Louis Cole et son big band cassent toutes les baraques
par Alain Brunet
Les fans de Dirty Loops, Badbadnotgood, Snarky Puppy, Moon Hooch et autres Too Many Zooz, très populaires auprès des hip cats désireux de pousser plus loin l’expérience musicale et possiblement migrer vers le jazz, verrons en Louis Cole un incontournable.
Le public jazz pop du FIJM accueillait vendredi l’un de ses plus influents protagonistes. C’était donc la première et la dernière fois que ce batteur, claviériste, chanteur, performer de première classe, se produisait gratuitement au Studio TD. À son retour, on devra payer chèrement ses places dans un amphithéâtre beaucoup plus vaste.
Méchante créature!
Vous n’avez qu’à visionner nos modestes vidéos et vous comprendrez illico que le mec est tout un showman et qu’il dispose d’un engin très puissant, huilé au quart de tour.
Il s’amène seul sur scène, cause brièvement au public pendant qu’il procède à ses derniers réglages et puis… son big band se pointe. Deux choristes/solistes, un contre-ténor, des synthés, une basse électrique, une meute de cuivres, anches et bois. Toutes et tous sont vêtus de combinaisons affichant un squelette devant comme derrière, non sans rappeler le syncrétisme mexicain au Jour des morts.
Méchant paquet d’os!
Oui c’est de la pop, et c’en est de l’excellente.Dans le cas qui nous occupe, le funk et la soul ne dominent pas la proposition rythmique, Louis Cole et ses excellents collègues optent plutôt pour des beats jungle, drum’n’bass et footwork sur lesquels s’échafaude un discours orchestral à la fois rude et contemporain, ce qui contraste vachement avec le rythme propice à la danse. La pédale dans le tapis du début à la fin, le tout effectué dans une ambiance désinvolte qui n’exclut pas un humour décapant. Le tout est entrelardé de ballades croisant entre la soul/R&B et Broadway. Ces moments calmes ne dominent en rien la prestation, il faut plutôt y voir des pauses à ce feu roulant de groove, question de reprendre son souffle.
Voilà la rencontre parfaitement réussie entre jazz orchestral d’aujourd’hui et club culture électronique d’aujourd’hui. Voilà l’intégration parfaite de cette culture électro propice au plancher de danse et d’orchestrations contemporaines, ce qui mène Louis Cole et son big band à casser toutes les baraques sur son passage.
Tash Sultana: la femme-orchestre envoûte le FIJM
par Jacob Langlois-Pelletier
As des loops et de la construction musicale en direct, Tash Sultana a offert une prestation électrisante et envoûtante jeudi soir, en ouverture du Festival international de jazz de Montréal.
Devant une foule de plus de 40 000 personnes, l’Australienne a joué et chanté ses plus grands succès. Au milieu de la scène principale, l’artiste de 27 ans était entourée d’une panoplie d’instruments: nombreuses guitares, saxophone, claviers, électronique et bien évidemment son outil de prédilection, la fameuse loop pedal qui lui permet de superposer les boucles enregistrées en temps réel. Tout au long du concert, la multi-instrumentiste créait sa musique de toutes pièces, démontrant ainsi toute la complexité et l’ingéniosité de son art. Puis trois musiciens ont fait leur entrée sur scène, conférant une profondeur supplémentaire à sa musique.
Devant une mise en scène lumineuse et colorée, la foule était captivée par les moindres faits et gestes de la jeune femme. À plusieurs moments, Tash Sultana a regardé le ciel, visiblement habitée par la musique. À mi-chemin du concert, Tash Sultana a offert un excellent solo de saxophone. À la dernière note de cette envolée, l’ensemble a fait un bond avec sa soliste , offrant à la foule un moment fort en énergie. Pic de guitare à la bouche, la chanteuse a conclu son concert avec une version inédite de son titre le populaire, Jungle. La foule en redemandait ! Même si sa musique n’est pas tout à fait jazz, que demander de mieux pour lancer l’édition 2022 de ce grand festival ?
