L’indomptable Jello Biafra voulait absolument que cet album voit le jour avant les élections présidentielles américaines du 3 novembre 2020, pandémie ou non. Dans cette espèce fourre-tout qui constitue l’univers sonore de l’ex-Dead Kennedys, on entend bien sûr des relents de la formation punk, mais aussi de ses collaborations avec Al Jourgensen de Ministry ou les Melvins. C’est frénétique, avec juste assez de diversions pour rendre le tout plus digeste; les amateurs de punk-rock seront repus et contents. Mais le point focal demeure les propos de Biafra, lucides, caustiques et cyniques. Sa plume est toujours aussi acérée et sa voix, reconnaissable entre mille, animée comme aux beaux jours. On y parle de Trump, bien sûr, de Poutine également, mais aussi de la place occupée par les réseaux sociaux, de l’évolution de la société américaine et de la mentalité de « winner » à la base de la mythologie des États-Unis. On retourne donc en terrain connu, mais l’album présente juste assez de fraîcheur pour que l’effort soit pertinent et d’actualité, sans trop s’éloigner de ce qui est devenu le son de Jello Biafra, toujours aussi solide et efficace. Comme quoi la retraite du sexagénaire n’est pas pour demain.
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