classique occidental

Prix du violon d’or 2024-2025 | Les finalistes dévoilés

par Alexandre Villemaire

Alors que la pluie, le vent et le froid s’abattaient dans la soirée du 11 décembre, une petite foule s’était amassée, bravant les intempéries pour venir entendre et voir se déployer le jeu instrumental des six demi-finalistes de cette édition du Prix du violon d’or.

Au terme de la ronde de demi-finale, ce sont les violonistes Jueun Lee, Joey Manchin et Justin Saulnier qui ont été recommandés par le jury pour passer à l’ultime ronde qui se déroulera le vendredi 13 décembre.

Leurs performances ont respectivement mis en relief des qualités de jeu, d’interprétation et de maîtrise technique dans des programmes diversifiés aux dynamiques contrastantes. Originaire de la Corée du Sud, Jueun Lee, accompagnée au piano par Itamar Prag, a entraîné l’auditoire dans l’univers étincelant de Mozart avec la Sonate pour violon et piano n22 et dans le monde folklorique d’Edvard Grieg avec la Sonate pour violon no 2 en sol majeur. En plus d’un son clair et d’une articulation précise, c’est la présence scénique et l’énergie de la jeune interprète de même que la complicité apparente avec son pianiste qui a capté l’attention.

Joey Manchin a offert une interprétation sentie et soignée du deuxième mouvement de la Sonate pour piano n2 en la majeur de Beethoven, de la Sonate pour violon seul n2 de Paul Hindemith et des deux premiers mouvements de la Sonate en la majeur de César Franck. Le dialogue intimiste entre le piano et le violon dans l’œuvre de Beethoven a mis en valeur une pureté de son et une clarté des lignes que s’échangent les deux instrumentistes. Plongeant l’auditoire dans une esthétique complètement différente, la sonate de Hindemith était truffée de lignes chromatiques et de différentes techniques de jeu dont Manchin a su faire la démonstration. Dans la sonate de Franck, accompagnée par Veola Sun, il a exprimé dans les sonorités vaporeuses de l’œuvre un contrôle franc des différentes dynamiques, passant de lignes langoureuses à des passages animés et vifs.

Justin Saulnier a quant à lui brillé en mettant de l’avant des lignes pures et un discours musical limpide dans la Sonatine en ré majeur de Schubert, alors que le court Caprice no 17 en mi bémol majeur de Paganini, avec ses traits violonistiques véloces, a mis en valeur sa maîtrise technique. Il a par ailleurs été le seul des demi-finalistes qui proposait dans son programme deux pièces de compositeur·ices contemporain, soit la pièce Chant d’Ana Sokolovic et le troisième de la Sonate pour violon et piano du compositeur et chef d’orchestre Dinuk Wijeratne. La présentation de ce type de répertoire, aux antipodes de la majorité des œuvres que nous avons entendues durant la soirée, a apporté une dose de variété bienvenue en plus de démontrer les capacités de Saulnier dans ce type de langage et de discours musical où il était appuyé par Gaspard Tanguay-Labrosse.

Les trois compétiteurs qui n’ont pas été retenus n’ont pas à rougir de leur performance. L’altiste Alexander Beggs nous a fait forte impression avec un son chaleureux, boisé et d’une grande stabilité. Son programme, composé du Divertimento en ré majeur de Franz Joseph Haydn – dans un arrangement de Gregor Piatigorsky –, et de la Sonate pour alto et piano de Rebecca Clarke, est celui qui était esthétiquement le plus introspectif. Cela a permis de mettre en valeur sa musicalité, mais lui a peut-être desservi au niveau de la virtuosité et des contrastes. La violoniste américano-japonaise Satoka Abo a misé sur un programme où primait la virtuosité technique. Ses prestations de la Sonatensatz de Brahms et de la Carmen-Fantaisie de Franz Waxman ont été des moments de hautes voltiges, mais qui à quelques endroits manquaient de précision. Le pétillant premier mouvement de la Sonate en si bémol majeur de Mozart et la chaleureuse Romance d’Amy Beach ont apporté contrastes et apaisement à son programme explosif. Finalement, le violoncelliste François Lamontagne a offert une performance contrastante avec un extrait de la Sonate pour violoncelle n3 de Beethoven et de la Suite pour violoncelle seul de Gaspar Cassado, qui était d’une belle intensité, mais qui aurait pu être davantage dansante.

