électronique

MUTEK : Nocturne 4

par Rédaction PAN M 360

La série Nocturne se déroule exclusivement à la SAT cette année avec une expérience augmentée le jeudi et le dimanche puisque les performances seront présentées sur deux étages, à la fois à l’espace SAT et sous le dôme de la Satosphère. Au programme, des créations novatrices qui réinventent les musiques électroniques, que ce soit avec des technologies avant-gardistes ou avec des instruments atypiques, le tout accompagné d’images fascinantes.

The Nocturne series takes place exclusively at the SAT this year, with an enhanced experience on Thursday and Sunday as performances are presented on two floors, both in the SAT space and under the Satosphère dome. The program features innovative creations that reinvent electronic music, whether with avant-garde technologies or atypical instruments, all accompanied by fascinating images.

Les artistes présents: SUFYVN SD/CA— Pseudan Rhythm & Kaminska | Deadbeat presents Ark Welders Guild CA/DE | Honeydrip CA/QC— Psychotropical | µ-Ziq & ID:Mora UK+CZ | dBridge UK— Black Electric & Line Katcho

SUFYVN 

SUFYVN est un producteur de musique électronique basé à Toronto et originaire de Khartoum reconnu pour son emploi d’instruments soudanais et son approche unique à la percussion. Inspiré par la scène hip-hop qu’il découvre pour la première fois à l’adolescence grâce au programme MTV, SUFYVN s’intéresse d’abord au beat making comme outil pour écrire des chansons de rap. Au fil des découvertes musicales et d’artistes comme Flying Lotus, il incorpore des éléments de musique électronique dans sa pratique. Depuis, ses compositions se sont inspirées d’une grande variété de genres musicaux, entremêlant de la musique et des rythmes soudanais traditionnels aux synthétiseurs et au beat making. À la rencontre de l’ancien et du moderne, ses EP tels que Ascension (2017) et Pseudarhythm Vol. 3 (2021) illustrent brillamment les techniques de percussion propres aux villages nubiens situés dans le nord du Soudan. Ses productions ont été présentées à de multiples festivals internationaux, parmi lesquels Sled Island à Calgary (Canada), Arab Film à Rotterdam (Pays-Bas), et Clandestino à Göteborg (Suède).

SUFYVN is a Toronto-based electronic music producer from Khartoum, renowned for his use of Sudanese instruments and his unique approach to percussion. Inspired by the hip-hop scene, which he first discovered as a teenager through the MTV program, SUFYVN first became interested in beat making as a tool for writing rap songs. As he discovered new music and artists such as Flying Lotus, he incorporated elements of electronic music into his practice. Since then, his compositions have been inspired by a wide variety of musical genres, blending traditional Sudanese music and rhythms with synthesizers and beat making. Where ancient meets modern, his EPs such as Ascension (2017) and Pseudarhythm Vol. 3 (2021) brilliantly illustrate the percussion techniques specific to Nubian villages in northern Sudan. His productions have been presented at numerous international festivals, including Sled Island in Calgary (Canada), Arab Film in Rotterdam (Netherlands), and Clandestino in Göteborg (Sweden).

Honeydrip

Si la DJ Honeydrip a atteint une réputation indéniable sur la scène underground montréalaise au cours des sept dernières années, elle bénéficie désormais d’une portée internationale grâce à ses premières réalisations à titre de productrice. Reconnue pour ses assemblages créatifs, sa vitalité et ses sélections lourdes de basses, elle juxtapose des sons aussi variés que le UK bass et la techno d’avant-garde, en passant par tous les genres intermédiaires. Son premier EP, Anti-Ego, témoigne de sa compréhension impeccable des rythmes hypercinétiques ainsi que de ses origines caribéennes et de son parcours en électroacoustique.

If DJ Honeydrip has achieved an undeniable reputation on the Montreal underground scene over the past seven years, she is now enjoying an international reach thanks to her first achievements as a producer. Known for her creative assemblages, vitality and bass-heavy selections, she juxtaposes sounds as varied as UK bass and avant-garde techno, and everything in between. Her debut EP, Anti-Ego, testifies to her impeccable understanding of hyperkinetic rhythms as well as her Caribbean origins and electroacoustic background.

dBridge

Véritable légende de la Drum and Bass, Darren White aka dBridge explore ce courant musical depuis le début des années 90. Dès lors, il n’a eu de cesse d’en repousser les frontières, multipliant les aliases et les collaborations éclectiques. De Future Forces aux côtés de Jason Maldini, à Bad Company avec Fresh et Vegas, en passant par Club Autonomic et plus récemment Heart Drive, White détient à son actif certains des morceaux qui orneront à jamais les chapitres de l’histoire de la DnB. Avec la fondation de son label Exit Records en 2003, il s’émancipe d’une Drum and Bass trop technologique à son goût et revient à des productions qu’il juge plus authentiques, usant de techniques old school et de matériel analogique. Son dernier album M|E est la continuité de la trajectoire ambient que White a opéré en 2020 avec son LP Inhibited, un ensemble de paysages sonores sans rythmiques dominantes, propice à l’observation de panoramas spatiaux. Loin du rythme syncopé de la Drum&Bass qu’il a distillé depuis ses débuts, dBridge prend le temps d‘observer et se livre sans concession dans son dernier opus, Black Electric, où des bandes sonores de science fiction se mêlent aux synthétiseurs, samples et pédales de guitares arrangés intuitivement.

