Lancé ce vendredi 26 novembre sous étiquette L’Ours, Chroniques souterraines, album-concept d’Ariel est « fait de violence et de douceur, de pathos et d’autodérision, de repères réconfortants et de détours inconfortables. Une traversée de quarante minutes, livrée d’un seul souffle. Un disque se déclinant en dix chapitres et son parallèle cinématographique ».
Qui plus est, ce « parallèle cinématographique » d’une quarantaine de minutes est diffusé exclusivement sur PAN M 360, en ce jour de lancement.
Pour marquer son retour ou plutôt sa première véritable émergence après avoir lancé trois albums (Croche, Fauve, Après le crime) et gagné les Francouvertes en 2009, Ariel ressurgit quelque part « entre la douce tension et la brutalité délicate ».
« Peu à peu, un filon s’est dessiné et je l’ai suivi», dixit Ariel.
L’album « cristallise le deuil d’un idéal », et serait traversé par la littérature de Dostoïevski et la psychanalyse de Jung. Ses musiques seraient émaillées de synthwave, trip-hop, post-punk, musique concrète. Les ambiances ici mises de l’avant ne sont pas sans rappeler certaines trames de thrillers et films noirs.
On peut y entendre Jonathan Gagné à la batterie ainsi que les choristes Sabrina Halde (Groenland, Cirque Éloize) et Valérie Poulin (Poulin).
Qui plus est, Chroniques souterraines a été imaginé en images par Frédérique Bérubé et porté à l’écran par l’actrice et autrice Gabrielle Boulianne-Tremblay, la musicienne et actrice Poulin et, bien sûr, le principal intéressé. L’album d’Ariel devient un seul et immense vidéoclip.
« Construit autour du postulat voulant que les individus, tout comme les collectivités, gagnent à accepter leur part d’ombre sans la craindre ni la glorifier, la proposition s’aventure dans les méandres de la psyché humaine. Sans jamais tomber dans le misérabilisme, et teintée par moment d’humour noir, cette offrande musicale constitue un pivot dans le parcours de l’artiste. »