Pays : France Label : Blood Music Genres et styles : électro-punk / synthwave / trame sonore Année :

Hollywood Burns – The Age of the Saucers

· par Rupert Bottenberg

L’usine à rêves de l’Amérique brûle-t-elle? On a déjà posé cette question au sujet de la ville natale d’Emeric Levardon, le cerveau parisien duquel émane le kitsch monumental de Hollywood Burns. En 2016, son microalbum First Contact a révélé au monde sa synthwave sinistre et cinématographique. C’est avec Invaders, son premier album paru en 2018, qu’on a toutefois constaté l’ampleur déconcertante de l’affaire. Si Hollywood brûlait vraiment, en une formidable conflagration de nitrocellulose enveloppée de fumée tachetée d’halogénures d’argent, alors la musique de Levardon servirait de bande-son à ce spectacle cataclysmique. The Age of the Saucers rappelle de nouveau aux auditeurs le pouvoir absolu des musiques de film. L’album s’inspire de décennies de matériel; les couvertures art déco des deux albums de Hollywood Burns confirment l’admiration de Levardon pour les classiques et son penchant pour le fantastique et l’illusoire au cinéma. Emeric Levardon complète et fortifie le tout avec de larges doses de power-disco pompier, de hair-métal invraisemblable et d’électro-punk hargneux. Cette formule produit une musique extrêmement puissante dont l’élan implacable exige des pauses, comme les 90 secondes de A Moment of Bliss. Et, puisqu’il est ici question de bandes-son, la musique est instrumentale à une exception près (outre le refrain robotisé et sinistrement insistant de la daft-punkienne Saturday Night Screamer) : Skylords, l’avant-dernière piste, dont l’ajout est discutable.

Tout le contenu 360

Avant de s’asseoir seule au piano, Ingrid St-Pierre répond

Avant de s’asseoir seule au piano, Ingrid St-Pierre répond

Virginia MacDonald, étoile montante de la clarinette avec l’ONJM

Virginia MacDonald, étoile montante de la clarinette avec l’ONJM

Lionel Belmondo , Yannick Rieu et l’OSL: jazz symphonique autour de Brahms, Ravel et Boulanger

Lionel Belmondo , Yannick Rieu et l’OSL: jazz symphonique autour de Brahms, Ravel et Boulanger

Louise Forestier et Louis Dufort dans le nid de la Vieille corneille

Louise Forestier et Louis Dufort dans le nid de la Vieille corneille

Université de Montréal : une relève placée sous de bonnes étoiles

Université de Montréal : une relève placée sous de bonnes étoiles

Bon Iver – SABLE, fABLE

Bon Iver – SABLE, fABLE

Stéphanie Boulay – Est-ce que quelqu’un me voit? 

Stéphanie Boulay – Est-ce que quelqu’un me voit? 

Magnifiques Héritières

Magnifiques Héritières

Stéphanie Boulay: album guérison, album reconstruction

Stéphanie Boulay: album guérison, album reconstruction

Joni Void veut que vous « regardiez des films expérimentaux dans le club » ou à La Lumière

Joni Void veut que vous « regardiez des films expérimentaux dans le club » ou à La Lumière

Marcus Printup à l’UdeM : sagesse, générosité, musicalité

Marcus Printup à l’UdeM : sagesse, générosité, musicalité

Pascale Picard replonge dans la création

Pascale Picard replonge dans la création

Dean Wareham – That’s The Price of Loving Me

Dean Wareham – That’s The Price of Loving Me

Pro Musica | Lucas Debargue, libre penseur pianistique

Pro Musica | Lucas Debargue, libre penseur pianistique

Éléonore Lagacé – Brûlez-moi vive

Éléonore Lagacé – Brûlez-moi vive

Pascale Picard – Bigger Kids, Bigger Problems

Pascale Picard – Bigger Kids, Bigger Problems

Laurence Hélie a retrouvé son nom

Laurence Hélie a retrouvé son nom

Le Quatuor Molinari et Berio, ce qu’en dit Olga Ranzenhofer

Le Quatuor Molinari et Berio, ce qu’en dit Olga Ranzenhofer

La déesse tunisienne Emel nous présente MRA

La déesse tunisienne Emel nous présente MRA

« I Feel Pretty, Oh So Pretty » avec Thomas Dunford et Arion Orchestre Baroque

« I Feel Pretty, Oh So Pretty » avec Thomas Dunford et Arion Orchestre Baroque

Shreez – ON FRAP II

Shreez – ON FRAP II

clipping. – Dead Channel Sky

clipping. – Dead Channel Sky

Sacré Gilles Vigneault | Entre Natashquan et Buenos Aires

Sacré Gilles Vigneault | Entre Natashquan et Buenos Aires

Luan Larobina – Casa

Luan Larobina – Casa

Inscrivez-vous à l'infolettre