A true Drum and Bass legend, Darren White aka dBridge has been exploring this musical trend since the early 90s. Since then, he has constantly pushed back the frontiers, multiplying aliases and eclectic collaborations. From Future Forces with Jason Maldini, to Bad Company with Fresh and Vegas, Club Autonomic and more recently Heart Drive, White has produced some of the tracks that will forever adorn the chapters of DnB history. With the founding of his label Exit Records in 2003, he emancipated himself from a Drum and Bass scene that was too technological for his taste, and returned to productions he considered more authentic, using old-school techniques and analog equipment. His latest album, M|E, is a continuation of the ambient trajectory White embarked on in 2020 with his LP Inhibited, a set of soundscapes without dominant rhythms, conducive to the observation of spatial panoramas. Far from the syncopated Drum&Bass rhythm he’s distilled since his debut, dBridge takes the time to observe and gives himself away without concession in his latest opus, Black Electric, where science fiction soundtracks mingle with intuitively arranged synthesizers, samples and guitar pedals.

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indie pop

Yoke Lore au Studio TD

par Rédaction PAN M 360

Le projet indie pop new-yorkais Yoke Lore est le projet musical solo d’Adrian Galvin, anciennement membre de Yellerkin et de Walk the Moon. Yoke Lore superpose les harmonies de Panda Bear, les rythmes soul de M83 et la pop moderne de Blackbird pour raconter « l’histoire de nos liens ». Les chansons de Galvin combinent des vagues de banjo, de voix et de percussions pour créer une musique pop saisissante, avec une candeur et une conviction tactiles.

New York indie pop project Yoke Lore is the solo musical venture of Adrian Galvin, previously of Yellerkin and Walk the Moon. Yoke Lore layers the harmonies of Panda Bear, the soulful beats of M83, and the modern pop of Blackbird to tell “the stories of how we are bound.” Galvin’s songs combine echoing waves of banjo, vocals, and percussion to create arresting pop music with tactile candor and conviction.

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rock

Rival Sons au Théâtre Beanfield

par Rédaction PAN M 360

Rival Sons joue du rock ‘n’ roll dans sa forme la plus pure, sans excuses ni prétention. En chemin, ils ont construit un catalogue acclamé par la critique, dont FERAL ROOTS [2019], qui a représenté un point d’orgue créatif et critique, obtenant deux nominations aux GRAMMY® pour le « Meilleur album rock » et la « Meilleure performance rock » pour le single « Too Bad ». Élevant le groupe à un autre niveau, « Do Your Worst » s’est hissé à la première place des radios rock et a été le plus grand succès du groupe à ce jour, avec plus de 60 millions de streams. En plus d’avoir partagé la scène avec Black Sabbath, les Rolling Stones, AC/DC et Guns N’ Roses, le groupe a enflammé des émissions de télévision telles que The Late Late Show with James Corden. En fin de compte, les Rival Sons ne sont pas là pour vous dire exactement ce qu’il faut penser ou ressentir, mais ils vous feront vivre une sacrée aventure si vous les laissez faire. Ce tour de manège se transforme comme jamais auparavant sur leur album complet de 2023, DARKFIGHTER, dont le coup d’envoi est donné par le single « Nobody Wants to Die ».

Rival Sons play rock ‘n’ roll in its purest form without apology or pretense. Along the way, they’ve architected a critically acclaimed catalog, including FERAL ROOTS [2019], which represented a creative and critical high watermark, scoring a pair of GRAMMY® nominations for “Best Rock Album” and “Best Rock Performance” for the single “Too Bad.” Elevating the band to another level, “Do Your Worst” vaulted to #1 at Rock Radio as their biggest hit to date, tallying north of 60 million streams. Beyond sharing stages with everyone from Black Sabbath, The Rolling Stones, AC/DC to Guns N’ Roses, they’ve ignited television shows such as The Late Late Show with James Corden. Ultimately, Rival Sons aren’t here to tell you exactly what to think or what to feel, but they’ll give you one hell of a ride if you let them. That ride twists and turns like never before on their 2023 full-length LP, DARKFIGHTER, kickstarted by the single “Nobody Wants to Die.”

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MUTEK 2023 | Nocturne 2: SAT – Twin Rising, Efe Ce Ele, Paraadiso, Animistic Belief, et plus…

par Laurent Bellemare

Opening Photo By: Frédérique Ménard-Aubin

Pour une seconde nuit, la Société des Arts Technologiques ouvrait ses portes à MUTEK 2023 pour l’événement Nocturne 2, présentant une palette d’artistes électroniques nichés. Avec ses deux espaces de prestations ouverts, les performances se sont enchaînées sans interruption, de sorte qu’il fallait parfois faire des choix déchirants entre l’une et l’autre des salles.

Twin Rising (VJ Isotone)

// Frédérique Ménard-Aubin

À travers son masque orné de chaînes, Twin Rising laissait entendre une voix douce et aiguë, dont la vulnérabilité faisait contraste avec les sonorités souvent rugueuses du registre grave. En effet, malgré une trame toujours harmonique, les basses fréquences onduleuses marquaient un tempo lent et pesant. Dans les moments les plus lourds, on se serait cru devant une performance de dubstep tel que le définissaient les années 2000. Une oreille attentive pouvait également déceler des « caisses claires » synthétiques volontairement asynchrones, créant un effet d’anticipation très efficace. Un équilibre entre pulsation accrocheuse et déconstruction rythmique gardait ainsi le public en haleine, tout comme le visuel hétéroclite projeté par Isotone sur le dôme de la satosphère. Entre déferlements aquatiques et géométrie granuleuse, il n’y avait que la palette multicolore pour s’accrocher à un fil conducteur. Quoi qu’il en soit, ces formes se mariaient très bien avec la musique de Twin Rising, créant une ambiance vaguement mélancolique. Une excellente façon de démarrer la soirée.

