La ruelle cachée du centre-ville de Rouyn-Noranda a été témoin d’un paroxysme musical sous la forme des punks garage montréalais, Bouge Pas. Le caractère de ce groupe en concert est soutenu par les deux batteurs, qui se synchronisent comme des automates maniaques. La basse est épaisse et le groupe adore faire des jams, se lançant dans des riffs de guitare extravagants qui sont bien répétés. Le groupe veut nous faire croire que tout cela est sporadique et non scénarisé, mais pour un groupe punk, ce set était incroyablement serré. Un déluge d’art punk à la Osees, un véritable tourbillon qui résonnera dans les oreilles et les esprits d’un Rouyn-Noranda pour de nombreux jours à venir.
FME 2024 Jour 1 | Explosion fatale signalée à Rouyn-Noranda : Last Waltzon
par Lyle Hendriks
Dans la brume lugubre de la fin de soirée du FME, je me dirige vers le Caberet de la Dernière Chance, sombre et taché de bière. Les agitateurs montréalais Last Waltzon sont déjà sur scène, déchiquetant et hurlant leur mélange caverneux et bruyant de post-punk et de pop-punk. Le mouvement est essentiel à la présence scénique de Last Waltzon, bien qu’il s’agisse moins d’une chorégraphie que d’une question de se tordre dans tous les sens alors qu’ils forcent une symphonie déchiquetée à partir de leurs instruments. C’est incroyablement fort, chaque coup de batterie traversant la pièce tandis que les guitares se déchaînent. Les deux chanteurs s’échangent des lignes, un dialogue de messages cryptiques qui transmet le centre émotionnel de leur son. Chaque chanson de Last Waltzon provient d’un besoin profond, d’un sentiment qui s’exprime dans un torrent de fureur ou pas du tout. Bruyant, irrévérencieux et débordant d’énergie, Last Waltzon est un plaisir à regarder. Chaque morceau puissant est un autre psaume qui vous pousse à bouger. Le gars a fait un putain de saut périlleux arrière sur scène tout en frappant un riff. Que voulez-vous de plus ?
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FME 2024 Jour 1| BODEGA pourrait être la vie de quelqu’un
par Alain Brunet
Les post-punks anticapitalistes de Bodega, New York, ont peut-être la structure marketing la plus étrange et presque prétentieuse – y compris un essai vidéo sur le concept de la culture de consommation – qu’un groupe puisse avoir, mais leur spectacle en direct est un pur plaisir. Deux batteurs jouant sur quelques morceaux d’un kit, des guitares solo qui s’agitent, un bassiste qui n’en fait qu’à sa tête, et des voix satiriques dans le rouge qui rappellent les débuts de Pavement. Le groupe était contagieux, jouant des chansons de leur dernier album, astucieusement nommé Our Brand Could Be Yr Life et Broken Equipment. La musique a des qualités métalliques et percutantes, et bien que la plupart des chansons parlent des périls du capitalisme (ce qui semble un peu exagéré en 2024, voire ennuyeux), les sons passent à travers la scène principale. Je dirais qu’avec un peu d’effort et de motivation alcoolisée, Bodega est un groupe qui pourrait être la vie de quelqu’un.
ephan Boissonneault et Jacob Zweig
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FME 2024 JOUR 1 I Orchestra Gold
par Stephan Boissonneault
L’équipe de PAN M 360 sillonne l’ensemble du programme du FME 2024 pour aller chercher un maximum d’artistes lors de cette 22e édition dans la belle ville de Rouyn-Noranda. Alors, préparez-vous à une avalanche de contenus rédigés et enregistrés en Abitibi-Témiscamingue! Tout d’abord, nous avons Orchestra Gold, TVOD, Last Waltzon à vous proposer.
