Avec brio, Nick Leon nous a accueillis samedi soir avec un set de d’électro latine et expérimentale.
Entre rap, guarachero et autres effluves latines, l’artiste floridien s’est baladé entre une variété de styles dynamiques et mélodieux. Rappelons d’ailleurs qu’il est aussi producteur, qu’il a participé à la création de MOTOMAMI de Rosalia, sa présence a été soulignée au festival 3 Points à Miami, sa ville natale.
Une particularité qui nous fait l’apprécier, c’est sa manière de greffer un sound design tribal et métallique aux genres ses genres musicaux de prédilection – hip-hop, trap, reggaeton, électro expérimentale. Ainsi, la foule bougeait au rythme du flow de Leon, accéléré ou ralenti, ce qui nous gardait toujours en haleine pour la suite des choses.
Le paysage musical dépeint par Nick Leon était chargé de textures connotées latines, ce qui nous permettait de nous familiariser aux airs expérimentaux qui donnaient de la personnalité à la musique. C’était charmant de faire des clins d’oeil à sa ville natale tout au long de la performance avec des extraits de textes parlés au sujet de Miami et de son écosystème diversifié, tout en maintenant le ton dystopique de son approche. Bon coup!