Efe Ce Ele

// Nina-Gibelin Souchon

En descendant au rez-de-chaussée, on pouvait tout de suite constater le changement d’atmosphère. Pour la performance de Efe Ce Ele, le ton s’est nettement assombri : pulsation insistante, éclairage stroboscopique, visuel psychédélique et messages politiques explicites. Il y avait des échos de techno et de musique industrielle dans cette trame sonore d’une époque anxiogène. Mélodiquement, la musique évoluait surtout dans le registre grave, avec quelques percées de piano, de percussions et de voix échantillonnées. Le plus souvent, on baignait dans un bourdon complexe où les voix modulaient lentement. Les transitions étaient souvent articulées par superpositions de sections, créant momentanément un passage très dense et dissonant.

Nadia Struiwigh

// Frédérique Ménard-Aubin

De retour dans une Satosphère bondée de monde, l’ambiance créée par Nadia Struiwigh était la première de la soirée à rappeler celle d’un rave. L’expérience était nécessairement plus physique que les autres, la musique de l’artiste hollandaise opérant avec des rythmes toujours en 4/4 et toujours accrocheurs. Des syncopes ajoutaient çà et là de légers échos de drum’n’bass et de breakbeat. Harmoniquement, des accords tenus ou entrants en fondu s’enchaînaient en une progression simple. Ces  dernières étaient couplées avec de courtes cellules mélodiques répétées, créant un contraste de densité rythmique toujours présent. Les textures s’ajoutant à cette base accrocheuse permettaient de maintenir l’intérêt sur le plan sonore, alors que le corps se laissait aisément entraîner par la backbeats continus. Au visuel, les artistes BunBun et Alex Vlair proposaient une composition fort réussie. Motifs spiralés, cercles concentriques et mosaïques circulaires; ces formes s’arrimaient parfaitement avec le dôme de la SAT.


Paraadiso

// Nina-Gibelin Souchon

Composé des artistes TSVI et Seven Orbits, le duo Paraadiso livrait un son beaucoup moins convenu. L’atmosphère était tantôt éthérée et consonante, et tantôt soudainement chaotique et bruitiste. Le  dénominateur commun ici, c’était les rythmes bien calculés pour éviter le prévisible. Les temps forts étaient souvent évités, accentuant plutôt les syncopes. À d’autres moments, des polyrythmies créaient des effets de déphasages très efficaces. Des subdivisions irrégulières venaient à leur tour déstabiliser la construction d’un rythme. De manière générale, les sonorités du duo étaient abstraites, plus près de l’art numérique que de la musique dansante. Cette expérimentation se reflétait également dans les projections, composées d’images microscopiques du monde naturel, lesquelles étaient hautement traitées jusqu’à devenir des textures méconnaissables. Avec une palette sonore riche, le duo Paraadiso offrait une savante performance de « musique pour ne pas danser ».

Amselysen/Racine

// Frédérique Ménard-Aubin

Le duo Amselysen/Racine présentait une musique austère, où tout était rythme et timbre. Pas de mélodie ni repères harmoniques. Qui plus est, la pulsation était noyée dans des syncopes rapides ou des tapis de bass drum rapides. Résolument industriel, ce son rappelait celui d’un Autechre dans ses moments les moins consonants. À l’image de cette musique grise, mais pas moins grisante, le visuel projeté sur le dôme par Diagraf était tout de noir et blanc vêtu. Des stalagmites en origami superposées de poussière d’étoiles se transformaient en nébuleuses de suie. Amselysen et Racine ont su habilement envoûter son public malgré une musique difficile et rigide.

X/O

// Nina-Gibelin Souchon

Déjà passé minuit, x/o montait sur scène pour présenter des morceaux de son excellent album Chaos Butterfly. Cette musique pesante, tout en contraste grâce à un chant rêveur, réinvestissait de nombreux repères musicaux connus. De l’IDM au métal, du dream pop au breakbeat; l’artiste de Vancouver performait de manière convaincante. On regrettait malheureusement une interprétation vocale un peu trop timide, laquelle ne perçait pas dans l’équilibre sonore. Problème technique ou manque d’assurance? Quoi qu’il en soit, la voix n’a pas eu un traitement qui rendait pleinement justice aux compositions, bémol qui s’est quelque peu corrigé vers la fin. Néanmoins, x/o a su captiver son auditoire sans problème, créant une atmosphère sombre augmentée d’un éclairage stroboscopique bleuté et de projections hypnotisantes. On pouvait apprécier des envolées noise presque shoegaze illustrées par des personnages dessinés à la japonaise. En somme, x/o a fait vivre un moment de catharsis aussi lourd qu’apaisant, avec une montée d’intensité bien contrôlée d’une pièce à l’autre.

// Frédérique Ménard-Aubin

D’emblée, Kyoka proposait une musique presque entièrement inharmonique, axée sur la plénitude de ses échantillons sonores et l’insistance de ses rythmes. Le début de la performance n’était pratiquement coloré que par les projections somme toute très cubistes de BunBun et Alex Vlair. Pourtant, dans un moment d’apesanteur soudain, toute trace de rythme s’est estompée pour laisser place à un long passage atmosphérique et harmonique. Il s’agissait là d’un réel vent de fraîcheur, dans une soirée où la pulsation continue était reine. Une musique rythmée, mais plus nuancée et avec de nouveaux éléments mélodique, a ensuite émergé de cette accalmie, bouclant une séquence de variations euphorisantes.

