Sorti le 25 octobre dernier sous étiquette Mothland, En conversation avec…, plus récent album de Victime, sera incarné sur scène par son trio atypique: Laurence Gauthier Brown, Simone Provencher et Samuel Gougoux défendront la matière de cet opus. Bruitisme, rock, électro, poésie primale, chant, voilà autant d’évidences sonores dans l’approche composite de Victime, évidences auxquelles se greffent quelques mystères de la psyché et autres créatures surgies de l’inconscient. Jointe à Québec dans la classe où elle enseigne à Québec, Laurence Gauthier Brown nous aide à kiffer Victime. Alain Brunet l’a interviewée pour PAN M 360, peu avant le lancement de l’album dont la matière sera jouée vendredi 6 décembre au Théâtre Plaza, 19h30

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Autrice, compositrice et interprète de chanson française mais aussi férue de jazz moderne, Jeanne Rochette mène sa carrière en France et en Amérique francophone. On lui doit les albums Elle sort (2010), Cachée (2016) et La malhonnête (2021) ainsi que cet album enregistré au Gesù en 2022 avec l’Orchestre National de Jazz de Montréal, assorti cette fois d’instruments jazz mais aussi de tradition classique européenne – harpe, hautbois, cor, etc. Les arrangements de cet opus, mis en marché en octobre dernier, ont été imaginés par Jean-Nicolas Trottier, collaborateur régulier de l’ONJ. Entre ses nombreuses navettes Montréal-Paris, Jeanne Rochette cause avec Alain Brunet du classicisme de sa signature chansonnière et de l’adaptation de cette signature à un contexte de grand ensemble jazz.

À la fin des années 2010, Lubalin a atteint les plus hauts sommets de la célébrité sur TikTok grâce à ses vidéos virales sous la bannière Internet Drama: 260 millions de vues, 36 millions de likes et 3,4 millions d’abonnés dans le monde entier. Tous les magazines américains et la presse musicale ou de divertissement ont écrit ou parlé de lui – Rolling Stone, BuzzFeed, The Los Angeles Times, Vulture, Mashable, Access Hollywood, Entertainment Tonight, sans parler des partenariats commerciaux et d’une importante participation à la production et à l’écriture de l’œuvre discographique récente de Charlotte Cardin – l’album 99 Nights, doublement récompensé aux JUNOs en 2023.

Après presque 6 ans de célébrité sur le web et de composition fantôme, Lubalin est enfin monté sur scène pour une première fois lors du festival Marathon M pour Montréal, après quoi il lance un premier album complet : haha, no worries. Sur ce nouvel album (6 décembre), il explore la nature de la communication humaine de nos jours et le fait avec un « sens de l’humour ironique et un joyeux mépris pour les conventions ». Quelques jours après son premier spectacle, Lubalin a rencontré Alain Brunet pour PAN M 360, dont voici l’interview vidéo.

Après 7 ans d’existence à évoluer sur la scène musicale québécoise, le Quatuor Cobalt lance son premier album, Reflets du temps.

Constitué de Guillaume Villeneuve et Diana Bayard (violons), Clément Bufferne (alto) et François Leclerc (violoncelle), le quatuor formé à l’Université de Montréal a reçu les enseignements d’Annick Roussin, Yegor Dyachkov, Guillaume Sutre, Laura Andriani et du Quatuor Debussy.

Au Québec, le Quatuor Cobalt a joué dans divers festivals comme le Festival International de Lanaudière, le Festival International du Domaine Forget ou encore le Festival International de Jazz de Montréal en plus de se produire dans les plus grandes salles telles le Palais Montcalm à Québec et la Place des Arts à Montréal. 

Caractérisé par son éclectisme, le quatuor explore autant la musique ancienne sur instruments d’époque que le répertoire contemporain et est engagé dans la diffusion du répertoire d’aujourd’hui.Le lancement de cet album était une bonne occasion pour notre collaborateur Alexandre Villemaire de discuter avec Guillaume Villeneuve de cette parution ainsi que des nombreux autres projets de l’ensemble, notamment leur programmation de l’intégrale des quatuors à cordes de Schubert et leur prochain concert en salle, le 18 décembre à la Salle Joseph-Rouleau des Jeunesses Musicales du Canada.

