Depuis quelques années, les étiquettes d’anthologies européennes et américaines n’en ont que pour des rééditions de Studio One. On peut comprendre, du fait de la popularité de la marque et que de nombreux enregistrements obscurs rangés dans la chambre forte du mythique studio de Brentford Road n’aient toujours pas vu le jour. Heureusement, le label anglais Cherry Red s’est plutôt brillamment attaqué à un catalogue presque jamais actualisé sous forme de CD : les productions de Karl « J.J. » Johnson, pourtant l’un des producteurs les plus populaires de la fin des années 60, décédé en 1972. 17 des 58 chansons de Reggae Power sont présentées pour la première fois autrement qu’en format vinyle. On survole la période de 1968 à 1972 avec des productions chantées et instrumentales mettant en vedette plusieurs trios d’harmonies vocales. Les genres rocksteady et early reggae (renommé skinhead reggae par les fans britanniques) y font bon ménage, et les artistes fétiches du label bonne figure, avec quelques extraits chacun : le sous-estimé Carl Dawkins, avec 10 extraits, dont son plus grand succès Satisfaction, The Ethiopians avec 8 titres, The Kingstonians, Roy Shirley et The Clarendonians. Ces productions sont toutes accompagnées par The Carib Beats de Bobby Aitken (rebaptisés The JJ Allstars). Les petits bijoux qu’on y trouve : Try To Be Happy des Clarendonians, Put It Good des Bleechers et Make Good de Stranger Cole et Gladdy Anderson. JJ Johnson avait un talent spécial, celui de reconnaître ce que le public recherchait : des lignes de basse profondes et des rythmes reggae relax, lesquels sont rapidement devenus son fonds de commerce.
Tout le contenu 360
Interview classique occidental/classique
Orford 2025 | Collectif9 : le folk qui innove et qui groove
Par Frédéric Cardin
Critique de concert Afrique
Nuits d’Afrique 2025 | La prochaine étoile mondiale du blues touareg est née, et elle est à Montréal
Par Frédéric Cardin
Interview classique/classique occidental
Festival de Lanaudière | Les étincelles de Strauss, Schumann et Brahms à Joliette
Par Alexandre Villemaire
Interview classique occidental/classique
Festival de Lanaudière | Franco Fagioli et la voix du bel canto
Par Alexandre Villemaire
Critique de concert Afrique
Nuits d’Afrique | Manamba Kanté, une diva incontestable
Par Sandra Gasana
Critique de concert Afrique/électronique/latino
Nuits d’Afrique | El Gato Negro, un félin pas comme les autres
Par Sandra Gasana
Critique de concert Moyen-Orient / Levant / Maghreb
Nuits d’Afrique 2025 | Un réacteur à fusion gnawa nommé Saïd Mesnaoui
Par Frédéric Cardin
Critique de concert Afrique
Nuits d’Afrique 2025 | Sousou et Maher Cissoko : douceur et complicité
Par Frédéric Cardin
Interview classique occidental/classique
Le féminin est pluriel au Festival d’opéra de Québec
Par Alexandre Villemaire
Critique de concert classique occidental/classique
Festival de Lanaudière | Une soirée chorale réussie pour Akamus
Par Alexis Desrosiers-Michaud
Interview classique/classique occidental
Festival d’art vocal de Montréal | Former la relève en art lyrique, de la voix à la mise en scène
Par Alexandre Villemaire
Critique de concert traditionnel/soul/R&B
Nuits d’Afrique | Soul Bang’s, le roi de l’improvisation
Par Sandra Gasana
Critique de concert Afrique/blues mandingue/soul/R&B
Nuits d’Afrique | Tyrane Mondeny: l’étoile montante est arrivée à destination
Par Sandra Gasana
Interview Hip Hop/jazz/pop
Nuits d’Afrique | El Gato Negro, le son de la pop subtropicale
Par Keithy Antoine
Critique de concert Brésil
Nuits d’Afrique | Mateus Vidal & Axé Experience, « uma festa » dans la flotte
Par Michel Labrecque
Critique de concert Afrique/conte/Hip Hop/percussions
Nuits d’Afrique | Les mamans du Congo x Rrobin : un pari réussi !
Par Sandra Gasana
Critique de concert latino
Nuits d’Afrique | Less Toches: un mélange latino-montréalais à suivre
Par Michel Labrecque
Interview Antilles / Caraïbes
Nuits d’Afrique | Le konpa à l’honneur avec Baz Konpa
Par Keithy Antoine
Interview Moyen-Orient / Levant / Maghreb