Pourquoi Makaya McCraven ? Parce que…
par Alain Brunet
PAN M 360 ne témoigne pas souvent des concerts auxquels assistent ses contributeurs. Nous aimerions le faire plus souvent mais il y a tant à faire pour faire évoluer cette plateforme que nous devons y aller au compte-gouttes. Mais… le retour des festivals nous incite à reprendre du service.
Makaya McCraven est mon tout premier choix de ce Festival international de jazz de Montréal présenté en version complète après deux ans de retrait pandémique.
Vous ne jurez que par Kamasi Washington et Thundercat? Très bien mais… ces vedettes du nouveau jazz composent essentiellement de la musique conçue entre 1959 et 1967. C’est très cool de mêler tout ça au hip-hop de Kendrick Lamar, je ne veux surtout pas éteindre l’enthousiasme des nouveaux fans du style mais on doit leur rappeler que le jazz se trouve ailleurs que dans les collaborations cool avec les vedettes du hip hop.
Forcément, Makaya McCraven ne jouit pas de la même coolitude que Kamasi ou Snarky Puppy, il ne figure pas dans les collaborations des vedettes du hip-hop ou de la neo-soul, il est forcément moins connu et s’adresse (pour l’instant) aux mélomanes avertis. À n’en point douter, il est de ces authentiques visionnaires de ce jazz qui fera école au cours des prochaines décennies.
Pourquoi donc? Parce que son approche de la percussion s’inspire à la fois du jazz contemporain et des avancées de la musique électronique. La reproduction instrumentale de concepts rythmiques imaginés par des beatmakers au cours des dernières décennies conduit à un élargissement de la forme et à d’autres façon d’imaginer le jazz aujourd’hui.
Ainsi, le batteur virtuose Makaya McCraven menait jeudi (au Gesù) un quartette batterie-basse-trompette-sax alto où les propositions innovantes s’enchaînent pendant 80 minutes. Le contrepoint improvisé de la batterie, de la basse, des instruments à vent, percussions collectives et menus déclencheurs électroniques génèrent une musique authentiquement jazz, d’une fraîcheur absolue. On peut observer notamment que les lignes de la basse et de la batterie donnent parfois l’impression de trajectoires indépendantes , ce qui est un leurre extrêmement créatif. C’est idem pour les lignes mélodiques des deux instruments à vent, à la fois autonomes et collectifs, toujours au service des concepts imaginés par leur leader. Certes, nous étions loin du hard bop et du swing… apparemment, mais pas si loin à bien y penser : les hachures rythmiques inspirées du beatmaking hip hop nourrissent l’esprit résolument jazz de la proposition. En fin de concert, l’insertion de Blue In Green, un thème composé par Bill Evans pour l’ensemble de Miles Davis (Kind Of Blue), en est une éloquente démonstration. La suite aujourd’hui! Makaya enchaîne à 18h, il en sera de même samedi.
À noter: In These Times, son prochain album, est prévu pour septembre prochain sous étiquette International Anthem.
Wynton Marsalis, gardien du temple
par Alain Brunet
Il y a environ 80 ans, une part congrue du jazz afro-américain est devenue musique savante. Tout en puisant dans la culture populaire, d’abord le blues, dans les musiques de fanfares afro-américaines et puis dans les grands airs de Broadway et autres musiques de masse en Amérique, le jazz moderne a transformé cette matière en musiques complexes, destinées à des auditoires avertis comme le sont ceux des musiques classiques occidentales.
On vit alors s’imposer des créateurs de très haut niveau au cours des années 40, 50 et 60. C’est ce corpus précis que le grand ensemble du trompettiste Wynton Marsalis s’applique à explorer et mettre de l’avant depuis les années 90..
