Grosse pointure de la vague de pop synthétique minimaliste qui a déferlé sur les milieux souterrains au début des années 2010, Linea Aspera est de retour avec un deuxième album après une séparation qui s’est étirée de 2013 à 2019. Avec LP II, le duo anglais, désormais établi à Berlin, poursuit sa route exactement là où elle s’était arrêtée. Toutes les bases de la synthpop de la grande époque sont ici exploitées : envolée de notes en arpèges, caisse claire bien trempée dans la réverbération, nappes de synthés analogiques, mélodies mélancoliques. C’est toutefois la voix juste et assurée d’Alison Lewis qui ressort le plus de ces ambiances sombres et nocturnes, ajoutant un peu d’âme à cette musique qui peut paraître froide et distante. On ne sent pas, chez Linea Aspera, le détachement dont font preuve plusieurs groupes du genre, plus soucieux de respecter des codes esthétiques que de faire parler leurs tripes. Si le disque offre peu de variété en dehors de quelques moments plus lents et atmosphériques, il ne comporte néanmoins aucune longueur. Chez Linea Aspera, la prévisibilité ne porte jamais atteinte à la qualité, un équilibre plus difficile à atteindre qu’il n’y paraît.
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