Il est 20:30 et tout le monde attend le producteur et DJ londonien avec impatience devant la Scène Sapporo. La joie et la bonne humeur règnent sur une cadence rythmée qu’apporte notre entourage vêtu de combinaisons hivernales assorties pour une soirée de fête.
Ça fait un moment que nous nous enjaillons sur les rythmes indie-house mélodieux de Tali Rose. Le rythme est bon, la danse est organique et la house est progressive. Petit à petit, les gens commencent à entrer en transe alors que la DJ montréalaise augmente progressivement les fréquences de ses mélodies, jusqu’à nous faire danser sur un air presque tribal pour mettre en scène l’entrée de son collègue.
Michael Bibi a tôt fait d’implanter une dimension house assumée à la soirée, ce qui anime la foule. C’est à partir de ce moment-là qu’on se sent voyager dans les années 2010 manière dance–pop, grâce à un attroupement de danseurs enjoués sur des mélodies up-beat. Le tout reste de la house minimale, ce qui fait que tout le monde peut danser à son rythme.Bibi souligne régulièrement son amour pour la scène blues et jazz depuis toujours, et ça se sent par ses samples de chansons remixées avec de la tech-house. A la fin de trois heures d’excitation dans la neige, la soirée se termine avec un classique de la deep-house electro, Pump Up The Jam, ce qui insuffle un regain d’énergie à la toute fin de la soirée. La bonne énergie reste avec nous première soirée d’Igloofest 2025 en aura été une de célébration.