Bonnie Banane est une enchanteresse. La presque trentenaire a le pouvoir de faire tomber les gens en amour avec elle, c’est une ensorceleuse. Elle est capable de merveilles avec sa voix. Pour en percer l’aura mystérieuse, on rêverait d’en voir un spectrographe. La chanteuse a aussi un talent évident pour l’écriture. Sa plume est poétique (Flash), différente (Mauvaise Foi), contemporaine (Limites), pleine de double sens (La Lune & Le Soleil) et touche juste (Intuition). Sa carrière commence en 2012 avec un premier morceau, Muscles. Déjà, la Française se distingue. Depuis, beaucoup de collaborations, avec la gang de Bon Gamin (Myth Syzer, Ichon), Jazzy Bazz, Kezo, Jimmy Whoo… des singles, des EP. Il était temps que Bonnie Banane brille seule, dans cet écrin composé de quatorze pistes. La première écoute déroute, on se dit qu’elle a la voix drôlement haut perchée (on la définit souvent comme une Catherine Ringer du futur). À la deuxième écoute, on commence à comprendre que cette douce folie a beaucoup plus de signification qu’on ne le pense. À la troisième, on est sous le charme. On saisit la complexité de sa proposition. Autrice et interprète, elle a coproduit l’album avec Para One (Béguin, Quelle Osmose !), Prinzly (Damso), Ponko et Varnish. Résultat : des instrumentaux aux structures originales et inattendues qui piochent allègrement dans l’électro, le RnB, le rap, la dance, la trap et l’expérimental. On l’attendait, ce premier essai solo, et ça valait le coup d’être patient.
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