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Orchestra Gold : Psych Rock africain sous le ciel nocturne par Stephan Boissonneault
Alors que la chanteuse Mariam Diakite entre en scène, vêtue d’une combinaison vintage à rayures bleues et jaunes, la foule présente sur la scène principale du FME se rapproche de plus en plus. C’était comme si des bras géants invisibles rassemblaient des grappes de spectateurs et les déposaient devant la scène. Nous étions tous fascinés par cette nuit psychédélique. Une foule assez nombreuse s’est formée lorsque le groupe a entamé trois chansons. Les autres membres d’Orchestra Gold, qui correspondent à Diakite en termes d’ambiance et de style, se sont lancés dans un rock n’ roll africain, avec un travail de guitare foudroyant et une section rythmique et de batterie constante. La musique semblait rétro, un peu comme si Marvin Gaye rencontrait Khruangbin, avec des touches d’accompagnement moderne, superbement hypnotique. Le set était curatif, un bain sonore de médecine sonore, chanté principalement en bambara – un début de soirée fantastique.
C’est accompagné des Dj Daz et DJ Kheops que le groupe mythique du rap français est monté sur la scène Fizz avec le morceau Petit frère. En effet, IAM était très attendu hier soir par un public majoritairement français mais pas que.
Tous les âges étaient représentés, même quelques jeunes fans qui n’étaient pas nés lors des débuts du groupe à la fin des années 80. Pour l’occasion, ils étaient quatre sur scène, Akhenaton, Shurik’n, Kephren et Saïd, choriste du groupe. Ils ont enchaîné avec un autre de leur succès, Samouraï, que le public connaissait par cœur, avant de poursuivre avec Ça vient de la rue, qui a nettement mis le feu à la foule.
Tous vêtus de t-shirt noirs et jeans, ils s’adressent à la foule à plusieurs reprises, surtout Akhenaton et Shurik’n, pour exprimer leur gratitude envers le public montréalais. « Ça fait plaisir d’être ici, l’accueil est top comme à chaque fois, toujours du love », nous confie Akhenaton, avant de poursuivre « C’est pour cela que nous voulons vous emmener chez nous ». Et c’est parti pour le classique Je danse le MIA, avec le fameux pas de danse qui va avec. Un retour à l’adolescence pour moi. On a eu droit à plusieurs autres morceaux de l’album le plus populaire L’école du micro d’argent, notamment Nés sous la même étoile, ou encore L’empire du côté obscur. Pour ce morceau, ils sont arrivés sur scène avec des sabres laser rouges, tout droit sortis de Stars Wars, sur fond de lumière rouge.
« Montréal, faites-nous un putain de bordel pour vous ! », a lancé Akhenaton, avant le morceau La saga. « Ce soir, c’est pas très long alors faut se lâcher sur tous les sons », a-t-il conseillé à la foule. En effet, le concert a duré un peu plus d’une heure et a commencé à l’heure exacte, pas une minute de retard.
Un autre moment fort de la soirée est durant le morceau Bad Boys de Marseille, qui est devenu un hymne à leur ville natale. Leur premier concert à Montréal remonte à 1994, cela fait donc 30 ans. D’ailleurs, ils ont pris le temps de mentionner certains artistes montréalais avec lesquels ils ont collaboré durant ces dernières années, notamment Meryem Saci, ancienne membre du groupe Nomadic Massive, et Malika Tirolien, dont la carrière est en pleine effervescence.
Alors que le concert tire à sa fin, ils s’assoient tous les quatre sur un banc pour le morceau de 9 minutes Demain, c’est loin, un autre classique. À tour de rôle, Shurikn et Akhenaton s’adressent à la foule, laissant les autres sur le banc. « On observe que pas grand-chose n’a changé depuis qu’on a écrit ce morceau, mais ça ne nous empêche pas de penser à demain, parce que … demain c’est loin », dit Akhenaton en guise d’introduction.
Après la photo traditionnelle de fin de concert, ils partent en lançant un « Palestine libre ! Free Palestine ». IAM garde son militantisme intact, même après 30 ans.
MUTEK 2024 | Kode9, une heure passée avec un maître
par Alain Brunet
Assister à un concert de Kode9 en août 2024, c’est poursuivre l’expérience de l’électro avec un maître créateur et un maître à penser.