On a souvent décrit le trompettiste et directeur artistique comme un intraitable puriste, esprit conservateur selon qui ce qui s’est créé dans le jazz à partir des années 80 n’était que dérive et édulcoration. Si on ne s’en tenait qu’à la prestation du supravirtuose et de son big band au Festival international de jazz de Montréal, on pourrait ainsi conclure. Ce serait une erreur, car Wynton a maintes fois fait preuve d’ouverture d’esprit en incluant des œuvre contemporaines de musique impliquant l’improvisation. Contre toute attente, Wynton est moins crispé qu’on le prévoyait dans les années 80.
À la salle Wilfrid-Pelletier, c’était néanmoins le retour à la leçon d’histoire : Thelonious Monk, Duke Ellington, Billy Strayhorn, Charles Mingus, Kenny Dorham et autres œuvres récentes des membres de l’orchestre composées à la manière des grands concepteurs et improvisateurs ayant sévi à l’âge d’or du jazz moderne, on pense notamment à la manière de feu le pianiste Horace Silver.
À l’instar des meilleurs orchestres de la planète musique, Wynton peut compter sur un noyau de musiciens fidèles et d’autant plus compétents : Chris Creenshaw (trombone), Victor Goines (saxo), Carlos Henriquez (contrebasse), Sherman Irby (saxo), Marcus Printup (trompette), Ali Jackson (batterie), pour ne nommer que ceux-là. Chacun fait preuve de haute virtuosité, chacun a été sélectionné par le leader new-yorkais (originaire de la Nouvelle-Orléans) comme un maestro sélectionne les meilleurs éléments d’un orchestre symphonique. Et que dire de ses propres qualités de soliste: les deux séquences où il fut mis en évidence étaient tout simplement incroyables ! Personne ne fait ce qu’il fait à la trompette, point barre.
Je me souviens, lorsque j’étais dans la vingtaine, avoir réprouvé cette approche de Wynton, la considérant rétrograde et crispée. Quatre décennies plus tard, je ne vois plus les choses ainsi. Nous avons effectivement besoin de virtuoses, interprètes, improvisateurs, arrangeurs et leaders dont la mission première est de perpétuer la grande musique de jazz afro-américaine, dont les principaux compositeurs et leaders ont la stature des plus brillants concepteurs de la musique classique de tradition européenne.
À ce titre, Wynton Marsalis demeure le champion toutes catégories.
https://www.youtube.com/watch?v=MvOB8fmYGBU&t=4s
Sónar Barcelona 2022 : Retour sur trois jours de technofolies.
par Patrick Baillargeon
La 29e édition de Sónar a fait appel à de nouveaux sons en provenance des cinq continents, sur un thème résolument inclusif, festif, coloré et entraînant.
Après une pause forcée de deux ans pour les raisons que vous connaissez tous, le festival international de musique électronique, de créativité et de technologie Sónar Barcelona a tout mis en œuvre pour rameuter les aficionados de musique électronique de tous acabits. Du jeudi 16 au samedi 18 juin très tard (dimanche matin pour être précis), l’événement a attiré des milliers de fans, professionnels et artistes venus d’un peu partout sur la planète. En tout, 117 spectacles et un total de 150 artistes répartis sur 12 scènes.
Pour cette première incursion de PAN M 360 à Sónar, nous nous sommes attardés à la programmation du Sónar de jour plutôt qu’à celui de la nuit, ce dernier se déroulant les 17 et 18 juin, dans de grands hangars proches de l’aéroport de la ville Catalane.
Sónar By Day, et son volet plus didactique revitalisé Sónar+D, se déroulent quant à eux dans le centre de Barcelone, à Fiera Montjuïc, au pied de l’imposant Palais national. Avec ses deux scènes extérieures, disposées côte à côte, et quatre autres réparties à l’intérieur de trois très grandes salles, l’événement permettait aisément de se déplacer d’un univers à un autre en quelques pas.