Animistic Beliefs

// Nina-Gibelin Souchon

Que leur apparition sur scène soit programmée aux petites heures importait peu à Animistic Beliefs. Le duo a vraiment transformé la SAT en fête nocturne, enivrant le parterre d’une pulsation incessante et de sonorités psychédéliques empilées les unes sur les autres. Leur musique expérimentale est générée en temps réel par un travail de synthétiseurs modulaires qui ne fait pas dans la dentelle. Le son était dense, le son était fort, et les sifflements rugueux aigus prenaient d’assaut les sens tout autant que les basses fréquences tonitruantes. La musique du duo était parsemée de sonorités intrigantes, des échantillons aux élans vocaux déclamés comme une chanteuse punk s’époumonerait dans un porte-voix. Il est dit qu’Animistic Belief incorpore des influences sud-est asiatiques dans leur son, échantillonnant notamment de la poésie vietnamienne et du totobuang, carillon de gongs des îles Moluques en Indonésie. Ce n’est toutefois pas le genre de nuances qu’on aurait pu percevoir sur le vif tant le duo a cassé la baraque avec son spectacle. Une découverte qui donne envie d’aller écouter leur album MERDEKA (indépendance en indonésien).

Eƨƨe Ran

// Frédérique Ménard-Aubin

Voilà un autre cas où la tonalité était bien peu présente. Alternant une pulsation effrénée à des rythmes syncopés puissants, Eƨƨe Ran avait la tâche ingrate de clôturer une soirée haute en stimulations.  La formule de l’artiste aurait pu rester un peu drabe n’eut-ce été des nombreux écarts de conduite. Le montréalais n’hésitait pas à détourner son tapis rythmique en improvisant un passage bruitiste évoquant des sonorités de vocoder inintelligibles, ou en étirant ou compressant momentanément le tempo. Tout était dans le travail de texture. Autrement, la musique partageait cette froideur industrielle, commune à de nombreux artistes de la soirée, dans laquelle bruit blanc est davantage la norme que note de musique. De manière peut-être un peu aléatoire, les images pointillistes de structures moléculaires et de nébuleuses spatiales s’intercalaient avec des paysages désertiques et rocheux, le tout créant une atmosphère d’abandon presque nihiliste à la danse et aux décibels de trop. La soirée s’est finalement terminée sur un rallentando et un decrescendo vers le néant.

ambient / expérimental / techno

MUTEK : A/Visions 1

par Rédaction PAN M 360

Kyoka & Shohei Fujimoto

Après une première collaboration en 2020 avec le projet density compression, l’artiste sonore et productrice Kyoka et l’artiste médiatique Shohei Fujimoto s’associent à nouveau et livrent une performance hypnotique.

Having first collaborated in 2020 with the project density compression, sound artist and producer Kyoka and media artist Shohei Fujimoto teamed up once more with this hypnotic live set.

Alexis Langevin-Tétrault & Guillaume Côté

L’artiste interdisciplinaire montréalais Alexis Langevin-Tétrault intègre dans sa pratique la composition musicale, les technologies numériques, les arts visuels et la performance. 

L’artiste sonore Guillaume Côté explore les dynamiques territoriales, linguistiques et sociales du Québec en combinant différents matériaux sonores. Sa recherche artistique se concentre sur la rencontre de l’Autre à travers une musique narrative ou informative, ainsi que sur l’abstraction offerte par les systèmes modulaires. 

Montréal interdisciplinary artist Alexis Langevin-Tétrault‘s practice combines musical composition, digital technologies, visual arts and performance.

Sound artist Guillaume Côté explores Québec’s territorial, linguistic and social dynamics through a mixture of concrete, synthetic and vocal materials. His artistic pursuit focuses not only on the encounter with the Other through narrative or informative music, but also on the abstraction induced by modular systems. 

Alessandro Cortini & Marco Ciceri

Les performances live d’Alessandro Cortini plongent l’auditoire dans un tourbillon de dynamiques émotionnelles au rendu complexe, où il maximise de manière experte les limites de la musique électronique contemporaine et arrive à extraire une émotion humaine du bruit synthétisé. En utilisant des murs d’équipements analogiques, le patchwork sonore de Cortini est tout autant porteur d’espoir que menaçant.

Alessandro Cortini’s live performances propel the audience into a whirlwind of intricately-rendered emotional dynamics, expertly pushing the limits of contemporary electronic music and extracting unabashedly human emotions out of synthesized noises. Born out of walls of analog equipment, Cortini’s sonic patchwork is as hopeful as it is menacing.

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techno expérimentale

MUTEK : Métropolis 1

par Rédaction PAN M 360

La série Métropolis se consacre aux formes plus rythmées et envoûtantes de musique électronique avec une scénographie dynamique. Les deux soirées sont les meilleures options pour en profiter jusqu’à l’aube tout en satisfaisant sa curiosité artistique : le vendredi soir est dédié à la musique techno alors que le samedi s’inspire des sonorités électro et house.

The Métropolis series is dedicated to the more rhythmic and spellbinding forms of electronic music, with a dynamic scenography. The two evenings are the best way to enjoy it until dawn while satisfying your artistic curiosity: Friday night is dedicated to techno music, while Saturday is inspired by electro and house sounds.

SKY H1 & Mika Oki 

L’artiste sonore belge SKY H1 transcende les genres avec ses productions atmosphériques. Elle a rapidement conquis la scène musicale avec ses premiers EPs parus sur Creamcake et Codes, le sous-label de PAN. Son dernier album Azure, sorti sur AD93 en décembre 2021, est un témoignage de sa maîtrise artistique. L’album offre une fusion délicate d’expériences, de formes et de fonctions, donnant vie à un monde musical riche et ambitieux. Chaque piste transporte l’auditeur·trice entre les sphères célestes et la terre ferme, avec des basses puissantes et des mélodies captivantes. Chaque composition est une invitation à explorer les frontières de la musique électronique et à plonger dans un voyage sonore captivant. Son talent et sa créativité inépuisable en font une artiste à part entière dans le paysage musical contemporain.

