Sleaford Mods : le verbe acerbe

Entrevue réalisée par Patrick Baillargeon
Genres et styles : électro-punk / hip-hop / post-punk

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Avec UK Grim, douzième effort du binôme, les Sleaford Mods font suite au populaire Spare Ribs de 2021, album qui a réussi à se hisser jusque dans le Top 5 britannique. À cette époque, le Royaume-Uni était aux prises avec la pandémie, le Brexit et une agitation politique et culturelle mouvementée. Si le confinement a aidé à concentrer la colère du duo sur Spare Ribs, UK Grim les voit réagir à un monde post-pandémique de plus en plus compliqué et se veut un véritable doigt d’honneur à la morosité ambiante.

Mené par les attaques acerbes du chanteur Jason Williamson et la production austère et minimaliste d’Andrew Fearn, UK Grim est probablement un des disques les plus cinglant et percutant du binôme de Nottingham. Reste que, si il y a de la rage à profusion sur UK Grim, il y a néanmoins beaucoup de cœur, d’introspection et de subtilité. L’album comprend aussi une collaboration avec Perry Farrell et Dave Navarro de Jane’s Addiction, ainsi que Florence Shaw de Dry Cleaning.

« In England, nobody can hear you scream », scande Williamson sur la pièce titre. Si il ne crie pas, il sait toutefois se faire entendre, et nous l’avons écouté, ainsi que son complice Andrew Fearn, d’habitude peut enclin aux bavardages journalistiques, lors d’une entrevue que la paire nous a récemment accordée.

PAN M 360 : Les sujets pour vos chansons ne manquent pas. La guerre, la pandémie, l’inflation, le désespoir, la pauvreté, la politique britannique… Il y en a tellement qu’il est peut-être difficile de choisir ! Comment trouvez-vous les paroles d’une chanson typique des Sleaford Mods ?

Jason Williamson: Ça peut être n’importe quoi, pas forcément la politique, même si elle joue un rôle important. Ça peut être n’importe quoi, tout ce qui me vient à l’esprit, tout ce qui me permet de satisfaire mon besoin d’exprimer de la colère, de la tristesse ou autre chose. Il y a beaucoup d’introspection dans ce nouvel album. Et ce genre de tendance se poursuit depuis Spare Ribs. Quoi qu’il en soit, cela peut être absurde. Tu sais, ça peut être complètement bizarre, tout ce qui sonne bien, même si les mots ne veulent rien dire.

PAN M 360 : Est-ce que c’est plus difficile alors de trouver des rythmes/musiques ? Andrew, je me demandais combien de temps tu passes à créer ces rythmes et comment tu travailles pour essayer de ne pas vous répéter mais plutôt de vous réinventer. Travaillez-vous tous les deux sur la musique ?

Andrew Fearn : Je fais de la musique tout le temps, même si je n’avais pas de succès, je ferais de la musique tous les jours. C’est plutôt bien, parce que je peux simplement faire des choses qui, je pense, fonctionneront pour Jason. Je peux simplement lui envoyer un tas de choses.

PAN M 360 : Donc vous travaillez tous les deux sur la musique, ou c’est surtout toi, Andrew.

Jason Williamson : En fait, c’est Andrew, oui.

PAN M 360 : Et qu’est-ce qui vient en premier, les mots ou la musique ?

Jason Williamson: Les mots ou la musique. Ça n’a pas vraiment d’importance. Les mots signifient quelque chose mais ils ne sont pas mis en valeur tant qu’Andrew n’a pas envoyé de musique.

Andrew Fearn: Après dix ans de collaboration, je sais en quelque sorte ce qu’il peut se mettre sous la dent. Nous ne réinventons pas la roue ici, c’est assez évident. Souvent, les morceaux sont inversés; ce qui sonne comme le refrain sera le couplet et vice versa. Tant qu’il y a deux parties… deux parties qui sont généralement la même chose (rires). Je veux dire que nous restons ouverts. Mais on fait des musiques sur lesquelles il est agréable de coller des paroles en fin de compte.

Jason Williamson : Tu sais, ça se fait toujours tout seul. Il est évident que je dois écrire des paroles et qu’Andrew doit écrire de la musique, mais quand les deux se rencontrent, ça se fait tout seul, tu vois ce que je veux dire ?

