garage-punk / punk

The Chats – Struck By Lightning

par Patrick Baillargeon

Les punks australiens The Chats dévoilent leur première nouvelle chanson et vidéo depuis la sortie de leur album High Risk Behaviour de 2020. Struck By Lightning est un blitz de 100 secondes, direct, rapide et furieux. On y voit le trio du Queensland revitalisé après la pandémie et accompagné d’un nouveau guitariste, Josh Hardy, qui cadre parfaitement avec le chanteur et bassiste Eamon Sandwith et le batteur Matt Boggis. Après une répétition du groupe, Sandwith est rentré chez lui et a écrit une chanson sur le fait d’être frappé par la foudre. Dans ce nouveau clip, réalisé par NAME, la bande goûte à la vengeance des dieux de l’orage. On y voit les musiciens jouer dans leur local et se faire frapper tour à tour par la foudre. C’est simple, débile et rigolo, comme les chansons des Chats. Le trio sera de passage à Montréal aux Foufounes électriques le 10 mai !

électro-pop / synth-pop

Léonie Pernet – Mon amour, tu bois trop

par Luc Marchessault

Mon amour, tu bois trop est l’une des chansons les plus fortes d’un album des plus forts : Le Cirque de Consolation. Échantillonnages à la Boards of Canada, riffs synthétiques et signature irrécusable de Léonie Pernet. À la barre de ce clip se trouvent les réalisatrices Valérie Urrea et Nathalie Masduraud (série H24 sur Arte). On y voit Léonie à la tête d’une fanfare funéraire qui croise des enfants, un couple qui se dispute (les téléphiles perspicaces reconnaîtront Florence Loiret Caille, qui joue Marie-Jeanne dans Le bureau des légendes) et un sans-abri qui ressemble à Vincent Cassel. À la fin, ça semble s’arranger, la grisaille se dissipe.

art-pop / folk-pop / pop / soul-pop

Aldous Harding – Fever

par Luc Marchessault

Notre Néo-Zélandaise préférée nous révèle un autre extrait de Warm Chris, quatrième album studio qui paraîtra le 28 mars. Sur fond de ballade soul au ralenti et d’ambiance circassienne, Aldous H. se met en scène sous divers angles et dans différentes tenues, nous montre que « Neil Young » vaut 19 points au scrabble, puis nous amène sous un chapiteau, dans une soirée de danse campagnarde où les participants portent tous un dossard artisanal sur lequel est cousue une grosse lettre. On craint, pendant un moment, que tout cela ne dégénère en rituel païen à la Midsommar, mais, fiou!, il n’en est rien.

Afrique / afro-cubain / afro-électro / Antilles / Caraïbes / jazz / jazz africain / jazz électro

Les nouveaux visages de l’afro-jazz, live en direct

par Rédaction PAN M 360
Dans le cadre de la 31e édition du Mois de l’histoire des Noirs, les Productions Nuits d’Afrique présentent Les nouveaux visages de l’afro-jazz, une soirée de 3 concerts en ligne mettant en lumière de nouveaux talents de la fusion musicale inspirés de leurs héritages africains.

Au programme, Daymé Arocena (Cuba), Topium feat. Djenmbi & Klod Kiavué (Guadeloupe – Qc) et Donald Dogbo (Côte d’Ivoire – Qc), en concert en Facebook Live.

Rendez-vous ce jeudi 24 février 2022 à 20 h en Facebook live Nuits d’Afrique – Gratuit
.
LES NOUVEAUX VISAGES DE L’AFRO-JAZZ
Ces 3 groupes honorent leur culture ancestrale commune et défendent une musique universelle en remettant l’Afrique au centre de la musique jazz.

Alliant des styles aussi variés que l’électro, le gwo-ka, ou encore l’afro-cubain… Ces artistes expérimentent avec finesse ce métissage et révèlent la beauté des influences rythmiques et harmoniques africaines dans leur création artistique. Les nouveaux visages de l’afro-jazz sont ces artistes innovent, fusionnent, transcendent… et puisent dans leurs racines pour dessiner le futur des musiques du monde, où l’Afrique est omniprésente.
AU PROGRAMME
DAYME AROCENA (Cuba)

« D’une voix jazz un peu rauque, de ces voix qui atteignent le cœur, Daymé Arocena défie les standards, en toute liberté. Daymé va chercher dans les tréfonds de la mémoire cubaine, alternant chants yoruba, refrains en espagnol et passages en anglais. » (Libération)

Avec son charisme captivant et son esprit radieux, Daymé Arocena mélange sans effort le chant traditionnel santérien, les styles de jazz, les influences R&B contemporaines et la complexité rythmique afro-cubaine pour les publics du monde entier.

