garage-punk / garage-rock / rock

Taverne Tour, jour 2 : SAMWOY se met à l’heure de la réalité

par Lyle Hendriks

Il y a quelque chose dans la personnalité de SAMWOY sur scène qui me fait craquer. Il a une confiance en lui, confiance tapageuse sur scène, lançant sans arrêt des blagues loufoques comme une version emo de Jack Black.

C’est une facilité de mouvement, un signe certain de quelqu’un passé par l’essoreuse de la musique live et ayant découvert qu’il avait vraiment ce qu’il fallait pour réussir. Mais au-delà de l’humour et de l’armure de confiance, Sam Woywitka n’a aucun problème à se montrer vulnérable, à exprimer sa gratitude et son amour pour tous ceux qui viennent l’écouter et danser. 

Musicalement, le travail de Sam est empreint d’une certaine jeunesse, avec des vibrations indie alternatives, à la fois optimistes et agressives, qui vous font bouger et peut-être penser à votre ex. Au début, son set était relativement léger, avec le genre de paroles émotionnelles et d’instrumentation angoissante que nous espérions tous. Mais en un instant, je suis passé de la danse et du bon temps à l’immobilité, bouche bée et les yeux un peu embrumés alors que Sam jouait une chanson que je n’avais jamais entendue auparavant. 

Sam s’est alors livré à un monologue mi-parlé, mi-chanté, racontant comment il s’est lancé dans la musique. Je suppose que plusieurs le savent, mais c’était la première fois que j’entendais Sam raconter qu’il s’était réveillé d’un coma à 17 ans, sa vie ayant été irrémédiablement changée par un accident de voiture qui a privé son ami de la vie et Sam de sa mémoire. Il raconte qu’il a failli mourir, qu’il a vu sa mère dans une chambre d’hôtel étrange et purgatoriale et qu’il a été repoussé, ramené à la vie, au monde et à la musique qui, aujourd’hui, l’anime totalement.

C’était un moment inattendu de sensibilité et de vulnérabilité que j’espère voir plus souvent dans les prochains spectacles de SAMWOY.

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