classique occidental

Angèle Dubeau & La Pietà présentent ELLE : concert 25e anniversaire

par Rédaction PAN M 360

Comment souligner les 25 ans de l’ensemble La Pietà d’Angèle Dubeau? La réponse lui est venue naturellement par la musique. Un album entièrement pensé, conçu, joué et composé par des femmes. ELLE, au singulier, parce que chaque femme est unique.

Aux musiques d’Olafur Arnalds, Armand Amar, Ludovico Einaudi, Alex Baranowski, Philip Glass, Max Richter, s’ajouteront des œuvres de ce dernier opus, une incursion dans le monde musical des femmes parmi lesquelles Rachel Portman, Elena Kats-Chernin et Rebecca Dale.

How to celebrate the 25th anniversary of the ensemble La Pietà by Angèle Dubeau? The answer came naturally to her through the music. An album completely thought out, conceived, played and composed by women. ELLE, in the singular, because each woman is unique.

Added to the music of Olafur Arnalds, Armand Amar, Ludovico Einaudi, Alex Baranowski, Philip Glass, and Max Richter will be works from her latest opus, an incursion into the musical world of women, including Rachel Portman, Elena Kats-Chernin and Rebecca Dale.

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Une Virée dans l’air du temps

par Frédéric Cardin

Ce sont deux concerts sous le signe de la diversité auxquels votre serviteur est allé assisté samedi dernier lors de la Virée classique de l’OSM. Pas la diversité musicale, en termes harmoniques et stylistiques, car ça allait du Romantisme au modernisme / impressionnisme, même pas un siècle de l’histoire de la musique. Plutôt la diversité des compositeurs et compositrices et des interprètes, ce qui a rempli de bonheur les mélomanes curieux.

En effet, les surprises étaient pour le moins emballantes, à commencer par le concert de trios joués samedi matin avec passion et conviction par Jean-Sébastien Roy (violon), Cameron Crozman (violoncelle) et Philip Chiu (piano). Le programme, audacieux, était consacré à de véritables chefs-d’oeuvre méconnus de deux compositrices états-uniennes, soit Amy Beach et Rebecca Clarke. Le Beach, en la mineur op. 150, pourtant une pièce de maturité écrite en 1938 à la veille de la Seconde guerre mondiale, est tout en légèreté, accueillant et souriant. Un brin espiègle, même, il exprime une relative sérénité à travers une utilisation symbiotique de textures romantiques et impressionnistes. Un chef-d’œuvre, certes, mais de nature sympathiquement naïve. Le véritable plat nutritif de cette agréable rencontre, où le public de quelques dizaines de paires d’oreilles était installé sur la scène du Théâtre Maisonneuve dans une sorte de cocon acoustique et à deux pas des musiciens, était le Trio de Rebecca Clarke, britannique de naissance naturalisée états-unienne. Oh, la grande œuvre de musique de chambre que voilà! Un premier mouvement tempétueux nous indique qu’un drame d’une sombre gravité s’y déroule. Le deuxième mouvement est un Adagio digne du meilleur Debussy ou Ravel, avec une mélodie poignante, d’une forte charge émotionnelle, discrètement esquissée à travers des commentaires à contre-courant projetés comme sur un voile diaphane qui ondoie subtilement. L’image suscitée prend alors des couleurs moirées teintées d’ombrages délicats. Le troisième mouvement conclut l’aventure avec un Vivace empreint d’urgence et de fougue, magnifiées par une écriture vibrante et souvent pleine de surprises. On ne pouvait espérer bien mieux des trois interprètes, tellement leur immense talent était parfaitement aligné en direction d’une expression de qualité maximale pour ces perles insoupçonnées du répertoire. Loin de l’anecdotique, ce programme fut certainement une révélation pour les chanceux et chanceuses qui ont pu y assister.