Belgian sound artist SKY H1 transcends genres with her atmospheric productions. She quickly conquered the music scene with her first EPs released on Creamcake and Codes, PAN’s sub-label. Her latest album Azure, released on AD93 in December 2021, is a testament to her artistic mastery. The album offers a delicate fusion of experience, form and function, giving life to a rich and ambitious musical world. Each track transports the listener between celestial spheres and terra firma, with powerful basses and captivating melodies. Each composition is an invitation to explore the frontiers of electronic music and plunge into a captivating sonic journey. Her talent and inexhaustible creativity make her an artist in her own right on the contemporary music scene.

.VRIL

Les ambiances sonores et visuelles occupent une place centrale dans le travail de .VRIL, qui accorde une importance particulière à l’atmosphère qui en émane. Ses productions, caractérisées par des mélodies envoûtantes et une ligne de basse sombre, offrent des sets indéniablement dansants, qui ont résonné pour la première fois au Berghain en 2011. Sorti en 2014, son album Torus est devenu une référence de la dub techno grâce à la réinterprétation du style avec des notes plus expérimentales et ambient, allant des rythmes de la techno aux nappes musicales produites par un synthétiseur à table d’ondes. Son dernier album solo, Animist, sorti en mars 2023 sur Delsin Records/Amsterdam, est le fruit d’un assemblage précis de textures sonores industrielles et de rythmes répétitifs aux résonances dub. Cette variété de sonorités que .VRIL n’a de cesse de cultiver ainsi que l’attention qu’il porte à ses arrangements constituent son style unique et visionnaire.

Sound and visual ambience play a central role in .VRIL’s work, with a particular emphasis on atmosphere. His productions, characterized by haunting melodies and a dark bass line, offer undeniably danceable sets, which first resonated at the Berghain in 2011. Released in 2014, his album Torus became a dub techno benchmark thanks to its reinterpretation of the style with more experimental and ambient notes, ranging from techno rhythms to musical layers produced by a wavetable synthesizer. His latest solo album, Animist, released in March 2023 on Delsin Records/Amsterdam, is the fruit of a precise assembly of industrial sound textures and repetitive rhythms with dub resonances. VRIL’s unique, visionary style is the result of the variety of sounds he constantly cultivates and the attention he pays to his arrangements.

 E-Saggila

Depuis son studio à Toronto, la DJ et productrice E-Saggila génère des compositions éclatées qui réunissent subrepticement l’intensité rythmique de la musique industrielle et les stratégies explosives de la musique de club. Ces trames profondément émotives, aux tonalités ténébreuses, cherchent à nous éveiller de notre hébétude numérique. Persuadée que les itérations musicales les plus abstraites et extrêmes influencent la culture entourant la musique de danse, E-Saggila en adopte l’éthos DIY qu’elle insuffle au cœur de la techno contemporaine.

From her studio in Toronto, DJ and producer E-Saggila generates splintered compositions that surreptitiously bring together the rhythmic intensity of industrial music and the explosive strategies of club music. These deeply emotive, tenebrously toned frames seek to awaken us from our digital daze. Convinced that the most abstract and extreme musical iterations influence the culture surrounding dance music, E-Saggila adopts the DIY ethos and infuses it into the heart of contemporary techno.

SYNC (AtomTM & Peter Van Hoesen)

Peter van Hoesen est un producteur de musique électronique, artiste de scène et artiste audiovisuel belge basé à Berlin. Ayant grandi à Anvers, il s’est intéressé à l’EBM et au New Beat avant d’explorer d’autres formes de musique en dehors de la techno. Il a créé le collectif Foton et s’est plongé dans la musique expérimentale, sortant son premier album sous le pseudonyme Object en 2001. En 2002, il sort 1025 sous le nom de RM, en collaboration avec Jeroen Baekelandt. Il a ensuite élargi ses intérêts musicaux en explorant la drum and bass et le dubstep, avant de revenir à la techno en 2006 avec l’EP Increments. Tout au long de sa carrière, Van Hoesen a lancé des labels tels que Foton, Time To Express et Center 91, et est cofondateur d’Archives Intérieures. Outre sa collaboration avec Atom™ pour le projet SYNC., il a également collaboré avec Yves De Mey sous le nom de Sendai, produisant de la musique axée sur l’exploration sonore contemporaine. Van Hoesen est connu pour son approche abstraite et basse-heavy de la techno; il a remixé de nombreux artistes et a composé de la musique pour la danse contemporaine. Il a également créé des installations et des festivals multidisciplinaires avec le collectif Foton. Depuis 2020, il a relancé son travail de création audiovisuelle en solo; sa présence artistique s’étend ainsi à différentes plateformes, créant une expérience musicale unique à chaque fois.

Peter van Hoesen is a Berlin-based Belgian electronic music producer, performance artist and audiovisual artist. Growing up in Antwerp, he became interested in EBM and New Beat before exploring other forms of music outside techno. He founded the Foton collective and immersed himself in experimental music, releasing his first album under the pseudonym Object in 2001. In 2002, he released 1025 under the name RM, in collaboration with Jeroen Baekelandt. He then broadened his musical interests by exploring drum and bass and dubstep, before returning to techno in 2006 with the Increments EP. Throughout his career, Van Hoesen has launched labels such as Foton, Time To Express and Center 91, and is co-founder of Archives Intérieures. In addition to his collaboration with Atom™ on the SYNC. project, he has also collaborated with Yves De Mey under the name Sendai, producing music focused on contemporary sound exploration. Van Hoesen is known for his abstract, bass-heavy approach to techno; he has remixed numerous artists and composed music for contemporary dance. He has also created multidisciplinary installations and festivals with the Foton collective. Since 2020, he has relaunched his solo audiovisual creation work; his artistic presence thus extends to different platforms, creating a unique musical experience every time.

