Le nouvel album de Chevelle correspond bien à son style, inchangé depuis 1998: bons motifs de guitare, solide exécution et… rien de neuf côté compositions. Niritias démontre néanmoins que le rock des années 2000 est encore vivant.
Le nouvel album de Chevelle correspond bien à son style inchangé depuis 1998: bons motifs de guitare, solide exécution et… rien de neuf côté compositions. Le chanteur/guitariste Pete Loeffler offre ici des riffs simples, néanmoins intéressants. La guitare dans la chanson Self Destructor est assez répétitive, mais la qualité du riff fait en sorte qu’on oublie ce détail. Ce qui est bien dans Niratias c’est qu’on y entend bien la basse dans chacune des chansons, surtout dans Ghost and Razor, ce qui n’est pas toujours le cas dans les enregistrements du genre. Verruckt, Sleep the Deep et Lost in Digital Woods sont des pièces instrumentales pertinentes et qui maintiennent l’attention de l’auditeur. Par ailleurs, le scream de Pete Loeffler est moins présent que dans les albums précédents, ce qui désamorce un tant soit peu la charge émotionnelle. Reste que sa voix est toujours aussi unique et captivante. En somme, Chevelle conserve son style proverbial sans vraiment se répéter. Niritias démontre que le rock des années 2000 est encore vivant, qu’il a encore sa place.