Pays : États-Unis Label : Mack Avenue Genres et styles : acid jazz / jazz électro / jazz-fusion Année : 2024

PAN M 360 AU FIJM 2024 | Kenny Garrett – Who Killed AI?

· par Varun Swarup



Aucun média montréalais ne compte autant de ressources humaines pour une couverture experte du Festival international de jazz de Montréal. Nous sommes plusieurs à parcourir le site extérieur et les salles de concerts : Jacob Langlois-Pelletier, Frédéric Cardin, Stephan Boissonneault, Michel Labrecque, Varun Swarup, Vitta Morales et Alain Brunet vous offrent leurs recensions d’albums et compte-rendus de concerts. Bonne lecture et bonne écoute!

Le premier album de Kenny Garrett en 2024, Who Killed AI, marque une aventure passionnante et acunement conventionnelle pour le vétéran saxophoniste. En collaboration avec le producteur Svoy, Garrett donne son point de vue sur un thème d’actualité, soit rôle de l’intelligence artificielle dans la créativité et la société en général. Mais malgré la lourdeur du sujet, il l’aborde avec une certaine chutzpah. L’ouverture de cet album, Ascendance, incarne l’esprit audacieux et enjoué qui règne ici.  

La combinaison d’éléments électroniques et d’instruments de jazz n’est certainement pas pour tout le monde et bien que la performance du saxophone de Garrett soit toujours aussi inspirée, nous ne pouvons pas le laisser entièrement tranquille pour les faux pas qu’il commet ici. Les harmonies de jazz abstraites et les rythmes tantôt downtempo, tantôt inspirés du drum’n’bass offerts par Svoy, constituent un terrain fertile sur lequel Garrett peut s’envoler mais… il n’y a rien qui n’aboutisse à quelque chose de particulièrement nourrissant une fois que l’effet de nouveauté est passé. 

Pourtant, prendre cet album de manière trop critique serait passer à côté de l’essentiel. Avec des titres comme Ladies et la version la plus étrange de My Funny Valentine que vous ayez jamais entendue, cet album semble simplement être un exutoire pour Garrett afin d’essayer quelque chose de nouveau et il faut respecter cela. En fin de compte, Who Killed AI? est bien plus qu’une simple musique : il semble s’agir du droit inaliénable de l’humanité à trouver de la joie dans l’expression créative, même face à l’avancée de la technologie. 

Tout le contenu 360

Émile Proulx-Cloutier symphonique | L’Orchestre de l’Agora et Nicolas Ellis au rendez vous

Émile Proulx-Cloutier symphonique | L’Orchestre de l’Agora et Nicolas Ellis au rendez vous

Mundial Montréal | Abdulaye Nderguet et Emmanuel Bex cherchent l’âme du blues et… trouvent le jazz, le funk, l’Afrique

Mundial Montréal | Abdulaye Nderguet et Emmanuel Bex cherchent l’âme du blues et… trouvent le jazz, le funk, l’Afrique

Violons du Roy / Chapelle de Québec| Le Messie de Handel selon Bernard Labadie

Violons du Roy / Chapelle de Québec| Le Messie de Handel selon Bernard Labadie

Mundial Montréal | Traitement royal pour Magdala

Mundial Montréal | Traitement royal pour Magdala

Mundial Montréal | Eli Levinson nous présente TOUTE la programmation!

Mundial Montréal | Eli Levinson nous présente TOUTE la programmation!

Festival Marathon de M pour MTL | Mikey survole sa programmation

Festival Marathon de M pour MTL | Mikey survole sa programmation

Culture Cible en très mauvaise posture

Culture Cible en très mauvaise posture

Tryptique

Tryptique

Peggy Lee & Cole Schmidt – Forever Stories of: Moving Parties

Peggy Lee & Cole Schmidt – Forever Stories of: Moving Parties

Andrew Wells-Oberegger – Déjouer le glas

Andrew Wells-Oberegger – Déjouer le glas

Alfredo Santa Ana – Before the World Sleeps

Alfredo Santa Ana – Before the World Sleeps

Elisabeth Saint-Gelais – Infini

Elisabeth Saint-Gelais – Infini

Bryn Roberts – Aloft

Bryn Roberts – Aloft

Quatuor Esca – Esca

Quatuor Esca – Esca

Arthur Levering – OceanRiverLake

Arthur Levering – OceanRiverLake

Steven Osborne/London Philharmonic Orchestra, dir.: Edward Gardner – Tippett : Concerto pour piano; Symphonie no 2

Steven Osborne/London Philharmonic Orchestra, dir.: Edward Gardner – Tippett : Concerto pour piano; Symphonie no 2

Le cinéma intérieur de la compositrice et artiste sonore Roxanne Turcotte

Le cinéma intérieur de la compositrice et artiste sonore Roxanne Turcotte

Coup de coeur francophone : zouz, La Sécurité et René Lussier au Club Soda | Lourd et angoissant

Coup de coeur francophone : zouz, La Sécurité et René Lussier au Club Soda | Lourd et angoissant

Coup de cœur francophone | Original Gros Bonnet – Le vide

Coup de cœur francophone | Original Gros Bonnet – Le vide

Coup de coeur francophone – Gabriella Olivo + Daria Colonna

Coup de coeur francophone – Gabriella Olivo + Daria Colonna

Guillaume Villeneuve et les Reflets du temps du Quatuor Cobalt

Guillaume Villeneuve et les Reflets du temps du Quatuor Cobalt

N NAO – Pleine Lune

N NAO – Pleine Lune

Coup de cœur francophone | OGB: un tryptique d’EPs et une paire de Jazz Bangereux pour un retour en force

Coup de cœur francophone | OGB: un tryptique d’EPs et une paire de Jazz Bangereux pour un retour en force

Elisabeth St-Gelais : « Poursuivie par le même rêve » à l’Infini

Elisabeth St-Gelais : « Poursuivie par le même rêve » à l’Infini

Inscrivez-vous à l'infolettre