Si à l’extérieur l’emphase était souvent mise sur le côté festif et plus fédérateur des différentes mouvances électro, on pouvait rapidement se retrouver confortablement assis dans la salle climatisée de Sónar Complex pour se plonger au coeur de performances beaucoup plus pointues. Et quand on sait à quel point le soleil de Barcelone peut taper fort, ces échappées à l’ombre et au frais permettaient de reprendre un peu de force. Le Sónar de jour est aussi beaucoup plus convivial que son pendant nocturne qui attire un public beaucoup plus nombreux dans un environnement moins intime et chaleureux. Donc pour vraiment vivre une expérience de proximité avec les artistes et le public, le Sónar diurne est incontournable. Ensuite, lorsque les derniers beats cessent de résonner, les bars de la ville méditerranéenne, monopolisés par de nombreux labels, accueillent plusieurs DJs de renommée internationale. Donc il y a toujours une proposition alléchante quelque part !
Jour 1
En cette première journée Sónar, c’est clairement le très intègre duo britannique Paranoid London qui s’est démarqué du lot, faisant quasiment l’unanimité auprès des différents professionnels présents et de nombreux festivaliers. Le duo acid-house, inspiré de Liaisons Dangereuses et au penchant électro-punk à la Suicide (le binôme a d’ailleurs collaboré avec le regretté Alan Vega), réussit à respecter la diversité propre aux débuts de la culture acid, sans pour autant tomber dans la nostalgie, et livre des sons bruts sur lesquels un MC vient de temps en temps poser une voix déformée par des effets de distorsion et de reverb. Ce désir de fournir une alternative cinétique à l’aspect plus clinique et cosmopolite de la musique house contemporaine se retrouve dans tout le travail de Paranoid London. Ils puisent dans la même esthétique DIY sans fioritures qui a façonné les débuts de la scène house, et leur refus de suivre les règles – aucune promo, aucun album, aucun téléchargement et aucun écart – est admirable.
Saluons aussi la performance de la diva du kuduro Pongo. L’ex chanteuse de Buraka Som Sistema, qui s’est fait connaître à travers le monde avec l’hymne Wegue Wegue, a offert une prestation entraînante et au niveau d’énergie franchement impressionnant. Impossible de rester sur place.
PARANOID LONDON
Jour 2
Cette deuxième journée a clairement été marquée par l’impressionnante performance du montréalais Martin Messier, venu présenter sa nouvelle œuvre, Echo Chamber. inspirée par deux pratiques médicales différentes, les ultrasons et l’acupuncture. À l’aide d’un dispositif de performance qu’il a lui-même créé – trois panneaux équipés de plaques génératrices de son auto-réactives et de longues aiguilles maniées comme des instruments – Messier met en scène un spectacle qui explore la résonance, l’ombre et la lumière et le corps lui-même. Les aiguilles sont utilisées pour percer les panneaux, générant des séquences sonores spécifiques, tandis que l’éclairage brutal illumine ou projette des ombres sur l’ensemble du spectacle. À d’autres moments, les panneaux deviennent des écrans de projection, transposant les mouvements de Messier en formes obscures, ou affichant des charges électriques. Un spectacle envoûtant, où sobriété et minimalisme riment avec puissance.
DJ MARCELLE
L’autre belle surprise de la journée fut le set de l’improbable DJ Marcelle (Marcelle Van Hoof). Considérée comme une sorte de blague par plusieurs, la DJ et productrice néerlandaise se tient loin des conventions et des normes du milieu du DJing, d’abord par son (non) look et surtout par sa sélection musicale et sa façon de mixer, qui s’apparente plus à celle des DJs de sound systems jamaïcains. Le beat to beat et la précision n’ont pas vraiment d’importance avec DJ Marcelle, c’est le choix des musiques qui prime avant toute chose, et c’est ce qu’on aime. Celle qui a longtemps pratiqué le métier de journaliste écrit et radio, aime surprendre et amener le public à sortir de sa zone de confort. Ses 20 000 vinyles et ses nombreux albums témoignent de son expérience et de l’étendue de sa connaissance musicale. Jungle, free jazz, musiques traditionnelles, dancehall, techno et davantage font partie des caisses de disques qu’elle traîne d’un événement à l’autre.