Pour les billets de concerts, c’est ICI

Vous pouvez pré-enregistrer le premier extrait de Reflets du temps à l’adresse suivante: https://gfn-classics.lnk.to/H277-Allegretto

crédit photo : Annie Éthier

Réalisation du vidéoclip :
Réalisateur : Charles-William De Melo – De Melo Productions
Directeur de la photographie : Antoine Benhini
First AC : Mathilde Lytwynuk
Électro : Pascal Chaumont
Best boy : Adam Panyachack
Montage : Charles-William De Melo
Colorisation : Olivier Séguin-Dang – Division Couleurs
Producteurs exécutifs : Gabriel Felcarek, Francis Choinière & Nicholas Choinière

Avec la participation spéciale d’Annabelle Marquis

Depuis qu’on l’apprécie, soit au début des années 2000, Emilie-Claire Barlow est entrée en osmose avec le public québécois, à tel point qu’elle a quitté son Toronto natal pour s’établir au Québec, d’abord à Montréal puis à Québec où elle a suivi son coeur et élu domicile dans Limoilou. Depuis qu’on l’apprécie, Émilie-Claire célèbre le temps des Fêtes, elle offre annuellement un programme spécial, avec quartette, quatuorà cordes, trio de choristes et puise dans ses deux albums de Noël – Winter Wonderland et Lumières d’hiver, florilège de chansons de Noël tirées du Great American Songbook et aussi de chansons originales pour ajouter une touche spéciale à tout ce comfort food ! Cette année, Emilie-Claire Barlow se produit à Montréal, Québec, Toronto et New York. Avant que le traîneau ne se mette en marche, la chanteuse a causé temps des Fêtes avec Alain Brunet.

5 décembre au Théâtre Outremont, Montréal, 6 décembre au Palais Montcalm, Québec, 14 décembre au Koerner Hall, Toronto, 20 et 21 décembre au Birdland, New York. BILLETS ICI

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Pour une 19e année, Pat K et son équipe présentent le GAMIQ ce dimanche 1er décembre, soit le Gala Alternatif de la Musique Indépendante du Québec. Entrepreneur combatif et acharné, fier guerrier de la musique indépendante au Québec, il continue d’y croire et la participation massive du milieu alternatif lui donne raison de poursuivre son œuvre. Avant que le GAMIQ se tienne aux Foufs et aussi sur le Web, que les 37 catégories au programme soient récompensées d’un trophée Lucien, Alain Brunet s’est entretenu avec PAT K pour faire le point sur l’événement.

BILLETS POUR LES FOUFS OU POUR LE WEB

Les ensembles Paramirabo (Montréal) et Thin Edge New Music Collective (Toronto) investissent ensembles des œuvres contemporaines de Nicole Lizée (Montréal), Yaz Lancaster (New York), feu Louis Andriessen (Utrecht), James O’Callaghan (Burnaby) et feu Julius Eastman (New York). Le porte-parole de ce vaste programme Toronto-Montréal est le violoncelliste torontois Amahl Arulanandam, qui s’est entretenu avec Alain Brunet pour ce concert présenté au Conservatoire de Musique de Montréal, ce vendredi 29 novembre, 19h30.

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Programme

  • Julius EastmanJoy Boy , 1974 pour quatre instruments aigus
  • Louis AndriessenWorkers Union , 1975 pour instruments de grande intensité sonore
  • Yaz LancasterDatura , 2024 pour double sextuor et vidéo
  • Nicole LizéeChamberDestroy (AKA ChamberVania, FKA ChamberKill) 2022 pour double sextuor, piste sonore et vidéo
  • James O’CallaghanDarkside , 2024  – création