De son vrai nom Steve Goodman, cet artiste londonien originaire de Glasgow crée des formes et des idées depuis une trentaine d’années. Docteur en philosophie, l’Écossais a publié l’essai Sonic Warfare: Sound, Affect, and the Ecology of fear. Or, sa production artistique est mieux connue, puisqu’il a fondé naguère l’excellent label Hyperdub et, surtout parce qu’il fut l’un des premiers concepteurs de la mouvance dubstep. Ce fut une phase parmi d’autres de son parcours artistique, inutile de l’ajouter.
Ce à quoi nous avons eu droit dans la nuit de dimanche à lundi, ce fut plutôt un univers conceptuel où l’électroacoustique, la musique de film ou l’électro-jazz entrent en jeu dans le groove tributaire de l’expérience dub, jungle, drum’n’bass ou grime, fondamentales au Royaume-Uni.
Dans un contexte où le rythme n’est pas continu du début à la fin, Kode9 a plutôt choisi de faire se succéder les tableaux audiovisuels (Lawrence Lek, Optigram, Bianca Hic, Mark Garlick, Plus Minus Studio) à travers lesquels il illustre ses nouveaux traitements sonores, très souvent fondées sur l’exploration rythmique, beaucoup sur l’insertion de sons aléatoires, nettement moins sur les constructions mélodico-harmoniques plus consensuelles.
Le tout est mis en relief dans des contextes variés : calmes, songeurs, dynamiques, tempétueux, méditatifs, paroxystiques. La succession de ces épisodes se faisait aussi en phase avec des projections inspirées, qu’il s’agisse de nature vierge ou d’une base de lancement aérospatial ou encore l’éloge de l’Escapology, en quelque sorte un art de l’évasion qui est aussi le thème de son plus récent album (2022).
Il y avait de quoi se nourrir dans cette offre foisonnante, celui d’une intelligence supérieure, capable de varier sa proposition et de l’adoucir comme ce fut le cas de son fort bon DJ set donné précédemment sur l’Esplanade tranquille.
Il arrive que des créateurs avérés et reconnus n’aient plus grand-chose à dire après que leur « heure de pointe » soit passée. Dans plusieurs cas, c’est vrai et dans d’autres, c’est faux. Dans le cas de POLE, c’est faux. Voilà un artiste encore fervent, ayant atteint son maximum de coolitude au tournant des années 2000, et qui n’a pas cessé de chercher depuis lors.
Invité à se produire dans le contexte de Nocturne 6, soit le dernier programme au menu de MUTEK Montréal 2024, l’artiste allemand est parmi les concepteurs du glitch, une alternative germanique au dub, un sous-genre électro alors plongé dans une perspective électroacoustique et une inclination pour le minimalisme dans l’expression. Comme POLE le souligne en interview, le glitch fut une influence importante des artistes fondateurs du dubstep, tel l’Écossais Kode 9 qui succédait à POLE à la SAT, dans la nuit de dimanche à lundi.
Pour faire une histoire courte, il n’y avait rien de nostalgique au programme de POLE , le matériel récent l’emportait largement sur les sons anciens et la redite formelle n’était pas au rendez-vous. Les basses fréquences étaient volontairement exacerbées, au point de générer des vibrations sur tous les plexus rapprochés de la scène. Des problèmes techniques ont un peu cassé le rythme de la prestation mais POLE a repris les choses en mains et conduit son set à bon port. Hormis l’exploitation spéciale des infragraves, on aura aussi décelé plein de menus détails dans sa quête sonore et une réelle expertise du rythme et de la percussion synthétique qui l’engendre – notamment ces effets de cymbales plutôt jazz.
En somme? Les phénomènes de mode et les crispations générationnelles sont les ennemis de la création, en voilà le contre-exemple. Après la pole position, il y a une vie et il fait bon la vivre.
MUTEK 2024 | Ayesha, techno indienne au cœur de la nuit
par Félicité Couëlle-Brunet
Au cœur du programme Nocturne 6 de MUTEK, Ayesha nous a fait taper du pied au rythme techno dynamique de sa musique.
