L’étiquette «jazz progressiste» n’est sans doute pas la meilleure qui soit pour désigner sa musique, d’autant qu’elle peut autant s’appliquer à celles de Stan Kenton et de Jaga Jazzist, mais pour qualifier les compositions complexes, inventives et parfois désorientantes d’Anna Webber – une Britanno-Colombienne qui a un temps étudié à la faculté de musique de l’Université McGill – c’est quand même la première qui me soit venue à l’esprit tant celle-ci cherche sans cesse à repousser les limites du genre avec ses expansives impros dirigés. Ici entourée de six musiciens parmi lesquels on retrouve, entre autres, les intrépides Matt Michell au piano et Ches Smith à la batterie, madame Webber épate. Et ça ne fait que commencer!
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