C’est du chien. C’est de la bombe. Penthouse sur le toit des palmarès. Houston, we DON’T have a problem. Pas de problème aucun ! Houston peut désormais compter sur Megan Thee Stallion, 25 ans, enfant de cette ville de plus en plus cool, rappeuse déjà en orbite autour de la planète hip hop après une propulsion réussie. Le flow est parfait, acéré, félin, dur, limite délinquant, conquérant, prédateur, costaud, super sexy. Rugosité et finesse, hypersexualisation et féminisme sont ici des colocs paradoxaux mais… aucune rupture à l’horizon ! « Shake that booty, bitch », ordonne Lil Durk avant de se faire virer brusquement par son interlocutrice, redoutable femelle alpha, certes issue de bonne famille mais ayant fréquenté des durs de durs – un d’entre eux lui a carrément tiré dessus. « I’m a big girl and I won’t cry » chante cette femme forte dans Don’t Rock Me to Sleep, c’est dire. La onzaine d’artistes invités au micro est idéale pour ce genre d’exercice : Beyoncé, SZA, Young Thug, pour ne nommer que les plus célèbres. Megan Jovon Ruth Pete (de son vrai nom) apparaît sur presque tous les crédits de beatmaking, parmi les 18 artisans recrutés à cette fonction – Cool & Dre, Lil Ju, Avedon, DA Got That Dope, Jucy J, Cody Tarplay, Helluva, etc. Pas moins de 125 sources compositionnelles (dont plusieurs archives) sont parties intégrantes de ces 17 titres. Malgré cette abondance, la cohérence est de mise dans cette ambitieuse production. Cette fille a décidément pensé à tout ! De manière générale, c’est construit avec de grosses basses informatisées, des effets percussifs old school, de solides accords de synthés, une foule de micro-insertions brillamment intégrées. Le rap de cette nouvelle reine du hip-hop est assorti de ses chants opiniâtres, la plupart de ces titres seront des mégatubes pour les bonnes raisons. On notera que le remix de Savage, déjà paru dans l’EP Suga et qui met en vedette Beyoncé, est tout simplement dé-vas-ta-teur. « I’m a savage… Classy, bougie, ratchet… Sassy, moody, nasty… »
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