Ses parents viennent de l’Ouganda et du Rwanda. Pourtant, c’est de la fascinante musique afrobeat du Nigeria que l’Afro-Américaine Somi est tombée amoureuse. Au point de s’installer au Nigeria, en immersion totale, pour ce voyage unique qui se révèle une réussite absolue. Encadrée par des musiciens locaux, elle revisite Lady de Fela Kuti avec la complicité de la Béninoise Angélique Kidjo. La chanteuse jazzy soul inventait alors une musique hybride, réécrivait Nina Simone (4 Women), parlait de génocide ainsi que de justice sociale pour les femmes et concluait avec l’émouvante Last Song sur un rythme bikutsi inattendu.
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