Ensemble Obiora

Deuxième rencontre à mon agenda, le concert du nouvel ensemble Obiora, sous la direction de Rafael Payare lui-même. Une Maison symphonique beaucoup plus multicolorée que d’habitude donnait à entendre à la fois (en partie) un répertoire rarement joué, mais aussi un orchestre ‘’de la diversité’’ créé en pleine pandémie et amorçant ainsi une vie que l’on souhaitera longue et prospère. Obiora, formé de musiciens professionnels issus de racines afro-descendantes, latinos et moyen-orientales (pour la plupart) a été créé justement pour montrer que la musique classique professionnelle est également jouée par des non-caucasiens (et non-asiatiques, bien que quelques-uns se retrouvent tout de même dans le groupe), ce qui est une excellente chose. Une ou deux imprécisions tonales nonobstants, l’orchestre a manifesté une cohésion d’ensemble plus que satisfaisante, un investissement émotif convaincant dans les œuvres au programme et au final, une légitimité certaine à faire partie du paysage musical montréalais. Il s’agit du tout premier orchestre du genre au Canada. On peut en être fier. Le programme du concert débutait avec Lyric for Strings, de l’Afroaméricain George Walker, une pièce fort jolie que plusieurs apprécieront pour sa proximité de style et de caractère avec l’Adagio pour cordes de Barber. Suivait la petite merveille qu’est la Fantaisie pour saxophone de Villa-Lobos, un savoureux entrelac d’impressionnisme et de modernisme extra-européen. L’impressionnant saxophoniste Steven Banks, dont je vous parlais dans une autre critique, a encore fait des miracles grâce à une technique époustouflante, une musicalité poétique et une sonorité instrumentale moelleuse et séduisante. Le clou du spectacle était assuré par une version pour orchestre à cordes du Quatuor ‘’américain’’ de Dvorak. Le chef Payare a induit une bonne dose de subtilités et de nuances, généralement bien exécutée par Obiora. Les thèmes respiraient adéquatement, insufflant ainsi une agréable aisance narrative à la musique, et les dynamiques se mouvaient avec grâce. S’il ne s’agissait des quelques incartades de justesse, peut-être dues à la nervosité, la résultante aurait été entièrement parfaite.

Steven Banks avec Rafael Payare et l’Ensemble Obiora – crédit : Antoine Saito

L’ensemble Obiora (à propos duquel mon collègue Alain Brunet a réalisé une entrevue) est une promesse d’avenir emballante. Un rafraîchissement nécessaire de l’énergie vitale et surtout du répertoire habituel de la musique classique (mais dont les piliers fondamentaux ne seront pas abandonnés, comme l’a démontré le concert) sera apporté par ce très jeune groupe qui ne demande qu’à nous surprendre et nous étonner encore. 

N’en déplaise à certains gardiens du temple de la pureté classique auto-proclamés (qui sévissent dans certains espaces qui leur sont réservés quotidiennement et qui nous assomment de leurs mentalité archaïque de deuxième zone), l’avenir de la musique classique passera par ce genre d’élargissement de ce que l’on considère être la ‘’bonne musique’’. Un élargissement que les véritables mélomanes curieux et curieuses appellent de leur cœur.

classique occidental

L’Orchestre Symphonique présente Bruce Liu

par Rédaction PAN M 360

Ce concert sera le premier de Bruce Liu avec l’OSM depuis sa consécration au Concours Chopin en 2021. Le jeune pianiste montréalais et ancien lauréat du Concours OSM interprètera la virtuose Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov, créée lorsque le compositeur était en exil aux États-Unis. En complément, Rafael Payare dirigera l’ouverture énergique Scorpius de R. Murray Schafer, ainsi que la trépidante Bachianas brasileiras no 7 de Villa-Lobos.  

This will be Bruce Liu’s first concert with the Orchestra since his 2021 triumph in the Chopin Competition. This young Montreal pianist and past winner of the OSM Competition will perform Rachmaninoff’s bravura piece Rhapsody on a Theme of Paganini, first performed when the composer lived in the United States. Rafael Payare will also conduct the energetic overture Scorpius by R. Murray Schafer, as well as the vibrant Bachianas brasileiras no. 7 by Villa-Lobos. 