La finale du Prix du violon d’or 2024-2025 aura lieu le vendredi 13 décembre à 19h à la salle Tanna Schulich.

ENTRÉE LIBRE

Pour visionner la retransmission web, cliquez ici

classique occidental

Schulich | Horatio Quartet remporte le Concours de musique de chambre 2024-2025

par Judith Hamel

Après quatre vibrantes performances des ensembles finalistes, le Horatio Quartet a remporté le grand prix du concours annuel de musique de chambre d’École de musique Schulich. Les musiciens remportent donc une résidence à l’Université Mozarteum à Salzbourg ainsi qu’une performance au Centre canadien d’architecture dans le cadre de la série Bon-Pasteur de Schulich. 

La finale a eu lieu au Tanna Schulich Hall ainsi qu’en diffusion en direct. Le jury de cette étape était constitué de Catherine Cosbey, Sara Laimon, Jacqueline Leclair et David Stewart. 

C’est l’ensemble Trio At Work, composé d’Abigail Sunde au violon, Conrad Sobieraj au violoncelle et Jisu Yeum au piano, qui a ouvert la soirée avec l’Allegro du Trio pour violon, violoncelle et piano no 3 de Mozart. Leur interprétation, d’une belle légèreté, nous a plongée dans l’élégance et la clarté de Mozart. Dans le Trio pour violon, violoncelle et piano no 1 de Mendelssohn qui a suivi, une certaine rigidité se faisait sentir par moments, privant parfois l’interprétation d’une vulnérabilité, mais les points culminants étaient bien maîtrisés musicalement. Les articulations nettes et les nuances justes ont démontré leur grande maîtrise technique. 

Le deuxième ensemble à se produire, le Lyra Quartet, regroupait Lucy Nemeth et Jessica Tovey aux violons, Hudson Maness à l’alto, et Ellamay Mantie au violoncelle. Dès les premières mesures de l’Allegro du Quatuor à cordes n2 en fa majeur, op. 77 de Haydn, leur cohésion s’est présentée avec évidence. Le placement en demi-cercle propre aux quatuors à cordes certes, favorise une communication visuelle et gestuelle fluide. Tout de même, malgré ce certain avantage, chaque mouvement semblait naturellement amplifié par l’autre, nous donnant l’impression qu’iels respiraient d’un même souffle. Puis, leur performance a culminé avec le Quatuor à cordes no 3 en fa majeur, op. 73 de Chostakovitch. Tour à tour porteurs d’innocence et de gravité, iels ont su exploiter tout le potentiel dynamique de cette œuvre. Leurs phrasés impeccables et leur justesse, tant sur le plan de l’intonation que de l’émotion, ont offert un moment d’une intensité rare, à la fois rigoureux et profondément humain.

Après l’entracte, le Horatio Quartet, composé de Justin Saulnier et Joey Machin aux violons, Alex Beggs à l’alto et Gabriel Vincent au violoncelle, a choisi d’interpréter le Quatuor à cordes en ré majeur no 4, op. 20 de Haydn. Dès les premiers traits, leur précision exemplaire et leur solidité se sont imposées. Le premier violon, porté par Justin Saulnier, a brillamment soutenu son rôle prédominant tout au long de l’œuvre, insufflant un dynamisme constant à l’ensemble. Leur interprétation s’est poursuivie avec le premier mouvement du Quatuor à cordes en sol mineur, op. 10 de Debussy où ils ont fait preuve de sensibilité et de contrastes expressifs. 