Cette artiste internationale a été captée en novembre dernier au Club Balattou devant un public conquis. En savoir plus
DONALD DOGBO (Côte d’Ivoire – Qc)

Donald Dogbo met de l’avant la rencontre du jazz et de plusieurs rythmes traditionnels africains aboutissant à une merveilleuse fusion Afro-Jazz. Son dernier album Coubli, sorti il y a quelques mois sous le label Disques Nuits d’Afrique, est conçu autour de la rencontre du jazz et de plusieurs rythmes africains tels que l’akpongbô et le gbégbé (Côte d’Ivoire), le bikutsi (Cameroun) et le mbalax (Sénégal) pour une fusion musicale puissante et inspirée.

Donald Dogbo sera capté en live au National, accompagné des invités qu’on retrouve sur l’album. En savoir plus

Ce contenu est fourni par les Productions Nuits d’Afrique et adapté par PAN M 360.

chanson / latino / pop latino

Cléa Vincent – Recuerdo

par Luc Marchessault

Revoici Cléa Vincent avec Recuerdo, un avant-goût du microalbum Tropi-Cléa qui paraîtra le 18 mars prochain. Dans cette chanson, Cléa se souvient de Quetzaltenango, une grande ville au Guatemala où elle est passée lors d’une tournée en Amérique centrale. Le réalisateur Zeugl transpose en animation polychrome les souvenirs de Cléa, ceux d’une soirée où la jeunesse contestataire défiait l’autorité.

krautrock / no-wave / post-punk / rock psychédélique

Trees Speak – Mind Oscillation

par Louise Jaunet

Inspiré par des bandes-son de films d’espionnage des années 60, Vertigo of Flaws, le plus récent album de Trees Speak, devait finir tôt ou tard par prendre vie sous forme d’images dans nos esprits, afin d’être comme immortalisé sur une bande magnétique d’après-guerre. Alors qu’un orage semble se préparer dans le ciel, Trees Speak réussit à capter des informations d’un vieux poste de télé provenant du côté est du Rideau de fer, dont la ligne de démarcation devrait sans doute se déplacer prochainement vers l’ouest sur la carte mondiale. La vidéo met en scène deux égos opposés, sur le point de rentrer en conflit et pris dans une sorte de partie de jeu d’échecs et de manipulation qui dure depuis maintenant plusieurs générations. On comprend que cette fausse montée de lait ne ressemble finalement qu’à un plan prémédité, où l’un crée une tension intérieure exprès pour pousser l’autre à utiliser son arme de dissuasion, malgré lui. Le pétard mouillé de cette nouvelle opération Unthinkable ne nous laisse évidemment pas insensibles, créant des oscillations cérébrales qui nous empêchent carrément de fermer l’œil la nuit. Cette vidéo, à la fois prémonitoire et surréaliste, se termine en montrant que l’un des deux adversaires devra finir par se rendre et sacrifier, malgré lui, un de ses pions. À suivre

disco punk / post-punk

CDSM – GFH

par Patrick Baillargeon

Celebrity Death Slot Machine, ou CDSM pour les ami.e.s, est un collectif d’Atlanta dans lequel on retrouve des membres de Material Girls, Neighbor Lady, Mothers et Rose Hotel. Sur scène, Ben Presley, Tyler Jundt et John Restivo Jr. sont accompagnés de Jack Blauvelt, Drew Kirby et Vinny Restivo. La bande dévoilera un premier EP chez Mothland le 29 avril mais en attendant, elle propose ce premier extrait et le clip animé qui l’accompagne, réalisé par Anna Firth. Dans cette vidéo ludique, aux couleurs disco-punk groovy ponctué de synthés et de cuivres, on suit les pérégrinations d’un agent trouble – Gun For Hire – qui s’entend avec la police pour réduire sa peine de prison. Infiltré dans les milieux interlopes, son identité est dévoilée, ce qui le conduit inévitablement à sa perte.

(photo: Rick Cambell)

art-punk / post-punk

Bodega – Statuette On The Console

par Patrick Baillargeon

Pour souligner l’anniversaire de leur charismatique chanteuse Nikki Belfiglio, la formation art-punk Bodega lance un nouvel extrait et clip de son futur album Broken Equipment à paraître chez What’s Your Rupture le 3 mars prochain. Statuette On The Console est probablement un des morceaux les plus propulsifs de la formation new yorkaise. Dans le clip, réalisée par Nikki, la chanteuse se moque de notre dépendance à une technologie fragile et éphémère. Ayant une certaine révérence pour les symboles religieux, elle incarne la statuette sur la console, sous forme d’un vieux téléviseur, avec une auréole faite d’un disque laser et une clé USB géante pour iPhone faite à partir de carton, de tissu et de rembourrage d’oreiller.

