Les lecteurs de notre couverture précédente de LA LOM se souviendront qu’au moment de leur visite à Montréal, ils n’avaient lancé qu’un EP et une poignée de singles. Bien qu’ils aient été bien accueillis par PAN M 360, nous étions curieux de savoir exactement à quoi ressemblerait un album complet. LA LOM a finalement répondu à cette question le 9 août avec la sortie de son premier album éponyme, The Los Angeles League of Musicians (LA LOM).
L’album instrumental de treize titres explore plusieurs genres; comme prévu, des éléments de cumbia psychédélique, de surf et de boléro apparaissent à divers endroits, mais étonnamment, il y a aussi des éléments de western country et de guitare slide hawaïenne. À travers tout cela, cependant, il parvient à sonner typiquement « américain », évoquant des images d’une Californie idéaliste et ensoleillée des années 1960. Il est difficile d’y parvenir sans paraître un peu ringard, mais je dirais que la connaissance approfondie de toutes les influences de LA LOM les a aidés à atteindre une authenticité dans leur son qui évite complètement le fromage.
Du début à la fin, cet album est à écouter lors de longs trajets en voiture ou lors d’un barbecue. Il est un peu dommage qu’il ne soit pas sorti au début de l’été, mais il restera sans doute quelques jours chauds cette année pour faire péter cet album sur une enceinte bluetooth dans un parc ou sur une plage.