PAN M 360 : Sur ce nouvel album, vous avez à nouveau quelques collaborateurs, comme pour le précédent. Cette fois-ci, il s’agit de Florence Shaw, de Dry Cleaning, que l’on retrouve sur la pièce Force 10 From Navarone, et de Perry Farrell et Dave Navarro de Jane’s Addiction pour le titre So Trendy. Pour la première, ça va un peu de soi, mais pour les Jane’s Addiction, c’est une combinaison assez étrange, non ?

Jason Wlliamson: Eh bien, nous avons fait quelques démos en mars 2021, avant de partir en tournée, et l’un d’entre eux était So Trendy. Nous l’avons mise de côté et nous sommes partis en tournée pendant un an. Mais vers le mois de mai, le manager de Perry Farrell nous a contactés et nous a demandé si nous voulions écrire une chanson avec lui. Nous avons donc accepté, même si nous ne sommes pas de grands fans de Jane’s Addiction. Mais nous avons toujours pensé qu’il était très intéressant. Et c’est devenu évident dès qu’Andrew et moi nous sommes dit « ouais, pourquoi pas ? » C’est un type cool, tu sais ? Il nous a donc fallu environ six mois pour écrire cette chanson, avec de nombreux allers-retours. C’est différent.

PAN M 360 : Il a aussi contribué aux paroles ?

Jason Williamson : Oui, il a fait son propre couplet, et il est venu avec les refrains et il a ajouté une très belle harmonie derrière la mienne sur le refrain. C’est une chanson assez lumineuse, mais en même temps, elle ne sonne pas du tout lumineuse (rires). Elle est assez sombre aussi. Et il y a cette sorte de machine métallique, ce son de guitare des Dead Kennedys, tu vois ce que je veux dire ? C’est vraiment très abrasif. Ça marche, tu vois.

PAN M 360 : Donc c’est la guitare de Navarro ?

Jason Wlliamson: Non, c’est la guitare d’Andrew.

Andrew Fearn: Dave ne le fait qu’une fois dans le morceau, vers la fin, un petit riff de guitare.

Jason Williamson : Nous pensions qu’il n’était pas nécessaire d’en faire trop, tu sais. C’est donc un essai intéressant, qui m’a un peu inquiété au départ, parce qu’il est assez lumineux, mais ça marche !

PAN M 360 : Et qu’en est-il de celui avec Florence Shaw ? C’était plus évident je crois.

Jason Wlliamson : Elle correspond un peu plus à notre son, oui. Mais encore une fois, c’est assez sinistre. C’est peut-être l’une des meilleures musiques qu’Andrew ait faites, je pense. C’est vraiment bien. Je ne sais pas ce que c’est pour être honnête… Mais oui, je dirais que c’est plus proche du son Sleaford.

PAN M 360 : Diriez-vous que UK Grim est un album plus Anglais que les autres ?

Jason Wlliamson : Je veux dire, nous sommes assez Anglais, tu sais ? (rires)

Andrew Fearn : Je dirais qu’il est un peu plus international, dans un sens. Il y a vraiment plus de thèmes ou de vibrations similaires. Je pense que ça reflète le fait que nous sommes sortis et que nous avons vu du pays, d’une certaine manière. Pas directement, évidemment.

Jason Williamson : Je pense que le titre et la jaquette sont très anglais. Et l’optique est très centrée sur ce pays.

Andrew Fearn : On ne peut pas s’en sauver, n’est-ce pas ?

Jason Williamson : C’est l’album post confinement, où l’énergie n’a pas été libérée et où l’agression, la colère et le manque de raison sont à un niveau élevé chez beaucoup de gens depuis le confinement. C’est comme ça que je l’ai envisagé au niveau des paroles, tu vois ?

PAN M 360 : Il s’est passé beaucoup de choses en Grande-Bretagne ces dernières années. Peut-être que cela vous a inspiré à écrire sur ces sujets et à avoir un album plus centré sur la Grande-Bretagne, d’une certaine manière.

Jason Wlliamson : Oui, mais je pense que tous nos albums sont vraiment anglais. Parce que nous sonnons très anglais. Donc… Et la musique, à bien des égards, est celle de ce pays ; elle me rappelle les rythmes, les sentiments et les énergies de ce pays. Oui, c’est une observation intéressante.