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techno expérimentale

MUTEK : Nocturne 3

par Rédaction PAN M 360

La série Nocturne se déroule exclusivement à la SAT cette année avec une expérience augmentée le jeudi et le dimanche puisque les performances seront présentées sur deux étages, à la fois à l’espace SAT et sous le dôme de la Satosphère. Au programme, des créations novatrices qui réinventent les musiques électroniques, que ce soit avec des technologies avant-gardistes ou avec des instruments atypiques, le tout accompagné d’images fascinantes.

The Nocturne series takes place exclusively at the SAT this year, with an enhanced experience on Thursday and Sunday as performances are presented on two floors, both in the SAT space and under the Satosphère dome. The program features innovative creations that reinvent electronic music, whether with avant-garde technologies or atypical instruments, all accompanied by fascinating images.

Les artistes présents: Outro — Intemperie | upsammy & Jonathan Castro — Germs in a Population of Buildings | Nick León & Kaminska | Halina Rice  — New Worlds | Quan & D.B.Y & Line Katcho

Outro

Outro est le projet musical du producteur et compositeur argentin Juan Barallobres, basé en Patagonie. Outro allie piano, synthétiseurs et field recording afin de créer des paysages sonores de musique électronique expérimentale à saveur dance. Au cœur de son processus, se trouve l’interaction entre musique, art sonore, art visuel, cinéma et performance. Agissant comme un collectionneur, Outro recueille les sons de personnes qu’il rencontre et des lieux qu’il traverse, puis les met en dialogue avec sa propre musique. Barallobres produit également la musique d’autres musicien·ne·s grâce à El Sello Rojo, une compagnie qu’il a fondée qui agit en tant que compagnie de disques et de série de résidences créatives. Il a participé à plusieurs évènements tels que Ted X Río de la Plata, Ciudad Emergente Festival et BAFICI (Buenos Aires Cinema Festival).

Outro is the musical project of Patagonia-based Argentine producer and composer Juan Barallobres. Outro combines piano, synthesizers and field recording to create soundscapes of experimental electronic music with a dance flavor. At the heart of his process is the interplay between music, sound art, visual art, cinema and performance. Acting like a collector, Outro gathers sounds from people he meets and places he passes through, then puts them into dialogue with his own music. Barallobres also produces the music of other musicians through El Sello Rojo, a company he founded that acts as a record label and creative residency series. He has participated in several events such as Ted X Río de la Plata, Ciudad Emergente Festival and BAFICI (Buenos Aires Cinema Festival).

upsammy & Jonathan Castro

DJ, productrice et artiste multidisciplinaire néerlandaise, upsammy (Thessa Torsing) génère des espaces interstitiels savamment construits où se côtoient, paradoxalement, confort et désolation. Reflets de sa facilité à élaborer des mélodies cristallines et des rythmes recherchés, les compositions musicales de upsammy traduisent un sentiment d’infinité et de spatialité. Elles oscillent entre différentes échelles de temps tout en retenant les échos distants d’une nature aux sonorités numérisées. Son approche audacieuse et narrative à la composition se traduit également dans ses DJ sets, lesquels puisent autant dans la musique électro psychédélique que le drum and bass et la techno expérimentales. Fascinée par les rythmes et les propriétés vibratoires de son environnement, upsammy a poursuivi des études en technologies de l’image et des médias à la Utrecht University of the Arts. En tant qu’artiste multidisciplinaire, elle explore les interactions entre le son, la photographie et la vidéo; explorations qui influencent, réciproquement, sa production musicale.

Dutch DJ, producer and multidisciplinary artist upsammy (Thessa Torsing) creates skilfully constructed interstitial spaces where comfort and desolation paradoxically meet. Reflecting her facility for crafting crystalline melodies and intricate rhythms, upsammy’s musical compositions convey a sense of infinity and spatiality. They oscillate between different time scales while retaining the distant echoes of nature’s digitized sounds. Her bold, narrative approach to composition is also reflected in her DJ sets, which draw as much on psychedelic electro music as experimental drum and bass and techno. Fascinated by the rhythms and vibratory properties of her environment, upsammy studied image and media technology at the Utrecht University of the Arts. As a multidisciplinary artist, she explores the interactions between sound, photography and video, which in turn influence her musical production.

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ambient / deep house / électronique / expérimental

MUTEK : Expérience 4 – Anatohl, StMichel, Hellgrammite, AAAA et Eris Drew

par Rédaction PAN M 360

Anatohl est le nom d’artiste du producteur de musique électronique, guitariste et DJ français Anatole Michaud. Désormais basé à Montréal, il est aussi co-gérant de Kizi Garden Records.

Anatohl is the stage name of French electronic music producer, guitarist and DJ Anatole Michaud. Now based in Montréal, he also co-manages Kizi Garden Records

StMichel fait son retour sur scène, cette fois accompagné de synthétiseurs, pour présenter une version live de son album Données Sensibles. Au cours de cette performance, il explore les diverses nuances de sa musique électronique, envoûtant le public avec une techno magnétique, des textures synthétiques et des sonorités house champ-gauche.

Accompanied by an array of synths, StMichel returns to the limelight to present a live version of his acclaimed album Données Sensibles. Throughout this performance, he’ll explore the many nuances of his signature brand of electronic music, mesmerizing the audience with enthralling Techno, synthetic textures and leftfield House sounds.

