classique occidental

Maurice Steger, Banquet baroque

par Sarah-Ann Larouche

Crédit photo: Kasskara

De renommée internationale, le flûtiste Maurice Steger est de retour à Montréal et dirigera Les Violons du Roy pour un premier concert de 2020 sous le thème de l’Angleterre. Parmi les œuvres au programme, on retrouve la Chaconne en sol mineur de Henry Purcell ainsi que Curtain Tune on a Ground, tiré de son opéra Timon of Athens. À leur propre façon, ces deux œuvres sont empreintes d’une certaine angoisse tragique, d’une agitation tempérée par la douceur et la légèreté du concerto pour flûte à bec en fa majeur HWV 369 de Georg Friedrich Handel ou encore de A Ground de Gottfried Finger. L’ensemble présentera également des extraits des suites de danses HWV 1, 287 et 399 de Handel, le concerto pour flûte à bec en ré majeur, op. 3 nº 1 de William Babell et le concerto pour flûte à bec en sol majeur d’après la Sonate op. 5 nº 11 de Francesco Geminiani.

PROGRAMME

Les Violons du Roy

Maurice Steger : direction et flûte à bec

Handel : Suite de danses extraites des HWV 1, 287 et 399

Handel : Concerto pour flûte à bec en fa majeur d’après la Sonate HWV 369

Purcell : Timon of Athens, Curtain Tune on a Ground

Purcell : Chaconne en sol mineur

Finger : A Ground

Babell : Concerto pour flûte à bec en ré majeur, op. 3 nº 1

Avison : Concerto grosso nº 3 pour deux violons et violoncelle

Geminiani : Concerto pour flûte à bec en sol majeur d’après la Sonate op. 5 nº 11

PLUS D’INFORMATIONS

classique moderne / classique occidental / gospel / musique sacrée

Poèmes, prières et béatitudes – Marie-Josée Lord et Hugues Cloutier

par Alexandre Villemaire

Henri Duparc et Ernest Chausson ont en commun qu’ils ont tous deux laissé leur marque dans le répertoire musical français par la mélodie, au même titre que leurs camarades George Gershwin et Leonard Bernstein ont laissé la leur dans le répertoire américain par leurs mélodies et le syncrétisme de leur musique alliant formes classiques et éléments du jazz. Dans un concert réunissant un répertoire qu’elle maîtrise, la soprano Marie-Josée Lord réunit ces deux univers contrastants. De nature intimiste et mélancolique, les mélodies peaufinées de Duparc complètent le cycle Poème de l’amour et de la mer, dédicacé par Chausson à Duparc. Irrévérencieuses, énergiques et sentimentales à la fois, les mélodies de Bernstein complètent celles de Gershwin qui font écho aux spirituals afro-américains résiliants et poignants.

PROGRAMME

Marie-Josée Lord, soprano

Hugues Cloutier, piano

Henri Duparc : Chanson triste

                         L’invitation au voyage

                         La vie antérieure

Ernest Chausson : Poème de l’amour et de la mer, op. 19

Leonard Bernstein : Five Kids Songs

                                 I Feel Pretty, tiré de West Side Story

George Gershwin : Summertime tiré de Porgy and Bess

Leonard Bernstein : Somewhere, tiré de West Side Story

George Gershwin : My Man’s Gone Now, tiré de Porgy and Bess

Spirituals : Sometimes I Feel Like a Motherless Child

                  Couldn’t Hear Nobody Pray

                  He’s Got the Whole World in His Hand

                  Amazing Grace

                  Ride On King Jesus

PLUS D’INFORMATIONS


classique occidental / minimaliste / musique contemporaine / néoclassique

Trio Fibonacci: « Les Géants du minimalisme »

par Michel Rondeau

Le trio Fibonacci (mathématicien italien créateur d’une suite de nombres s’approchant du fameux nombre d’or, symbole d’harmonie, d’équilibre et de beauté dont on retrouve les proportions parfaites tant dans la nature que dans les créations artistiques) est l’un des rares trios de musique de chambre alliant piano et cordes. Son concert Les Géants du minimalisme ayant remporté un franc succès l’an dernier, l’ensemble récidive avec un programme mettant en vedette sensiblement les mêmes compositeurs, soit : Arvo Pärt, Ludovico Einaudi, Max Richter, Keiko Delvaux, Michael Nyman et Brian Eno. Pour peu qu’on y soit sensible, leurs musiques agissent comme un véritable baume pour l’âme.

Trio Fibonacci
Julie-Anne Derome, violon
Gabriel Pym, violoncelle
Steven Massicotte, piano

PROGRAMME
Arvo Pärt : Spiegel im Spiegel (1978)
Ludovico Einaudi : Primavera, I Giorni, Petricor
Max Richter : On the Nature of Daylight, Dona Nobis Pacem 2
Keiko Devaux : Efflorescence (2020; création)
Michael Nyman : Time Lapse
Brian Eno : By This River
Philip Glass : Metamorphosis Two, The Hours