Andrew Fearn : Je suppose que les influences sont un peu plus proches du hip-hop de la fin des années 80, et aussi du genre « frapper quelqu’un un peu plus », plutôt que de sonner comme une sorte de punk. C’est toujours très anglais, mais c’est plus anglais des années 90 musicalement d’une certaine manière, tu vois ? Tout est électronique, ce qui reste une identité très britannique. La Grande-Bretagne a eu de grands groupes électroniques dans les années 80 et 90.

PAN M 360 : Sur la chanson D.I. Why, sans les nommer, vous vous en prenez à certains types de groupes. Votre querelle avec Idles a été très médiatisée, alors est-ce que cette chanson va encore créer de la merde ? Mais peut-être que c’est ce que vous attendez ?

Jason Wlliamson : Je ne l’ai pas fait pour remuer la merde, je l’ai juste fait parce que je pense que ce sont des connards, tu sais. Quelqu’un l’a chroniqué et a dit que mon talon d’Achille était de laisser des gens comme ça m’ennuyer, et que nous devrions être au-dessus d’eux. Et ils ont raison, pour être honnête. À ce stade de notre carrière, nous ne devrions même pas y penser. Mais je me souviens toujours de ce que c’était que de n’être rien et d’avoir l’impression de me faire sermonner par ces idiots… J’ai réagi de manière presque automatique. Parce que je sais que ce sont tous des salauds jaloux qui ne peuvent rien faire d’eux-mêmes, et qu’ils sont toujours dans la même situation, en train de sortir la même musique. Certains d’entre eux pourraient s’en contenter. Mais comme toi et moi le savons bien, cette industrie est pleine de gens qui veulent arriver à quelque chose. Alors, tu vois, c’est juste moi qui m’amuse avec eux. Ce n’est pas moi qui ai raison. Et ce n’est pas non plus moi qui ai tort, je suppose.

PAN M 360 : Donc vous avez été accusés de quoi exactement ? De vous être vendus ou d’avoir réussi ?

Jason Williamson : Oh oui, de s’être vendus… J’ai été accusé parce que j’avais un point de vue plus raisonné sur Spotify. Cela n’a pas été très bien perçu par certaines personnes qui pensent que Spotify devrait commencer à vous payer. Spotify ne paiera jamais, soyons réalistes. Il ne vous paiera jamais. Ça m’étonnerait vraiment qu’il le fasse. Ce n’est pas Bandcamp. L’idée était donc de contourner le problème. C’est un obstacle qu’il faut franchir, comme tous les obstacles. Ils sont toujours là. Si ce n’est pas les maisons de disques, c’est toujours autre chose. On m’a donc accusé d’être manifestement adouci par le succès. Ce ne sont que des conneries. C’est juste de la naïveté, tu sais, mais en même temps, je me retrouve à me plaindre à ce sujet et c’est assez mesquin, n’est-ce pas ? Et j’aime la mesquinerie… La mesquinerie alimente vraiment les paroles parfois, je suis attiré par l’idée d’une intelligence jusqu’à un certain point, d’un raisonnement et d’une mesquinerie. Cela pimente les paroles d’une manière qui me donne l’impression de parler de quelque chose de lisible et de vrai, plutôt que d’être n’importe quoi, de parler d’une connerie à laquelle personne ne peut vraiment s’identifier.

PAN M 360 : Plutôt que de te demander de citer quelques-uns de ces groupes, je vais te demander quels sont les groupes ou les artistes que tu aimes vraiment. Sans doute Amyl & the Sniffers et Dry Cleaning. Il y en a d’autres ?

Jason Williamson: Oh, c’est très gentil ! Je te remercie… Quels sont les groupes que nous aimons en ce moment ? Dry Cleaning, évidemment. J’écoute beaucoup LoneLady. Elle vient de Manchester, elle existe depuis une dizaine d’années. Elle était signée chez Mute. Je crois qu’elle a quitté Mure Records maintenant, mais elle est vraiment bonne. Tu devrais la découvrir, c’est assez minimal, ça me rappelle un peu la musique d’Andrew. Quoi d’autre ? Qu’est-ce que tu écoutes, Andrew ?