Hellgrammite travaille sur sa musique depuis plus de cinq ans, développant un son unique en utilisant des instruments digitaux et analogues tels que des synthétiseurs, des samplers et des instruments électroniques modifiés.

Hellgrammite have been working on music for over five years, developing their unique sound using both digital and analog hardware such as synthesizers, samplers and circuit-bent electronics.

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ambient / breakbeat / électronique / expérimental

MUTEK : Play 2 – Ura et Nadia Struiwigh

par Rédaction PAN M 360

Ura

Ura est le principal alias du producteur de musique électronique canadien Zac MacArthur. Bien que ses productions précédentes participent de la scène expérimentale/électronique/ambient, ses compositions n’adhèrent pas à un style ou à un genre défini. Son approche idiosyncrasique au son évolue avec fluidité entre des influences minutieusement sélectionnées, créant ainsi des compositions uniques, et pourtant familières, qui reflètent une compréhension aiguë de la musicalité.

Ura is the primary alias of Canadian electronic music producer Zac MacArthur. Ura’s previous releases have situated him within the experimental/electronic/ambient scene, however his productions do not strictly adhere to style or genre. Ura’s idiosyncratic sound moves fluidly between obsessively curated influences to create unique yet familiar compositions with a strong sense of musicality.

Nadia Struiwigh

La pratique de Nadia Struiwigh est bien ancrée dans sa vie de tous les jours. Depuis 2009, l’artiste néerlandaise s’est bâtie un corpus de pièces documentant ses états et inspirations du moment, grâce à des sessions d’enregistrement quotidiennes. Le processus donne à son travail une sensation d’intimité et de spontanéité. 

Nadia Struiwigh‘s practice is deeply rooted in her daily life. Since 2009, the Dutch musician has, through daily recording sessions, built a corpus of songs that reflected her changing moods and inspirations. Her process taints her work with a sense of closeness and spontaneity, as you imagine the ebb and flow of her emotions and the various life events seeping through her improvisations like a poetic life distillate.  On imagine les marées émotionnelles et les divers aléas de la vie s’immisçant dans ses improvisations comme un concentré de vie poétique. 

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électro / techno expérimentale

MUTEK : Satosphère 3

par Rédaction PAN M 360

À l’occasion de sa 24e édition, le Festival MUTEK est de retour dans le dôme de la Société des arts technologiques [SAT] pour la Série Satosphère, un programme d’œuvres et performances immersives explorant de nouveaux territoires conceptuels et sensoriels.

Au programme: une exploration de la dualité entre l’analogique et le numérique (Metaract); un voyage surnaturel pour redécouvrir la transcendance de la nature (Iwakura); une immersion dans un rituel sacré d’union spirituelle (Union); une ouverture vers un monde spatio-temporel inclusif (I want to leave this Earth behind); et une expérience sensorielle autour de la physique quantique (Entanglement).

For its 24th edition, the MUTEK Festival returns to the dome of the Society for Arts and Technology [SAT] for the Satosphère Series, a program of immersive works and performances exploring new conceptual and sensory territories.

On the program: an exploration of the duality between analog and digital (Metaract); a supernatural journey to rediscover the transcendence of nature (Iwakura); immersion in a sacred ritual of spiritual union (Union); an opening onto an inclusive space-time world (I want to leave this Earth behind); and a sensory experience based on quantum physics (Entanglement).

Stefana Fratila & Diana Lynn VanderMeulen

Stefana Fratila est une artiste, compositrice et conceptrice sonore d’origine roumaine basée à Toronto au Canada. Elle est également DJ et cofondatrice du collectif Crip Rave™, une plateforme événementielle mettant de l’avant et priorisant les personnes “Crip, handicapé·e, sourd·e, fou·folle et malade” [formulations fournies par l’auteure] au sein d’espaces rave accessibles et sécuritaires. Elle a créé Sononaut, une collection de 8 plug-ins VST open-source reproduisant les conditions atmosphériques des planètes de notre système solaire, en collaboration avec des scientifiques de la NASA et Jen Kutler. Elle a exposé son travail et performé dans le monde entier, notamment au MoMA et à e-flux (New York, États-Unis), à Ars Electronica (Linz, Autriche) et au Symposium international sur l’art électronique (Paris, France). Elle a également remporté le Canadian Screen Award pour le meilleur montage sonore (2022) et ses trames sonores ont été présentées au Festival international du film de Toronto, au New York Film Festival, au Festival du nouveau cinéma de Montréal, au Centre Pompidou et à la Biennale de Vienne.

Diana Lynn VanderMeulen est une artiste multidisciplinaire qui réside et travaille à Toronto, au Canada. Sa pratique artistique se situe à la croisée des médias analogiques et numériques, avec une focalisation sur la réalité étendue et l’utilisation cyclique des matériaux, avec l’intention de créer des environnements expansifs et multisensoriels. Son projet en réalité étendue intitulé A Boundless and Radiant Aura a récemment été présenté en avant-première avec Debaser à la SAW Gallery d’Ottawa, ainsi qu’à la galerie Toutoune de Toronto. Parmi ses œuvres récentes figure une exposition en solo, à la fois physique et virtuelle, intitulée « Shimmer of a Petal, Now a Mountain Stream », réalisée en collaboration avec Sky Fine Foods & ArtGate VR. Elle a également créé et auto-édité l’application en réalité augmentée « Swampy GoGo », qui étend les réalités numériques à partir d’une série de paysages en techniques mixtes en 2D. En plus de sa collaboration avec Sky Fine Foods, VanderMeulen a participé à de nombreux projets publics et initiatives DIY. Elle a exposé ses œuvres à l’AGO, à l’Ambassade du Canada à Tokyo (Japon), au CADAF Paris, au Musée Gardiner et à l’Idea Exchange.