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classique occidental

L’Orchestre Symphonique présente l’ensemble Obiora et le saxophoniste Steven Banks

par Rédaction PAN M 360

À l’occasion de cette Virée classique, l’OSM invite le jeune Ensemble Obiora, constitué de musiciennes et musiciens dits issus de la diversité, pour un concert haletant sur le thème des Amériques. L’ensemble présentera une adaptation du somptueux Quatuor « Américain » de Dvořák ainsi que la Fantaisie pour saxophone du compositeur brésilien Villa-Lobos, avec l’épatant saxophoniste états-unien Steven Banks. Ces œuvres seront précédées par Lyric for Strings de George Walker. 

For this Classical Spree, the OSM invites the recently formed Ensemble Obiora, composed of musicians from diverse cultural backgrounds, for a fabulous concert on the theme of the Americas. The ensemble will perform Dvořák’s magnificent “American” Quartet, as well as the Fantasia for Saxophone by Brazilian composer Villa-Lobos, featuring celebrated American saxophonist Stephen Banks. This program will be preceded by George Walker’s Lyric for Strings.

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L’Orchestre Symphonique présente Rhapsodie américaine : du folklore à la légende

par Rédaction PAN M 360

Les trois compositeurs de ce programme ont trouvé dans le folklore un terreau fertile pour la création d’œuvres emblématiques de leur culture. Jacques Hétu revisite les contes populaires québécois dans Légendes, tandis que Gershwin cristallise les sonorités du jazz dans Rhapsody in Blue, une œuvre qui mettra en lumière le pianiste argentin Sergio Tiempo. Enfin, c’est inspiré par la tradition mexicaine que Márquez compose sa Danzón n2, un chef-d’œuvre aux mélodies nostalgiques et aux rythmes de montuno devenu un incontournable de la musique mexicaine.  

The three composers on this program have found folklore to be rich soil for developing works that are emblematic of their cultures. Jacques Hétu revisits Quebec folk tales in Légendes, while Gershwin crystallized the sounds of jazz in Rhapsody in Blue, a work that will feature Argentinian pianist Sergio Tiempo. Finally, Márquez drew inspiration from the Mexican tradition to compose his Danzón no. 2, a masterpiece of wistful melodies and montuno rhythms, a vital force of Mexican music. 

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L’Orchestre Symphonique présente ciné-concert à l’orgue avec Chaplin et Keaton

par Rédaction PAN M 360

L’OSM présente deux monuments du cinéma muet : Charlie Chaplin et Buster Keaton. Retrouvez leur humour indémodable dans Charlot fait du ciné (1916) et Malec forgeron (1922), deux comédies burlesques où le protagoniste enchaîne les bévues autant que les bons coups. Lors de cette soirée sans pareille, les projections seront accompagnées en direct par trois improvisateurs chevronnés : le clarinettiste André Moisan, le percussionniste Michel Berthiaume et l’organiste Jean-Willy Kunz. Qui sait l’allure que prendra ce ciné-concert!

The OSM presents two monumental figures of the silent film: Charlie Chaplin and Buster Keaton. Enjoy their timeless humour in Behind the Screen (1916) and The Blacksmith (1922), both slapstick comedies in which the protagonists display a series of blunders and right moves. For this highly unique evening, screenings will be enhanced with live accompaniment by three seasoned improvisers: clarinetist André Moisan, percussionist Michel Berthiaume and organist Jean-Willy Kunz. There’s no telling what this cinematic concert has in store for us! 

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classique occidental

L’Orchestre Symphonique présente Paysages musicaux : l’Adagio de Barber et Jeanine de Bique

par Rédaction PAN M 360

Originaire de Trinidad et Tobago, la soprano Jeanine De Bique poursuit une carrière opératique internationale couronnée de nombreuses distinctions. Elle fera ses débuts à l’OSM dans la rhapsodie lyrique de Samuel Barber intitulée Knoxville: Summer of 1915, qui relate une soirée en famille dans la petite ville du Tennessee.Également au programme, le vibrant Adagio pour cordes de Barber ainsi que des œuvres de la compositrice canadienne Jean Coulthard et du compositeur vénézuélien Inocente Carreño. Ces pièces sont liées par la notion de territoire : lieu de naissance et lieu de vie, il influence le parcours des artistes.

