Lorsque se conjuguent fluidité et justesse vocale et parolière, don indéniable pour la compo et les arrangements, puis propension au farfelu raffiné, l’on obtient Klô Pelgag. Dans notre espace géomusical, elle pourrait devenir ce qu’André Forcier est à notre cinéma. Klô Pelletier-Gagnon nous fait remonter dans sa cosmogonie jusqu’à sa grand-maman et son horloge thoracique, c’est-à-dire à l’origine même de la Sainte-Étoile thoracique, à Rivière-Ouelle. Après quelques écoutes, l’impression de bordel harmonieux fait place à une certitude : cette pop-prog orchestrale n’est pas qu’impeccable, elle est absolument magistrale.
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