Joannie Labelle – connue sous son nom d’artiste Bea Box – a sorti ce 21 octobre un nouvel album hybride indie et synth-pop. Huit chansons au total, avec diverses thématiques touchant des sujets plus personnels tels que le deuil, l’amour, le rêve et le manque. En chantant dans trois langues différentes, elle invite ses auditeurs à adopter le concept selon lequel toutes les situations nous permettent de nous épanouir.
Dès les premières notes de son album, j’ai été hypnotisée par l’ambiance que crée l’artiste. Je me serais cru dans une boîte de nuit électro-moderne allemande. Ce début d’album me fait penser à la nouvelle série allemande Kleo, qui se passe dans les débuts de l’électro allemande. Ça tombe bien, son album a été enregistré à Hambourg!
La terre tremble est l’une des chansons qui m’ont le plus marquée. La manière dont Bea Box alterne entre le français, l’anglais et l’espagnol m’a énormément charmée. En plus d’être trilingue, la chanson a un rythme très entraînant. Ça donne envie de se lancer sur la piste de danse au son de sa musique!
Dans l’ensemble, les percussions se démarquent grandement. Ça s’explique probablement par le fait que Bea Box a étudié les percussions traditionnelles avec les maîtres Paul Picard, Giovanni Hidalgo et Harouna Dembélé.
De plus, elle a un grand talent pour créer du rythme avec un son qui n’en aurait normalement pas. Par exemple, dans Your Joy, la première chanson, le son d’eau en mouvement s’harmonise au reste.
En bref, la combinaison entre sa douce voix et les percussions se solde par une création unique et très agréable. J’avais l’impression d’entendre un mariage entre l’artiste française Pomme et Modulhater, un groupe électro. J’ajoute sans hésiter le nouvel album de Bea Box à la playlist de découvertes d’automne… et je vous recommande de faire de même!