PLUS D’INFORMATIONS

baroque / classique occidental / musique contemporaine / période classique

Gemma New dirige I Musici de Montréal

par François Vallières

L’ensemble I Musici de Montréal, sous la direction de la cheffe d’orchestre d’origine néo-zélandaise Gemma New, nous présente un programme pour cordes consacré à trois compositeurs majeurs de leurs époques respectives. Tout d’abord, une adaptation de la Fantaisie et Fugue BWV 542 de Jean-Sébastien Bach, originellement pour orgue. Ensuite, l’ensemble s’attaquera à Shaker Loops, de l’américain John Adams, œuvre minimaliste en quatre sections enchaînées. Pour clore le concert, la 7e des 12 symphonies pour cordes de Félix Mendelssohn, en ré mineur, composée alors de l’allemand n’était qu’un adolescent. Faisant partie de la série I Concertini, ce concert d’environ 60 minutes sans pause sera présenté deux fois, soit à 11h et à 18h. Les musiciens étant installés au milieu de la salle, et non pas sur la scène, cette série de concerts instaure une intimité avec le public.

PROGRAMME
I Musici de Montréal
Gemma New : chef
J.S. Bach : Fantaisie et fugue en sol mineur, BWV 542
John Adams: Shaker Loops
Felix Mendelssohn: Symphonie pour cordes en mineur n° 7

PLUS D’INFORMATIONS

baroque / classique occidental

Les Violons du Roy et des cantates de Bach

par François Vallières

À l’occasion de ce concert s’inscrivant dans la série organisée par Arte Musica de l’intégrale des cantates de Jean-Sébastien Bach, les Violons du Roy nous présenteront trois de celles-ci. Sous la direction de Jonathan Cohen, l’ensemble de Québec débutera la soirée par Sehet wir gehn hinauf gen Jerusalem, BWV 159 (Voyez, nous montons à Jérusalem), écrite pour le dernier dimanche avant le Carême. Le groupe jouera ensuite Ach Gott, vom Himmel sieh darein, BWV 2 (Ô Dieu du ciel, regarde ici-bas) composée quant à elle pour le deuxième dimanche suivant la fête de la Sainte-Trinité. La troisième cantate, Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiss, BWV 134 (Un cœur qui sait que son Jésus est vivant) fut écrite pour le mardi de Pâques. Les solistes pour ce concert seront le contreténor Alex Potter, le ténor Nick Pritchard et le baryton Tyler Duncan. Fait à noter, une répétition est prévue 45 minutes avant le concert pour permettre au public de s’exercer à chanter le choral final d’une des cantates.

PROGRAMME

Les Violons du Roy 

Jonathan Cohen : chef

Alex Potter : contreténor

Nick Pritchard : ténor

Tyler Duncan :  baryton

J. S. Bach : Cantates

Sehet wir gehn hinauf gen Jerusalem,  BWV 159

Ach Gott, vom Himmel sieh darein, BWV 2

Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiß, BWV 134

PLUS D’INFORMATIONS

Premières Nations

Constantinople: « Souffles »

par Michel Rondeau

Déjà 10 ans que l’ensemble Constantinople fait partie du paysage musical québécois et qu’il nous fait voyager, autant dans le temps qu’à travers les cultures. De retour d’une tournée au Sénégal, en Mauritanie, en Algérie et en France, Kiya Tabassian et sa bande nous présentent Souffles, où les chants et prières des Mi’kmaqs et les chants de gorge des Innus se mêleront aux chants diphoniques de Touva, république de la Russie orientale voisine de la Mongolie. Se joindront au dialogue les instruments signature de l’ensemble – sétar, tambours sur cadre et viole de gambe –, mais aussi l’instrument le plus ancien et emblématique des Soufis et des chants persans, la flûte en roseau appelée ney. (Michel Rondeau)

PLUS D’INFORMATIONS

jazz / jazz contemporain

Aaron Parks • Ben Street • Damion Reid

par Alain Brunet

Originaire de Seattle, Aaron Parks a une impressionnante feuille de route. Le pianiste new-yorkais témoigne d’une technique supérieure et d’une ouverture d’esprit le menant aux projets les plus créatif du nouveau jazz américain. Habitué des scènes montréalaises et proche de sa communauté de musiciens, cet excellent instrumentiste s’amène cette fois avec le contrebassiste Ben Street et le batteur Damion Reid. La matière au programme pourrait être en partie celle de son plus récent album paru chez Ropadope, Little Big, enregistré avec un personnel différent de celui au programme de la salle Bourgie.

PLUS D’INFORMATIONS

expérimental / improvisation libre / trame sonore

« Ben-Hur: A Tale of the Christ »

par Rupert Bottenberg

Avec ses intrigues de palais, ses attaques de pirates, ses trépidantes courses de chars et l’apparition du Christ lui-même, la version tournée en 1925 de Ben-Hur offrira aux musiciens de quoi s’amuser. Zoé Dumais au violon, Guillaume Bourque à la clarinette, Joanie Labelle aux percussions et Guillaume Martineau, leader du collectif allumé Lucioles et pianiste aussi à l’aise en jazz qu’en classique, accompagneront la projection d’une copie 16 mm top niveau (gracieuseté du Cinéclub de Montréal/The Film Society) de l’épique Ben-Hur du réalisateur Fred Niblo. Attachez bien vos sandales, cette soirée s’annonce mémorable et digne du Circus Maximus romain.

PLUS D’INFORMATIONS

Inscrivez-vous à l'infolettre