À en juger par l’ampleur de la foule impatiente de voir son arrivée en début de soirée, la présence de la sensation sud-africaine Tyla était l’un des rendez-vous les plus attendus du week-end. La nouvelle princesse (attendons avant de la proclamer reine) de l’amapiano et de la R&B n’a certainement pas déçu avec une prestation enflammée où danse et sensualité étaient de mise. Et dire qu’elle n’a que 22 ans…
C’est sur un tigre géant que la jeune chanteuse a fait son entrée, sous les cris de ses admirateurs et admiratrices. À ce jour, Tyla ne compte qu’un seul projet dans sa discographie, soit son album homonyme. Nul besoin de le préciser, c’est en grande majorité du matériel tiré de son projet paru en mars dernier qu’elle a offert aux festivaliers.
Sur scène, Tyla et sa troupe ont multiplié les moments de danse, comme s’il ne faisait déjà pas assez chaud en cette journée de canicule. Les gens présents dans la foule scrutaient ses moindres faits et gestes puis applaudissaient à chacun de ses déhanchements.
« Il s’agit de ma première fois ici. Je vais m’en rappeler toute ma vie », a-t-elle glissé entre deux morceaux, agréablement surprise de l’accueil chaleureux.
Son interprétation de No.1, excellente collaboration avec la Nigériance Tems, était vocalement brillante, tout comme pour l’ensemble de son set. Tyla surfe depuis plusieurs mois sur le succès de Water, morceau qui l’a propulsé à l’international, et c’est ce titre qu’elle aura réservé pour la toute fin. Une finale de feu pour une performance R&B de grande qualité.
Crédit photo: Benoit Rousseau