Si vous aimez les woahs – à la manière Xmal Deutschland (pas à la Danzig) – et que vous êtes un grand fan de Siouxsie and the Banshees du milieu des années 80, Belgrado, le projet néo-post-punk vénéré basé à Barcelone est définitivement fait pour vous . La formation, composée d’une Polonaise, d’un Britannique et de deux vénézuéliens qui se sont rencontrés en Espagne, a fait sa marque sur la scène mondiale au cours de la dernière décennie avec de nombreuses tournées en Europe et en Amérique du Nord et du Sud, et compte maintenant quatre albums solides à son actif, y compris leur dernière offrande au monde : Intra Apogeum.
Par rapport à leurs albums précédents, Belgrado de 2011, Siglo XXI de 2013 et Obraz de 2016, qui avaient tous une touche plus anarcho punk et post-punk sombre, cette fois-ci le quatuor semble avoir trouvé leur inspiration complètement ailleurs. La musique peint des motifs musicaux minutieux, intemporels et modernes donnant à leur son une métamorphose de style Art Déco et/ou Bauhaus. Ajoutez une touche d’EDM et une pincée de néo-psychédélisme dans le mélange et vous obtiendrez l’équivalent sonore d’une peinture de Kandinsky. Avec des lignes de basse plus groovy que jamais, les subtilités des échos de la guitare s’entremêlant avec une tonne de mélodies de synthé très contagieuses, le rebondissement des rythmes disco de la boîte à rythmes ponctués de percussions réverbérées et la douce voix éthérée, chantée dans la langue maternelle de la chanteuse Patrycja Proniewska, Intra Apogeum rafraîchit comme un grand verre d’eau après un long après-midi de baignade dans la mer. Même si le groupe était à l’origine influencé par des genres comme coldwave et darkwave, ce disque est extrêmement chaleureux et lumineux.
Donc, si vous cherchez la playlist parfaite pour votre prochaine fête gothique sur la plage, ne cherchez pas plus loin ; Intra Apogeum rendra mélancolique vos amis les plus heureux tout en donnant envie à vos amis les plus maussades de danser pour une fois. Une situation vraiment idéale.