En complément à la version en anglais, Nikki Belfiglio a enregistré la chanson en neuf langues différentes : anglais, néerlandais, français, allemand, grec, italien, portugais, espagnol et ukrainien, que vous trouverez à la suite du clip qu’on vous présente ici.

garage-rock

Jon Spencer & the HITmakers – Junk Man

par Patrick Baillargeon

L’indélébile Jon Spencer (Blues Explosion, Boss Hog, Pussy Galore, Heavy Trash, etc.) est de retour avec les incendiaires HITmakers. Annoncé pour le 1er avril chez In The Red, Spencer Gets It Lit est un poison d’avril poussé à l’extrême, un joyeux bordel d’électro-boogie, d’art-pop constructiviste, de psychédélisme boueux, de sleaze industriel et d’élégance futuriste. Spencer promet rien de moins qu’un chef-d’œuvre épique de freak beat directement sorti du garage le plus bizarre au monde. À travers des couches hallucinantes de fureur, de guitare fuzz, d’une batterie crash-bang, de torpilles photoniques et de sons d’un autre monde, le bluesman explosif crache, chantonne, rhapsodie et séduit frénétiquement. Spencer Gets It Lit se veut une odyssée sombre et dansante, à la fois une analyse approfondie du début du 21e siècle et une célébration de l’endroit où l’électricité rencontre l’esprit. Le Spencer nouveau est composé de treize chansons (15 sur le CD, juste pour emmerder les « vinyles freaks ») torrides sur l’amour, la perte, la luxure, la vie, dont le rave-up psycho-punk tordu injecté de Farfisa Junk Man, un premier clip simpliste et lo-fi qui donne le ton pour ce qu’il reste à venir.

rock psychédélique

Hippie Hourrah – Gibraltar

par Luc Marchessault


Dans ce clip loufoque et fort bien foutu, le trio conjugue son rock patchouli 2.0 à l’imagerie « 16 bits » des jeux vidéo de la fin des années 1980. Deux des musiciens, soit Gabriel Lambert et Miles Dupire-Gagnon, sont magiquement téléportés dans le jeu; ils savent donc, à l’instar d’Alain Bashung qui le chantait dans Elvire, ce qu’on « éprouve à séjourner au sein d’un logiciel ». Cédric Marinelli, quant à lui, demeure dans le tangible et contrôle le jeu. Le clip, réalisé par Samuel Wilde et Jérémie Brochu-Dufour, se termine heureusement sur une note positive.

électronique

Rone, (LA) HORDE et Spike Jonze – Ghosts

par Luc Marchessault

Ghosts est d’abord un microalbum tout frais du compositeur électronique Rone (Erwan Castex à la ville). C’est ensuite un court-métrage scénarisé par Spike Jonze (Being John Malkovich, Adaptation, Where the Wild Things Are, Her) et réalisé par le collectif (LA)HORDE. L’action se déroule au Musée des Beaux-Arts et au Palais Longchamp, à Marseille. La trame sonore de Rone et les danseurs du Ballet national de Marseille suivent le même crescendo. Pas besoin d’être fana de danse contemporaine pour fraterniser avec ces fantômes bien vivants.

indie pop / indie rock

Wet Leg – Oh No

par Patrick Baillargeon

Comme pour les vidéos Chaise Longue et Wet Dream, le clip de Oh No a été réalisée par Wet Leg. Tourné au pied d’un télésiège sur l’île de Wight, où le duo demeure, Oh No affiche en rafale certains commentaires que de parfaits inconnus ont fait parvenir sur les réseaux sociaux des deux principales protagonistes. Quelques fois très drôles, d’autres fois plus méchants, ces messages varient énormément en termes de sentiments. Alors qu’elles savent très bien que ce n’est pas toujours une bonne chose de les lire, Rhian Teasdale et Hester Chambers ont eu du mal à ne pas y jeter un œil. Pour cette vidéo, elles ont sélectionné leurs extraits préférés, les bons comme les mauvais, et les ont réutilisés pour créer quelque chose de nouveau. Quand au drôle de costume de corde que portent les deux musiciennes – un truc hyper lourd fabriqué par la costumière Kate Tabor -, on ne voit pas trop le rapport avec la thématique du morceau mais il est assez impressionnant. Bref, un autre titre contagieux du duo qui est toujours censé donner un spectacle le 8 mars prochain au Ritz à Montréal…

photo: Hollie Fernando

Inscrivez-vous à l'infolettre