Diplômé de la Berklee School of Music, Christophe Chassol a le vent en poupe, ayant travaillé notamment avec Frank Ocean et Solange Knowles aux USA, Sébastien Tellier et Phoenix dans l’Hexagone. C’est dire la notoriété acquise par le musicien français d’origine martiniquaise. Claviériste et multi-instrumentiste aguerri, il est surtout compositeur, improvisateur, réalisateur et leader d’orchestre. Essentiellement, sa marque de commerce est la transcription musicale de la langue parlée, un processus imaginé par le Québécois René Lussier (Le trésor de la langue), l’Américain Steve Reich (Different Trains) dans les années 80 et le Brésilien Hermeto Pascoal (Festa dos Deuses) au début des années 90. Cette pratique a été reprise çà et là depuis, sans devenir courante. En 2020? Chassol pousse l’affaire beaucoup plus loin en l’adaptant à plusieurs contextes de composition, bien au-delà d’une œuvre unique. Ainsi, le musicien s’applique à dupliquer aux claviers des extraits de voix parlée ou chantée, cela est assurément le matériau le plus distinctif d’une musique fondée sur le groove, sur une réelle complexité rythmique, sur une richesse harmonique (jazz contemporain, soul/R&B, musique moderne de tradition classique, musica popular brasileira, etc.) et aussi sur une recherche texturale propre aux musiques électroniques. D’expression bilingue (français et anglais), ce sixième album de Chassol aligne une trentaine de pièces généralement courtes mais de tailles diverses, soit de 20 secondes à 8 minutes et 44 secondes. Loin de la prise de tête, comme l’indique l’abréviation de ludique servant de titre, cet album réunit les qualités de la substance compositionnelle et du plaisir gratuit. Esprit foisonnant!
Tout le contenu 360
Critique d'album hip-hop/Hip Hop 2025
Wu-Tang Clan & Mathematics – Black Samson, the Bastard Swordsman.
Par Stephan Boissonneault
Interview
Classica 2025 présenté par Marc Boucher: Mers intérieures avec Marianne Lambert
Par Alain Brunet
Interview jazz
Le jazz au Festival international de jazz de Montréal expliqué par Modibo Keita
Par Alain Brunet
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Dalit Hadass Warshaw, Boston Modern Orchestra Project / Gil Rose – Sirens
Par Réjean Beaucage
Critique d'album musique de film 2025
Howard Shore/Orchestre Philharmonique de Radio France – Shore : Anthology
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Quatuor Diotima – Boulez : Livre pour quatuor
Par Frédéric Cardin
Critique d'album électronique/classique occidental/classique 2025
LMNL – Rainbow
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Tamara Stepanovich – Organised Delirium
Par Frédéric Cardin
Critique d'album expérimental / contemporain/expérimental/rock 2025
stef.in – Icterus II
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Jack Van Zandt – A Chaos of Light and Motion
Par Frédéric Cardin
Critique d'album électronique/dream pop/pop 2025
Tommy Crane – Reality Curated: Live at Ursa
Par Frédéric Cardin
Critique d'album expérimental / contemporain 2025
No Hay Banda – Steven Kazuo Takasugi : Il teatro rosso
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Vancouver Contemporary Orchestra; Vancouver Chamber Choir – Christopher Tyler Nickel : Mass; Te Deum
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Hypercube – The Force for Good
Par Frédéric Cardin
Interview expérimental / contemporain