Émergente de la scène club de Brooklyn, l’Américaine produit un riche mélange de bass music et de percussions avec des influences mélodiques de ses origines indiennes. La fluidité et la pertinence de son approche musicale ont rendu l’Espace SAT carrément électrique ! L’engouement était tel qu’on a dansé intensément, pour ne pas dire que nous avns plongé tête première dans cette totale immersion audiovisuelle, ceci grâce à la connexion entre le son et les projections organiques de Myriam Boucher.
Tout au long de la soirée, Ayesha s’est baladée habilement à travers différents rythmes déployés sur différents tempos, ce qui produisait un puissant effet hypnotique. Ces musiques rappellent un environnement tribal, sombre et mystique. On avait déjà noté que son premier album Rhythm Is Memory inspire un corps en mouvement sur la piste de danse, ce qu’elle corrobore elle-même, lorsqu’elle décrit son travail comme un résultat émergeant de son attention et sa consistance qui priorise le corps avant l’esprit.
Devant public en temps réel, chaque piste nous permettait de découvrir de nouvelles textures imaginée avec minutie et d’entrer dans son univers. Cette performance fut très intéressante et d’autant plus inspirante pour les fans encore motivés au cœur de la nuit.
Après avoir fait un gros câlin à Data Plan qui l’a précédé sur les platines, Rhyw prend les rênes de la scène Banque nationale du Piknik Électronik pour le show spécial Mutek. Il débute plutôt en douceur avant d’accélérer le rythme quelques minutes plus tard. La pluie n’a pas affecté le set de Rhyw qui a bénéficié d’un soleil de fin de soirée et d’une foule de plus en plus grandissante, au fur et à mesure que la soirée avançait.
Il se met d’ailleurs très vite à danser, alors que ses mouvements sur la console deviennent de plus en plus brusques, donnant le ton à ce qui nous attendra pour cette clôture de Mutek. La foule ne semble pas avoir remarqué le changement de DJ et continue à danser comme si de rien était mais un petit groupe de fans de Rhyw s’est avancé de la scène pour encourager leur artiste. On passe très vite en mode techno, house, avec quelques voix enregistrées qu’on entend ici et là. Le producteur de musique électronique gallois-grec Rhyw est célèbre pour ses sons audacieux et complexes. On entend parfois des bruits mystiques, dans une langue inconnue, mêlant synthés et invitant au voyage. Le même rythme synthé revient à plusieurs reprises mais accompagné de différents rythmes à chaque fois. En bref, il construit autour du synthé. Il profite des pauses pour changer de rythme et recommencer avec un son complètement différent et plus dansant.
Il se met à sauter par moments, tellement il se plonge dans son univers et on sent bien que le niveau de décibel est monté en flèche. Entre deux gorgées et quelques sourires timides à la foule, il profite des pauses entre deux chansons pour voir la réaction du public avant de repartir de plus bel. On est à fond dans l’électro avec des rythmes percussifs qui viennent ajouter du reflet.
Cet ancien membre du duo influent Cassegrain a bien fait de suivre une carrière solo qui le démarque sur la scène électro. Il a parcouru plusieurs scènes et événements estimés tels que Berghain, Berlin Atonal et Boiler Room Tokyo, pour ne nommer que ceux-là. Mixant broken beat, techno traditionnelle et ultra-moderne, il ajoute des structures minimales mais robustes à ses sets endiablés qui nous donnent l’impression d’être dans une discothèque à ciel ouvert. Le public, majoritairement jeune, semblait apprécier la performance, pendant qu’une mère dans la soixante et sa fille dans la trentaine partageaient une cigarette en se trémoussant sur les sons de Rhyw, pendant qu’un père et sa jeune fille pré-ado dansaient à tue-tête tout le long du set. On qualifie son travail « d’un dialogue entre le physique et l’abstrait, invitant les publics à expérimenter un son aussi intellectuellement stimulant qu’il est viscéral. »
MUTEK 2024 | Murcof, bande originale en temps réel
par Salima Bouaraour
Twin Color était un film dont la bande son était joué par le mexicain Murcof en temps réel. Cette séance de cinéma était relativement classique et dominait par la lenteur comme si il voulait déjouer le temps de cette nostalgie.