Hailing from Trinidad and Tobago, soprano Jeanine De Bique leads an international operatic career and has garnered numerous distinctions. She makes her OSM debut in Samuel Barber’s operatic rhapsody Knoxville: Summer of 1915, which recounts a family’s evening together in a small Tennessee town. Also on the program are Barber’s deeply moving Adagio for Strings as well as works by Canadian composer Jean Coulthard and Venezuelan composer Inocente Carreño. The works featured are all connected through the concept of landscapes, places of birth and of dwelling, and of influence on the artist’s path.

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classique occidental

L’Orchestre Symphonique présente Les Aventures de Tío Tigre!

par Rédaction PAN M 360

Sous la baguette de Rafael Payare, l’OSM vous invite à plonger dans l’univers coloré de Tío Tigre! Entre ruses et surprises, découvrez ce personnage incontournable des contes pour enfants vénézuéliens et vibrez avec l’Orchestre sur les rythmes de compositeurs d’Amérique du Sud. Soyez au rendez-vous de ce concert qui saura rejoindre le cœur des petits et des grands.  

The OSM the baton of Rafael Payare beckons you into the colourful world of Tío Tigre! Discover this wily, surprising, and all-important character of Venezuelan children’s stories and sway to the rhythms and composers of South America. Join us for a concert that will touch the hearts of young and old.  

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classique occidental

L’Orchestre Symphonique présente James Ehnes et le Concerto pour violon de Korngold

par Rédaction PAN M 360

Erich Korngold est l’un des derniers représentants de l’école romantique viennoise. Exilé aux États-Unis après avoir fui le nazisme, il compose entre 1937 et 1945 un Concerto pour violon d’un souffle lyrique intense. Le violoniste James Ehnes se joindra à l’OSM et Rafael Payare dans un concert passionné qui débutera avec l’une des plus belles pages de Wagner : Siegfried-Idyll.  

Erich Korngold is one of the last proponents of the school of Viennese Romanticism. In exile in the United States after fleeing Nazism, he composed this sweepingly lyrical Violin Concerto between 1937 and 1945. Violinist James Ehnes will join the OSM and Rafael Payare in an impassioned concert that opens with one of Wagner’s most exquisite works: Siegried-Idyll

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classique occidental

L’Orchestre National des Jeunes du Canada à la Maison Symphonique

par Rédaction PAN M 360

La réunion tant attendue de l’Orchestre national des jeunes du Canada, de son nouveau directeur musical Maestro Sascha Goetzel et du public montréalais! Vous pourrez vous joindre aux 82 musiciens émergents qui monteront sur scène et interprèteront des œuvres du compositeur SOCAN 2021 et altiste Leo Purich, en plus de chefs-d’œuvre classiques bien-aimés du public.

Depuis plus de 60 ans, l’Orchestre national des jeunes du Canada (NYO Canada) est considéré comme l’un des meilleurs orchestres de formation en Amérique du Nord. Composé de musiciens canadiens émergents, l’impact de NYO Canada est considérable. Aujourd’hui, environ 40% des membres d’orchestres canadiens sont des anciens de NYO Canada!

This is the long-awaited reunion of NYO Canada, its new Music Director Maestro Sascha Goetzel and the Montreal audience! You could join 82 of today’s brightest young classical musicians take to the stage and perform new works by 2021 SOCAN composer and NYO Canada 2022 violist Leo Purich and a repertoire of beloved classical masterpieces.

For more than 60 years, the National Youth Orchestra of Canada (NYO Canada) has been widely regarded as Canada’s orchestral finishing school, and one of the best training orchestras in North America. Consisting of Canada’s finest pre-professional musicians, NYO’s legacy can be heard through the impact of their alumni, who, comprise 40% of orchestras in Canada today.

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Ravis par Coltrane, subjugués par Holanda

par Frédéric Cardin

Un concert envoûtant, divisé en deux temps aussi contrastés que complémentaires, mais unifiés par un même sens de la transcendance musicale. Voilà ce à quoi nous ont conviés d’abord Hamilton de Holanda, véritable Paganini/McLaughlin du bandolim, petite mandoline pas plus grosse qu’un banjo, mais dont les possibilités coloristes et dynamiques semblent infinies dans les mains de cet artiste brésilien d’exception. Poète de cet instrument, aussi bien que pilote effréné, Holanda nous a proposé une cinquantaine de minutes de bonheur et de montagnes russes musicales avec son seul outil, en plein milieu de la scène chaleureusement éclairée de la Maison symphonique.

