Après la sortie du EP Laser Shark en 2016, les troubadours urbains originaires de Québec ont pris une pause d’un an avant de se remettre à l’écriture. Dans ce laps de temps, le quintette a mis de côté le mode de vie associé au rock’n’roll, mais il n’a pas perdu son sens de l’humour ni sa capacité à créer des mélodies entraînantes. Depuis ses débuts en 2007, Dance Laury Dance marche dans le sillon tracé par AC/DC et Motörhead (écoutez Mort à la gamique, Le magicien). C’est encore plus évident sur les 12 morceaux de C’est ça, notamment à travers les solos terriblement accrocheurs du guitariste Philippe Lemire (écoutez Demi Smoke, B.R.U.H.). Tant qu’à être dans les comparaisons, ajoutons les noms de The Darkness et Airbourne (eux aussi très influencés par AC/DC) pour le côté déjanté des textes et l’attitude punk des musiciens.
Pour son premier disque complet depuis Hellalujah (2014), Dance Laury Dance a choisi le français pour raconter des histoires de party et autres récits sans queue ni tête. La chanson Né pour parde, qui est un hommage au chanteur Lemmy Kilmister de Motörhead et à la chanson Born to Lose de l’album The Wörld Is Yours (2010), est un très bon exemple d’une combinaison gagnante pour le groupe. D’un côté, les paroles qui font sourire et de l’autre, la musique qui fait hocher la tête. On n’en demande pas plus.