Aucun autre média montréalais ne dispose d’autant de ressources humaines pour assurer une couverture experte du Festival International de Jazz de Montréal. Nous sommes nombreux à parcourir le site extérieur et les salles de concert : Jacob Langlois-Pelletier, Frédéric Cardin, Stephan Boissonneault, Michel Labrecque, Varun Swarup, Vitta Morales et Alain Brunet vous présentent leurs critiques d’albums, leurs comptes rendus de concerts et quelques interviews. Bonne lecture et bonne écoute !
Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas déjà, le pianiste tunisien Wajdi Riahi aura l’effet d’une belle révélation. L’artiste fusionne avec finesse et grande intelligence le jazz actuel aux couleurs post E.S.T., le chant arabe, le lyrisme romantique, parfois même quelques couleurs latines. L’oecuménisme franc et authentique exprimé par Riahi et ses compagnons (excellents Basile Rahola à la contrebasse et Pierre Hurty à la batterie) fait mouche avec de belles envolées où, vite-vite, on pourrait reconnaître Vijay Iyer. Ailleurs (Nawres et Essia, hommages à sa sœur et à sa mère), des moments de tendresse évoquent un brin Gustavsen, mais avec une naïveté que n’oserait jamais le Norvégien. Ça marche super bien, et si vous êtes au Pub Molson le 28 juin à 18h, vous comprendrez ce que je veux dire.