Participants

Nous avions causé avec Nadia Hawa Baldé, alias Hawa B, en avril dernier. C’était le mois de la lancée de l’EP sadder but better, d’ailleurs mis en nomination au GAMIQ 2024 dans la catégorie Soul/R&B . S’ensuit l’album solo better sad than sorry  dont le lancement officiel a lieu ce vendredi 29 novembre à la Sotterranea. Elle en fera de même à Québec, soit le 5 décembre au Pantoum. Coréalisé par HAWA B avec Félix Petit (Les Louanges, Safia Nolin, Hubert Lenoir, FELP, Brown Family), better sad than sorry est le chapitre principal d’un triptyque sur la tristesse – Sad in a Good Way (2022), sadder but better (2024). Totalement libre d’esprit et de pensée, Hawa B ne reste pas scotchée aux musiques afro-descendantes dont elle peut fort bien se réclamer avec raison, elle s’intéresse aussi à d’autres avenues électroniques ou instrumentales bien au-delà du jazz, du hip-hop ou de la soul/R&B. Sa voix exceptionnelle est au service d’un art magnifiquement métissé, à l’image de ce qu’elle a vécu en tant qu’artiste montréalaise issue de la diversité. Elle en cause de nouveau avec Alain Brunet pour PAN M 360.

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Joyce N’Sana, qui fut révélation radio-canadienne pour la saison 2021-22, lance Télama un deuxième album sous étiquette Productions Nuits d’Afrique. Télama signifie lève-toi et marche en langue kikongo, la langue de son père que Joyce a d’ailleurs retrouvé pendant la confection de cet enregistrement au croisement de l’Afrique centrale, du blues, du rock et du funk. Keithy Antoine l’a interviewée pour PAN M 360, à la veille de son lancement le 22 novembre.

L’art de la Canadienne Bria Salmena n’est pas une question de pureté stylistique, ni de classicisme pop ou rock. Des voyages post-punk aux escapades alt-country, elle se trouve où on ne l’attend pas. La plupart d’entre nous l’ont connue au sein du groupe post-punk expérimental canadien FRIGS, qu’elle a cofondé avec Duncan Hay Jennings. Tous deux ont rejoint Orville Peck pendant quelques années. Pendant la pandémie, Salmena et Jennings ont réussi à enregistrer deux EP de reprises country / americana très sympas. Ces enregistrements sont sortis sur Sub Pop, ainsi que le single de Bria intitulé Bending Over Backwards qui précède un album complet prévu pour 2025. De passage à Montréal à l’Esco le samedi 23 novembre, Bria s’est entretenue quelques minutes avec Alain Brunet.

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Le regretté Hamdi Benani était surnommé l’ange blanc de la musique malouf, une variante d’en genre musical qualifié d’arabo-andalou.À l’origine, le corpus de ces musiques réunissait des musiques et poésies d’Al-Andalus, résultant d’un bouillon de culture ayant évolué à l’époque mauresque dans la péninsule ibérique de ses connexions culturelles en Afrique du Nord. Particulièrement en Algérie, le malouf fut développé par les communautés de souches arabes, amazighs (berbères) ou juives sépharades. Cheikh Raymond, beau-père du célèbre chanteur Enrico Macias était, par exemple, un maître sépharade du malouf de Constantine, tragiquement assassiné pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie. D’autres grands musiciens ont néanmoins maintenu la tradition, dont Hamdi Benani et son fils Kamel. Chanteur, oudiste, guitariste, compositeur et arrangeur, ce dernier revient au Festival du monde arabe de Montréal afin d’y présenter un répertoire constitué de classiques du malouf ainsi que de pièces originales de son cru. Maître de ce genre musical, Kamel Benani a été joint en Algérie par Alain Brunet et lui en explique quelques fondements.

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Comme nous le savons toustes, la cumbia est le rythme dominant de l’Amérique latine, ainsi que le géniteur du reggaeton et de l’afrobeats nigérian / panafricain. Née en Colombie, la cumbia a évolué dans les trois Amériques, y compris dans toutes les grandes villes canadiennes. Vancouver ne fait pas exception ! Empanadas Ilegales jouant au festival Mundial Montréal, c’est l’occasion de s’entretenir avec l’un des membres du groupe, le batteur Daniel Ruiz. Alain Brunet s’est entretenu avec lui lors de la vidéoconférence qui suit.

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