Nouvelle offrande des Viagra Boys, Welfare Jazz propulse le groupe suédois vers des horizons plus vastes que ceux de l’étiquette post-punk. Après leur début abrasif avec Street Worms en 2018, les Vboys ont marqué un virage à la sortie du plutôt décevant EP Common Sense l’année dernière. Inquiétude. Welfare Jazz allait-il poursuivre dans cette voie mollassonne? Les deux premiers simples, le bass heavy Ain’t Nice, typique du gros son des Viagra Boys, et le plus synth-pop Creatures ont tôt fait de nous rassurer. Si le duo avec la sulfureuse australienne Amy Taylor (Amyl and the Sniffers), reprise de In Spite Of Ourselves de John Prine et Iris DeMent, nous a un peu laissé froid, le reste de Welfare Jazz passe la barre. Toujours mené par l’incandescent Sebastian Murphy, chanteur américano-suédois au look de junkie menaçant, le groupe nous promène d’une ambiance à l’autre, quelques fois plus groovy et heavy, d’autres fois plus doux et déchirés, électro-punk ici, blues écarlate par là ou encore jazz noise à la Stooges à grands coups de sax désaxé. Réalisé par Matt Sweeney (Bonnie « Prince » Billy, Run the Jewels), ce deuxième effort du sextet de Stockholm nous plonge -avec une certaine ironie- dans les histoires de drogue, de masculinité toxique, de racisme, de misogynie, d’obsession de soi, de laissés pour compte et autres inadaptés que le groupe privilégie depuis toujours et que Murphy colore si bien de sa voix d’écorché vif. Au niveau musical, 2021 ne commence pas trop mal.
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