Paru en 2015, l’album Summertime ’06 révélait le Californien Vince Staples, Big Fish Theory en confirmait le talent exceptionnel : fluidité et précision du verbe, profondeur littéraire, sens aigu de la scénarisation, efficacité du flow, beatmaking distinct de toutes tendances dominantes du hip-hop afro-américain – esthétiques techno, ghettotech, bass music, garage house, post-dubstep, UK garage, footwork, folktronica, on en passe. Sa propension à la fiction mène ce rapper hors normes à créer des miniatures de thrillers psychologiques, contes fantastiques, dystopies afrofuturiste et plus encore.