Ce chef-d’œuvre acoustique était l’écrin parfait pour rendre intelligibles toutes les notes, même 50 à la seconde, déversées par ce virtuose surnaturel. Virtuosité improbable, certes, mais entièrement dédiée à une expressivité concentrée, directe et accueillie insatiablement par un public conquis. À l’image du grand Villa-Lobos, Holanda a fait du genre traditionnel du Brésil, le choro, son véhicule préféré. En y mélangeant, tout comme Villa-Lobos aussi, des éléments de musique savante (Bach, ainsi qu’un de ses propres 24 Caprices, inspirés de Paganini), de musique populaire et de jazz très personnel, il en a fait un langage unique de notre époque. 

Ravis par Ravi

Beau contraste qui nous a préparé à l’arrivée du quintette attendu de la soirée, celui de Ravi Coltrane, avec ses compagnons David Gilmore à la guitare, Gadi Lehavi au piano et à l’orgue, Dezron Douglas à la contrebasse et Élé Howell la batterie. Le principe était celui d’un hommage à la musique ‘’cosmique, mystique, spirituelle’’ de ses parents John et Alice. On est d’abord un peu surpris de la pudeur de ce que l’on voit sur la scène, compte tenu des extravagances instrumentales utilisées par maman Alice. Il faut dire que l’hommage a été majoritairement offert à John. Déjà, dès la première pièce, le ton est donné : nous sommes dans un espace sonore qui emplit la salle, qui la cajole et s’y love comme en symbiose. On était presque dans Debussy symphonique. 

Le voyage astral prend de l’ampleur et s’épanouit, doucement, inexorablement, jusqu’à saturation des textures, mais sans jamais perdre un sentiment de plénitude bienveillante. On imagine une immense nébuleuse, somptueusement teintée de couleurs chaudes, s’étendre devant l’œil captif du télescope Hubble. Nous sommes aux premières loges. On est quelque part entre Ballads et Interstellar, deux absolus (et très différents) chefs-d’œuvre du grand John. Encore une fois, la Maison symphonique s’avère un vaisseau parfait pour cette richissime expressivité sonore. Cela dit, le résultat final est un hommage assez poli en fin de compte. Ce n’est que lors de la dernière escapade qu’on a retrouvé la ferveur pleine de fulgurance qu’on pouvait associer, également, à la musique ‘’cosmique- spirituelle’’ de Coltrane père et mère. Poli, l’hommage? Peut-être. Mais on a été totalement ravis quand même.

classique occidental / post-romantique

Le Gala de la Terre: l’écosystème classique québécois au service de la planète

par Rédaction PAN M 360

Un événement rassembleur et grandiose faisant la promotion de valeurs écologiques et humanitaires! Le Gala de la terre pour les enfants, un concert-bénéfice de l’Orchestre de l’Agora (OA), sera présenté à la Maison symphonique le 22 juin 2022 et réunira 96 musiciens, la brillante contralto canadienne Marie-Nicole Lemieux, un chœur de femmes (l’ensemble Gaïa) et trois chœurs d’enfants (les Petits Chanteurs du Mont-Royal, les Petites Voix du Plateau et le Chœur des enfants de Montréal) dans la somptueuse Troisième symphonie de Gustav Mahler, le tout sous la direction du chef et directeur artistique Nicolas Ellis. Environ 200 artistes sur scène, issus de tout l’écosystème classique québécois, se consacrent à la Symphonie #3 de Mahler.

Nicolas Ellis

Directeur artistique et chef d’orchestre, Orchestre de l’Agora

Nicolas Ellis est le directeur artistique et chef d’orchestre de l’Orchestre de l’Agora et agit également à titre de collaborateur artistique de l’Orchestre Métropolitain et de Yannick Nézet-Séguin.

Nicolas Ellis s’est produit comme chef invité avec Les Violons du Roy, l’Orchestre du Centre National des Arts, le Kitchener-Waterloo Symphony, l’Orchestre symphonique de Longueuil, l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre Métropolitain, Symphony Nova Scotia, l’Orchestre de chambre McGill, l’Orchestre symphonique d’Ottawa et le Royal Conservatory
de Toronto.