Dernières mais certainement pas des moindres, Octo Octa et sa partenaire Eris Drew ont offert une perfo b2b époustouflante et euphorisante. Un set plein de bonheur et d’énergie servi avec passion par les deux icônes d’une house libertaire et fédératrice. Le plaisir plus qu’évident qu’ont les deux DJ à collaborer ensemble et faire jouer une musique qu’elles aiment et connaissent jusqu’au bout des doigts était franchement transcendant. Une véritable science du dancefloor.
ERIS DREW / OCTO OCTA
Jour 3
L’américain DJ Python, (Brian Piñeyro, également connu sous les alias Deejay Xanax et DJ Wey), a livré un set chaud et sensuel sous un soleil de plomb. Qualifiant sa musique de « deep reggaeton », Python va beaucoup plus loin que les rythmiques redondantes associées au genre. Sa proposition est à la fois tribale et sexy, touchant à la deep house, à l’afro-house, au dancehall, à l’IDM et à d’autres assemblages musicaux inattendus. Le producteur et DJ new-yorkais affiche un certain goût pour le décalage avec une belle cohérence.
Déjà présent la veille pour la conférence Androids Singing The Body Electric dans le cadre du Sónar+D, le mythique réalisateur, arrangeur, compositeur et musicien Craig Leon était samedi à l’affiche du Sónar By Day pour présenter quelques-unes de ses œuvres en compagnie de sa complice de longue date Cassell Webb. Assis derrière leurs laptops et machines, le duo a offert une prestation assez statique (il a 70 ans et elle 74 tout de même) dans laquelle Leon revenait en partie sur ses premières œuvres Nommos et Visiting, jouant quelques pièces des deux albums aujourd’hui quarantenaire. Affichant une feuille de route plus qu’exemplaire (outre son travail du côté de la musique classique, on lui doit la réalisation d’un nombre incroyable d’albums mythiques, notamment le premier des Ramones, de Suicide, de Blondie, de Richard Hell en passant par les Talking Heads, The Fall, The Sound, Front 242, The Weirdoes, DMZ, The Pogues, Bangles, etc.), inutile de dire que le personnage était attendu par une bonne poignée de festivaliers. La musique électronique de Leon est minimale, obsédante, joliment surannée ; les rythmes et les sons nous ramenant parfois aux premiers Suicide, Kraftwerk et autres pionniers de la musique électronique.
DJ PYTHON
30 ans demain
Un bon festival, c’est une curation qui suit une certaine vision artistique d’une édition à l’autre, c’est bien entendu un site convivial offrant une qualité sonore et visuelle optimale et c’est bien sûr le public. Sónar réunit tout cela, à quelques écarts près, notamment au niveau de la programmation qui parfois suit un peu trop les tendances actuelles au détriment de la qualité artistique. Mais comme l’offre est tellement généreuse, il est facile de tourner le dos à un spectacle un peu trop cheesy pour s’enligner vers quelque chose de plus pointu, ou de simplement faire un tour au bar.
Sónar Village cp: Ariel Martini
Ce qui est assez remarquable avec le Sónar By Day est sans conteste l’auditoire. Une foule excentrique, bigarrée, colorée, festive et étonnamment bien plus âgée que celle que l’on peut croiser dans les festivals du (presque) même acabit ailleurs. On se sent à sa place, entouré d’une bonne vibe positive et sympathique. C’est ça le gros plus de Sónar et c’est en grande partie pour cette raison (et la musique!) qu’on espère y retourner l’an prochain pour la 30e édition, édition qui promet d’être encore plus magique!
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