Dire que le duo franco-américain Faux Real a une bonne présence scénique est un parfait euphémisme.
Jeudi soir au Piccolo Rialto, le tandem n’a pas lésiné sur ses efforts pour ravir son public, qui s’en est donné à cœur joie. Les airs étaient pour la plupart issus d’un premier album, Faux Maux, lequel est d’ailleurs toujours en gestation et devrait être disponible dans son entièreté le 11 octobre.
Comment les décrire? Si on mettait dans un mixeur un boy band des années 80, du glam rock et une bonne dose de synth-pop, on obtiendrait sans doute quelque chose de ce type.
Faisant preuve d’une énergie débordante, les frères Virgile et Elliot Arndt ont enchaîné leurs classiques (mais peut-on vraiment les qualifier de « classiques » ?), assortis de mouvements de danse synchronisés pour le plus grand plaisir des spectateurs, qui étaient fréquemment invités à danser à leur tour.
Il était d’ailleurs inspirant de voir un groupe qui arrive à en mettre plein la vue sans avoir recours à un budget mirobolant. Donnez-leur simplement un micro et une bande sonore et c’est parti. Même la scène semble optionnelle à voir comment le duo la quitte à tout instant pour rejoindre la foule. Le spectacle s’est même conclu en toute intimité, le duo ayant demandé à être éclairé uniquement par la lumière des cellulaires de la foule. En bref, toute une ambiance était instaurée pour ce qui était sans contredit une fête parfaitement réussie.
crédit photo: Sarah Driscoll