Il complété sa maîtrise en direction d’orchestre à l’Université McGill auprès de Alexis Hauser en plus de se perfectionner au Aspen Music Festival avec Robert Spano. À l’été 2019, Nicolas Ellis sera à l’Académie du Festival de Verbier où il agira entre autres comme chef assistant du directeur artistique Valery Gergiev.

M. Ellis a fondé l’Orchestre de l’Agora en 2013. L’ensemble a pour mission de réinventer le rôle des musiciens classiques dans la société en leur donnant le pouvoir d’augmenter collectivement leur impact sur le monde, grâce à leur talent et leur engagement. L’orchestre a créé des partenariats avec Les Porteurs de Musique et le programme de musique de la Fondation Partageons l’espoir en donnant des cours, des concerts et des ateliers pour des enfants provenant de milieux défavorisés et en jouant dans des lieux où les gens n’ont pas accès à la musique tels que des centres psychiatriques, des prisons et des foyers pour personnes âgées. Les concerts de l’Orchestre de l’Agora ont été enregistrés et diffusés à plusieurs reprises sur les ondes de ICI Musique et CBC Music, dont leur plus récente production de The Turn of the Screw de Benjamin Britten en collaboration avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal.

Nicolas Ellis est le récipiendaire de la bourse de carrière Fernand Lindsay 2017 et a été nommé Révélation classique de Radio-Canada. Il a aussi remporté le prix Heinz Unger, remis par le Conseil des arts de l’Ontario.


© Geneviève LeSieur

Marie-Nicole Lemieux

Contralto

Que Marie-Nicole Lemieux brille aujourd’hui au firmament du chant mondial n’a rien de surprenant : la chanteuse, comme la femme, rayonnent de cette aura qui n’appartient qu’aux plus grandes !

Elle poursuit une carrière internationale qui la mène sur les plus grandes scènes du monde : New-York, Milan, Londres, Paris, Salzbourg, Zurich, Vienne, Madrid…

L’ampleur de sa voix, sa ligne magnifiquement tenue alliés à une virtuosité sans faille ainsi que son sens des nuances et du théâtre lui permettent de triompher dans divers répertoires. Son début de carrière est marqué par la musique baroque (Orphée, Giulio Cesare, Ariodante, Orlando Furioso, Salomon…). Rapidement, l’évolution de sa voix lui permet d’aborder le répertoire français du XIXe siècle (Les Troyens, Samson et Dalila, Carmen…), Rossini (Guillaume Tell, Tancredi, L’Italiana in Algeri…) ou encore Verdi (Falstaff, Trovatore, Ballo in Maschera…).

En parallèle de sa carrière scénique, Marie-Nicole Lemieux est également invitée à chanter le grand répertoire symphonique avec des orchestres prestigieux et des chefs de renom tels William Christie, Myung-Whun Chung, Charles Dutoit, Ivan Fischer, Mikko Franck, Daniele Gatti, Bernard Haitink, Daniel Harding, Paavo Järvi, Bernard Labadie, Louis Langrée, Kurt Masur, Kent Nagano, John Nelson, Yannick Nézet-Séguin, Gianandrea Noseda, Antonio Pappano, Vasily Petrenko, Michel Plasson, Michael Schønwandt, Pinchas Steinberg, Pinchas Zukerman

L’étendue de sa palette vocale en fait aussi une récitaliste hors pair, interprète reconnue de la mélodie française, russe, et du lied allemand.

Sa discographie riche et variée a souvent été récompensée, et elle débute en 2017 une collaboration avec Warner Classics.

Marie-Nicole Lemieux est Chevalier de l’Ordre National du Québec, Compagne des Arts et des Lettres du Québec, membre de l’Ordre du Canada et de l’Ordre de la Pléiade. Elle est également Docteur Honoris Causa de l’Université du Québec à Chicoutimi.