La soirée s’est conclue avec le Trio Alexa, composé de Joseph Tsao au violon, Alexander Lewis au violoncelle et Chris Peng au piano. Leur prestation a débuté avec le premier mouvement du Trio pour violon, violoncelle et piano no 1 en ré majeur, op. 70 de Beethoven où le piano a su suggérer une douceur à l’ensemble. Ils ont ensuite interprété le Trio pour violon, violoncelle et piano en sol mineur, op.15 de Smetana, qui s’ouvre avec un solo de violon poignant suivi de l’entrée du piano qui apporte profondeur et nuances. Cette œuvre est remarquablement équilibrée : elle offre à chacun·e une voix individuelle permettant de faire briller son instrument et sa musicalité propre. Leur interprétation respirait, exaltant les émotions intenses et vibrantes de cette œuvre.

jazz

Récital de maîtrise en batterie jazz à la Salle Tanna Schulich

par Rédaction PAN M 360

Interprétation : Valerie Lacombe

Classes de Darrell Green, Kevin Dean

ENTRÉE LIBRE!

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classique

Récital de baccalauréat en chant à la Salle Tanna-Schulich

par Rédaction PAN M 360

Interprétation : Finuala Cree, soprano

Classe de A. Burmeister

ENTRÉE LIBRE!

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jazz

Récital de baccalauréat en saxophone jazz à la Salle Tanna Schulich

par Rédaction PAN M 360

Interprétation : Alexandre Colas-Jeffery

Classe d’André Leroux

ENTRÉE LIBRE!
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Asie du Sud

Ensemble de Tabla de McGill à la Salle Tanna Schulich

par Rédaction PAN M 360

Shaun Mativetsky, coordinateur

ENTRÉE LIBRE!

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jazz

Récital de doctorat de saxophone ténor jazz à la Salle Tanna Schulich

par Rédaction PAN M 360

Interprétation : Jonathan Lindhorst, saxophone ténor jazz

Classe de John Hollenbeck

ENTRÉE LIBRE!

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classique

Intermezzo | Concert du prix de composition Luba Zuk pour duo de pianos à la Salle Tanna Schulich

par Rédaction PAN M 360

Concert du prix de composition Luba Zuk pour duo de pianos

Nora Popescu, Otto Popescu, pianos

LILY KOSLOW (lauréate 2021-2022) The Chiaroscurist: Five Contrasts for Pitch Black Night
ZUOSHENG JIN (lauréat 2020-2021) Empty Harbor, Reddish Sea
SERGEI RACHMANINOFF Danses symphoniques, opus 45

ENTRÉE LIBRE!

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classique

Récital de Diplôme d’études supérieures en interprétation du violon à la Salle Tanna Schulich

par Rédaction PAN M 360

Interprétation : Satoka Abo, violon

Classe de Jinjoo Cho

ENTRÉE LIBRE!

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classique

Récital de doctorat de harpe à la Salle Tanna Schulich

par Rédaction PAN M 360

Interprétation : Anabel Gutierrez Orraca, harpe

Pour plus de renseignements pour assister à des événements à Schulich, veuillez voir notre page billetterie.

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jazz

Orchestre de jazz de McGill II à la Salle Tanna Schulich

par Rédaction PAN M 360

Philippe Côté, directeur artistique et chef

Les billets sont disponible en ligne, par téléphone (514-398-4547) ou en personne à la billetterie de l’École de musique Schulich : lundi au vendredi 15 h – 18 h (555 sherbrooke ouest)

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jazz / musique de chambre

Ensemble de musique de chambre jazz de McGill I à la Salle Tanna Schulich

par Rédaction PAN M 360

John Hollenbeck et Philippe Côté, directeur artistiques et chefs

John Hollenbeck, chef

Œuvres de Scott Joplin, John Hollenbeck, Duke Ellington, Jelly Roll Morton, The Art Ensemble of Chicago, et Jihye Im 

Les billets sont disponible en ligne, par téléphone (514-398-4547) ou en personne à la billetterie de l’École de musique Schulich : lundi au vendredi 15 h – 18 h (555 sherbrooke ouest)

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