Montréal est depuis longtemps reconnue pour avoir été un milieu favorable à l’éclosion de certains des talents les plus originaux et les plus créatifs, et ce, de façon constante, dans de nombreux styles et genres musicaux. La ville compte également certaines figures musicales ayant travaillé dans les couloirs de la métropole, ingénieurs des nouveaux sons qui en sont venus à définir la ville et la portée mondiale de sa musique au fil des ans. L’une de ces personnalités est Poirier, un DJ/Producteur hyper-talentueux qui a commencé à sculpter son style unique en 2001 avec une maîtrise de la house minimale et du hip hop glitchy, pour finalement se diriger vers des sons plus tropicaux – mélangeant le latin, l’afro-caribéen, le soca, le reggae, et tous les autres grooves ensoleillés que vous pouvez imaginer dans une courtepointe sonore qui plaît toujours aux oreilles. Son dernier album, Quiet Revolution, rassemble certains des grooves les plus doux et les plus entraînants de Poirier, mêlant des percussions hypnotiques à des chants mystiques de griots, des synthés électriques chauds, de nombreux polyrythmes familiers et de multiples langues pour créer un phénomène international qui prouve que le monde est bien plus connecté que nous ne le pensons trop souvent.
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