Ensemble Gaïa

Sous la direction de Roseline Blain, cheffe de chœur et directrice artistique, l’Ensemble Gaïa explore depuis 2013 le répertoire de chant choral pour voix égales en réunissant des musiciennes expérimentées et passionnées sélectionnées avec soin. Constitué de voix jeunes et expressives, l’Ensemble se distingue par ses interprétations soignées de haut niveau, son agilité à passer d’un style musical à l’autre, sa recherche constante d’un son chaleureux, riche et plein ainsi que la volonté de dépassement de ses membres.

L’Ensemble Gaïa est régulièrement invité à se joindre à des concerts de grande envergure. À la Maison symphonique, on a pu l’entendre en 2018 avec l’Orchestre Métropolitain dans Les Planètes de Holst (concert mis en nomination aux Prix Opus 2018) ainsi qu’en 2015 avec l’Orchestre Pilharmonique des musiciens de Montréal (OPMEM) pour interpréter Sirènes, un Nocturne de Debussy, et La nuit de Saint-Saëns. Les choristes de l’Ensemble ont également eu le bonheur de se produire à plusieurs reprises dans les églises Christ Church et St-Georges dans le cadre de la série Oasis musicale et ont interprété la partie du chœur de femmes dans le monumental Te Deum de Arvo Pärt en 2018, sur invitation du Chœur des Jeunes de Laval. En mai 2019, elles se sont jointes à l’Ensemble Phoebus et au Chœur du Plateau pour livrer une Soirée Russe enlevante, mêlant musique sacrée et folklores. Le concert a été présenté à guichet fermé à la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, chapelle où elles avaient d’ailleurs pris part aux traditionnelles Choralies de Noël en 2017.

Les qualités sonores et artistiques de l’Ensemble Gaïa ont été récompensées en 2019 alors qu’il a remporté la 2 e place dans sa catégorie lors du Concours national pour chœurs amateurs canadiens.

Ayant à cœur de mettre en valeur des créations québécoises et canadiennes de compositeurs actuels, l’Ensemble demeure toujours à l’affut d’œuvres nouvelles ou peu connues à présenter.

La symphonie #3 de Gustav Mahler

La Troisième symphonie de Mahler s’imposait comme un choix évident pour cette occasion et s’inscrit parfaitement dans la thématique écologique du concert. Le compositeur s’est retiré dans la nature pour écrire certains mouvements, qui rendent hommage à la nature et à la création des êtres humains. D’autres mouvements mettent en scène des anges avec la présence de chœurs d’enfants et de chœurs de voix de femmes.

Puisque l’œuvre exige un imposant effectif orchestral, le chef Nicolas Ellis a également convié plusieurs premières chaises des plus importantes institutions symphoniques du Québec, notamment l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM), l’Orchestre Métropolitain (OM), l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ), les Violons du Roy et I Musici à se joindre aux musiciens de l’Orchestre de l’Agora pour ce concert. L’OA souhaite par cette occasion rapprocher et solidariser des artistes d’horizons divers autour d’un seul et même projet, à la fois en soutien à la culture ainsi qu’en soutien à l’environnement et aux enfants.

Cette Symphonie no 3 en ré mineur  a été écrite pendant les saisons estivales de 1895 et 1896. C’est la plus longue des symphonies du compositeur, elle frôle les cent minutes. C’est aussi la deuxième symphonie la plus longue de tout le répertoire classique – la première est la Symphonie n° 1 de Havergal Brian, qui dure près de deux heures.

La 3e symphonie de Mahler est répartie en six mouvements :

  1. Kräftig. Entschieden (Avec force. Décidé)
  2. Tempo di Minuetto. Sehr mäßig (Tempo de menuet. Très modéré)
  3. Comodo. Scherzando. Ohne Hast (À l’aise. Avec légèreté. Sans hâte)
  4. Sehr langsam. Misterioso. Durchaus ppp (Très lent. Mystérieux. D’un bout à l’autre pianissimo)
  5. Lustig im Tempo und keck im Ausdruck (Joyeux dans le tempo et effronté dans l’expression)
  6. Langsam. Ruhevoll. Empfunden (Lent. Paisible. Bien ressenti)

CE CONTENU PROVIENT DU SITE DU GALA DE LA TERRE ET WIKIPÉDIA, ET EST ADAPTÉ PAR PAN M 360

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