En effet, nous étions plongés dans les souvenirs de Fernando Corona, perdu dans une forêt magique où des phénomènes lumineux surnaturels surgissaient.
Loin d’être l’œuvre la plus novatrice du Festival, nous pouvions tout de même nous délecter de cette performance ambient minimal qui pouvait être parfaite pour s’endormir à la belle étoile.
Le belge, Simon Geilfus, a mis en scène ce court-métrage à base de code génératif en instaurant dans des images des flash lumineux comme si elles symbolisaient les connexions neuronales de Murcof en pleine pérégrination
Aancien pilier de la scène, il a sorti de nombreux albums et EPs sur des labels tels que The Leaf Label, Infine, Aagoo, et Glacial Movements. Ses projets collaboratifs couvrent des disciplines variées, incluant des œuvres notables avec le trompettiste de jazz Erik Truffaz et la pianiste classique Vanessa Wagner, reflétant son approche musicale versatile et exploratoire.
Ici, ce n’était pas son œuvre la plus notable, mais les féru.es de Mutek étaient heureux.ses de le voir à Montréal le temps du Festival.
On ne présente plus Martin Messier. Cet artiste montréalais, depuis plus de quinze ans, crée des œuvres où se rencontrent art sonore, lumière, robotique et vidéo. Il adore jouer avec le potentiel sonore des matériaux.
Ses pièces ont remporté plusieurs distinctions: mention aux Prix Ars Electronica 2010, nomination aux Prix Opus 2012, Prix 2013 du court métrage expérimental au Lausanne Underground Film Festival prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des Arts du Canada en 2014, Mention du jury aux Japan Media Awards en 2015, le World Omosiroi Award au Japon en 2018 et le 2e prix au Athens Digital Arts Festival en 2021.
En 2010, Messier fonde 14 lieux, compagnie de production d’œuvres, performances et installations, et en assure depuis la direction générale et artistique.
Samedi soir au Théâtre Maisonneuve, 1 drop 1000 years était déployé sous un jeu de 16 faisceaux symbolisant des gouttes de lumière qui s’orchestraient en une danse moléculaire mouvante.
Un rideau de pluie évoluait au rythme de modulation de fréquences. Bruitage d’éléments aquatiques à l’apparence liquide, gazeuse ou solide.
Cette installation noise industrielle se fragmentait et défragmentait en suivant les aléas du système de circulation thermohaline. Accélération. Ralentissement. Inversion. Immobilisme. Flottement. Martin Messier a déjoué les lois de la gravité pour faire danser son installation de pluie.
MUTEK 2024 | Riccardo Giovenitto reprogramme la Renaissance
par Salima Bouaraour
Polyphonie madrigale. Grâce numérique. Profanité post-moderne. L’artiste scientifique italien, Riccardo Giovenitto, reprogramme la Renaissance artificiellement et avec une intelligence remarquable.
Lorsque la science, la physique, l’art et l’électronique se rejoignent, le résultat est phénoménal de beauté. FEMINA trouve son inspiration dans la restructuration d’œuvres picturales féminines des XIV-XVI siècles associée à des sonorités tirées de chants profanes poétiques en langue vernaculaire. En corrélation, l’IA permet de générer le processus d’harmonisation et de symbiose de l’ensemble tel un puzzle orchestré en temps réel. Présentée pour la première fois au Festival Ars Electronica 2023 et à L.E.V. Matadero de Madrid, FEMINA était d’une splendeur et d’une candeur incomparables au Théâtre Maisonneuve samedi, dans le contexte de la série A/Vision. De plus, en 2010, Giovinetto a cofondé OZMOTIC, un duo mélangeant musique électronique et instrumentale, collaborant avec des ensembles philharmoniques et des artistes tels que Christian Fennesz et Murcof. L’ouverture de A/Visions 2 était mémorable!
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Riccardo Giovenitto IT – F E M I N A Live A/V | Première nord-américaine
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