I want to leave this Earth behind est une performance immersive A/V en direct, spécialement formatée pour le système sonore multicanal de Satosphère et les projecteurs à 360 degrés. La performance est centrée sur l’exploration de l’espace, les réalités spéculatives et fictives et la futurité Crip, engageant le public dans un exercice immersif d’imagination d’atmosphères interplanétaires et sci-fantastiques – des conditions qui sont intrinsèquement invivables, irrespirables, convertissant tous les corps-esprits humains en corps-handicapés.

Stefana Fratila is a Romanian-born artist, composer and sound designer based in Toronto, Canada. She is also a DJ and co-founder of the Crip Rave™ collective, an event platform featuring and prioritizing « Crip, disabled, deaf, crazy and sick » people [wording supplied by author] within accessible and safe rave spaces. She created Sononaut, a collection of 8 open-source VST plug-ins reproducing the atmospheric conditions of the planets in our solar system, in collaboration with NASA scientists and Jen Kutler. She has exhibited and performed worldwide, including at MoMA and e-flux (New York, USA), Ars Electronica (Linz, Austria) and the International Symposium on Electronic Art (Paris, France). She has also won the Canadian Screen Award for Best Sound Editing (2022), and her soundtracks have been presented at the Toronto International Film Festival, the New York Film Festival, the Festival du nouveau cinéma de Montréal, the Centre Pompidou and the Vienna Biennale.

Diana Lynn VanderMeulen is a multidisciplinary artist living and working in Toronto, Canada. Her artistic practice lies at the crossroads of analog and digital media, with a focus on extended reality and the cyclical use of materials, with the intention of creating expansive, multisensory environments. His extended-reality project A Boundless and Radiant Aura recently premiered with Debaser at Ottawa’s SAW Gallery, as well as at Toronto’s Toutoune Gallery. Recent works include a solo exhibition, both physical and virtual, entitled « Shimmer of a Petal, Now a Mountain Stream », produced in collaboration with Sky Fine Foods & ArtGate VR. She also created and self-published the augmented reality app « Swampy GoGo », which extends digital realities from a series of 2D mixed media landscapes. In addition to her collaboration with Sky Fine Foods, VanderMeulen has participated in numerous public projects and DIY initiatives. She has exhibited her work at AGO, the Canadian Embassy in Tokyo (Japan), CADAF Paris, the Gardiner Museum and Idea Exchange.

I want to leave this Earth behind is an immersive live A/V performance, specially formatted for Satosphère’s multi-channel sound system and 360-degree projectors. The performance focuses on space exploration, speculative and fictional realities and Crip futurism, engaging the audience in an immersive exercise in imagining interplanetary and sci-fantasy atmospheres – conditions that are inherently unlivable, irrespirable, converting all human body-minds into disabled bodies.

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rock / rock psychédélique / soul

Elegance On A Nudist Beach : Lancement d’album à la Casa del Popolo

par Rédaction PAN M 360

Elegance On a Nudist Beach est le premier album éponyme enregistré par Dom Hemalas, un multi-instrumentiste libano-canadien basé à Montréal. Il a écrit et interprété tous les instruments et les voix, et a mixé et masterisé l’album tout seul. Pourquoi ? Parce qu’il voulait relever le défi !

Alors que l’environnement mondial changeait au début de la pandémie, Dom a décidé de transformer la crise en opportunité et d’enregistrer les chansons qu’il avait écrites dans le passé et plus récemment, permettant ainsi à son amour du processus créatif et de la production musicale de briller pleinement pour que le monde entier puisse le voir.

Elegance On a Nudist Beach is the self-titled debut album effort recorded by Dom Hemalas, a Lebanese Canadian multi-instrumentalist based in Montreal. He wrote and performed all the instrumentals and vocals and mixed and mastered the album on his own. Why? He was excited by the challenge!

As the global environment shifted at the onset of the pandemic, Dom decided to turn crisis into opportunity and record the songs he’d written in the past and in more recent times, allowing his love of the creative process and music production to shine fully for the whole world to see.

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psychédélique / rock / surf

Ocean Alley au Théâtre Beanfield

par Rédaction PAN M 360

Ocean Alley, le groupe de rock psychédélique-surf adoré de l’Australie, a passé la dernière décennie à se créer une voie unique en tant que groupe fièrement indépendant, leur vision et leur son étant guidés uniquement par leur instinct et leur passion. Le groupe a débuté à la troisième place du classement des albums ARIA avec son troisième album Lonely Diamond (2020), qui a été nommé par les ARIA et qui a reçu des critiques quatre étoiles de la part de NME Australia et de Rolling Stone Australia. L’album fait suite au succès de Chiaroscuro en 2018, qui a propulsé le groupe sur le devant de la scène nationale, avec le single  » Confidence « , doublement vendu en platine, qui s’est hissé à la première place du Hottest 100 de triple j en 2018.

Australia’s beloved psychedelic-surf-rockers Ocean Alley have spent the past decade creating a unique lane for themselves as a proudly independent band, their vision and sound guided solely by their instinct and passion. The band debuted at #3 on the ARIA Album Chart with their ARIA-nominated third album Lonely Diamond (2020), garnering four star reviews from the likes of NME Australia and Rolling Stone Australia. The album followed the success of 2018’s Chiaroscuro which propelled the band into national prominence with the double platinum-selling single ‘Confidence’ taking out #1 in triple j’s Hottest 100 of 2018.

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