Apparue en 2022 avec un premier album éponyme, Naomi a posé les bases de son univers pop chaud et dansant avec des extraits comme Zéro Stress et Pas le temps de jouer. Elle revient en force cette année avec un deuxième opus intitulé Un coin sombre pour danser, qui relève ses influences Américaines et qui se rapproche un peu plus encore de la piste de danse, mélangeant des influences provenant du R&B et de la house.
L’album démarre avec Pleurer sur le dancefloor, une chanson entraînante dont la prod flirte avec Marie-Mai et dont la voix suave nous ramène à Beyoncé, de laquelle influence revient d’ailleurs joliment sur Do To Me, avec une conclusion particulièrement réussie. La collaboration avec Nissa Seych, Première chance vient ensuite avec de bonnes rimes et un flow intéressant, sur une prod dance qui se rapproche un peu de l’atmosphère de C, XOXO de Camila Cabello. Une chanson que j’ai trouvée fort agréable.
Sur Dall, on retrouve les influences des icônes du début des années 2000 avec sa vibe un peu Circus et des envolées vocales à la Aguilera. Sur Good Trip, on traverse l’océan et on se retrouve plus proche des influences Européennes comme Angèle et même une touche Christine and The Queens sur Long Métrage, une autre que j’ai beaucoup apprécié. De beaux moments de production également, qui se démarquent entre autre sur Sérieux dans un mashup vocal aux effets trippy et dans Phénomène, avec sa basse endiablée et sa teinte de Cardi B. J’ai un peu moins accroché sur Ultimatum et Table tournante et leur écriture, mais je vibre moins sur leurs influences.
En somme, un album que j’ai apprécié découvrir et qui a su me surprendre avec sa richesse exploratoire tout en conservant une irrésistible teinte suave et assumée, en grande partie grâce à la voix remplie de chaleur et de passion de Naomi.