Andrew Fearn : Pas vraiment d’idées… Des gens peu connus. Il y a ces gars de Newcastle, Badger. C’est un groupe de musique électronique composé de deux musiciens. Oui, j’écoute beaucoup de choses, beaucoup d’artistes inconnus. Mais j’achète aussi beaucoup de disques. J’ai donc acheté des rééditions d’Autechre aujourd’hui. Un disque d’Adrian Sherwood aussi, Dub No Frontiers. il part chercher les disques pour me les montrer) C’est absolument génial. C’est comme du dub-reggae mais les voix sont toutes féminines. Le premier morceau est chanté en mandarin, puis en japonais, en hindi… C’est vraiment cool d’entendre des femmes chanter dans différentes langues sur du dub. Ça sonne frais.

PAN M 360 : Vous êtes tous les deux rendus à un âge où plusieurs ont l’habitude de se ranger, de se calmer, de se résigner. Et vous êtes tout le contraire. Comment expliquez-vous ce refus de rentrer dans le rang ?

Jason Williamson : (soupir) Eh bien, certains disent que nous sommes rentrés dans le rang il y a longtemps ! Mais non, ça ne sonnerait pas très bien si on rentrait dans le rang, n’est-ce pas ? Ce serait absolument terrible. (rires)

Andrew Fearn: Jason avait un emploi relativement mal payé. Et je travaillais à temps partiel, ou j’étais au chômage… donc, tu sais, ce n’est pas comme si nous venions d’un milieu privilégié. Nous venons de ce genre de milieu. Je veux dire, pourquoi ne pouvons-nous pas réussir ? Tu vois ce que je veux dire ? C’est la meilleure chose à faire ! (rires)

Jason Williamson : Nous ne nous conformerons jamais. Par exemple, nous ne ferons pas appel à des producteurs à ce stade. Je ne pense pas que nous le ferons un jour. Parce que ça tuerait le projet. Et qui va se présenter et faire quelque chose d’aussi bien qu’Andrew ? À moins que quelqu’un ne s’avance et nous épate tous les deux…. Et même ça, tu vois, tu te sentirais un peu trompé.

Andrew Fearn : Je veux dire, on ne voudrait pas que Mark Ronson vienne ! Tu te dirais « mais c’est qui ça ? ».

Jason Williamson : Oh, ce serait vraiment terrible. (rires) Donc pour moi, c’est un peu ça de rentrer dans le rang : avoir un producteur. Juste avoir un son un peu plus brillant, que tout soit réglé au quart de tour sur les chansons ? Non, ce n’est pas bon. Nous ne le faisons pas tout simplement parce que nous nous soucions de la musique. J’aime vraiment la musique. Elle m’excite vraiment, c’est génial. Tu sais, chaque album, chaque démo qu’il (Andrew) envoie, c’est un défi, c’est intéressant, c’est coloré. Et je ne voudrais pas que ça change

Andrew Fearn : Nous avons pu faire les choses à notre manière. Nous avons pu créer notre propre style. Et, tu sais, nous ne faisons pas du hip-hop, ou nous ne faisons pas qu’ajouter à un genre qui existe déjà. Nous créons notre propre musique. Je ne pense donc pas que quiconque puisse le faire. Ils pourraient imiter ce que je fais, mais je pense que tu serais capable de dire que ce n’est pas moi qui l’ai fait. Et ce n’est pas moi qui me vante là. Je suis assez imparfait dans ma façon de produire de la musique, mais c’est ce qui lui donne beaucoup de caractère.

PAN M 360 : J’ai lu récemment une interview que vous avez donnée, je crois que c’était au NME, que plus vous avancez dans ce projet, plus vous avez envie de sortir du moule. De quel moule parlons-nous au juste ?

Jason Williamson: C’est moi qui l’ai dit. Je pense que nous avons tous les deux l’impression de pouvoir nous détendre un peu par rapport à la formule stricte que nous avions avant. Tu sais, la relâcher un peu, la déformer, la mouler un peu plus, et essayer d’autres choses. Comme les collaborations ; nous étions initialement sceptiques à leur sujet, mais elles fonctionnent vraiment. La production d’Andrew s’est améliorée, elle est tout simplement meilleure. Ses variations sur les choses qu’il fait, et comment il fait ses choses. Il y a beaucoup de choses à faire avec le son. Et j’imagine qu’au fur et à mesure que nous avançons, d’autres choses se révèleront d’elles-mêmes. Dans ce pays, il y a un cycle de groupes blancs, masculins et criards qui tourne en boucle… Je pense que l’essentiel, de mon point de vue, est de ne pas trop s’inquiéter de ce qui se passe autour de nous et de faire simplement ce que nous faisons.

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