la lune (2009) est retenu sur la longue liste du prestigieux prix Polaris et remporte deux GAMIQ: «Album Chanson» et «Auteur-compositeur de l’année». Depuis 2014, Fred Fortin signe la musique originale et l’habillage sonore de l’émission humoristique Les beaux malaises. En mars 2016, Fred Fortin sort son cinquième album, Ultramarr, après sept longues années d’absence dans son incarnation solo. Le Québec tremble sous l’impact de ce retour inattendu et tant espéré: On ose parler de consécration, l’album récoltant les Félix «Auteur ou compositeur de l’année», «Album de l’année – Choix de la critique» et «Prise de son et mixage de l’année», en plus d’être en nomination dans la catégorie «Album de l’année – Rock» au gala de L’ADISQ la même année. En août 2019, Fred Fortin dévoile par surprise son sixième album en carrière, Microdose. Un disque qui s’écoute comme une fenêtre entrebâillée sur un portrait de famille, déballé presque d’un coup par l’homme-orchestre qui refuse d’arrêter ses niaiseries et qui fuit à toutes jambes devant la proposition du mythe vivant.

A defining figure of a raw and unfiltered strain of Québec music, Fred Fortin first made his mark in 1996 with Joseph Antoine Frédéric Fortin Perron. After the now-legendary Le plancher des vaches (2000) and Planter le décor (2004), his fourth album, Plastrer la lune (2009), made the long list for the prestigious Polaris Prize and won two GAMIQ awards: “Album Chanson” and “Songwriter of the Year.” Since 2014, Fred Fortin has been composing the original music and sound design for the comedy show Les beaux malaises. In March 2016, after a seven-year hiatus from his solo work, he returned with his fifth album, Ultramarr. The shockwave of this unexpected and long-awaited comeback reverberated across Québec. Some even called it a crowning achievement, as the album earned him Félix awards for « Songwriter of the Year, » « Critics’ Choice Album of the Year, » and « Recording and Mixing of the Year, » along with a nomination for « Rock Album of the Year » at the ADISQ Gala. In August 2019, Fred Fortin surprised everyone by dropping his sixth album, Microdose. A record that plays like a half-open window onto a family portrait, unpacked all at once by the one-man band who refuses to take himself too seriously and bolts at the very notion of becoming a living legend.

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