« Saucegod, Saucegod, Saucegod! », clament les nombreux festivaliers à l’arrivée d’Hamza sur scène. Depuis plusieurs années, le rappeur belge entretient une superbe relation avec les Montréalais; un autre chapitre de cette belle histoire s’est écrit dimanche soir, à Osheaga.
L’an dernier, Hamza s’était logé une place de choix au sein de nos 100 meilleurs albums avec Sincérement, superbe offrande alliant trap et R&B. C’est d’ailleurs avec une enfilade de morceaux tirés de ce projet que le Belge a entamé son set, débutant avec l’excellente Codéine 19. Bien qu’il ait débuté avec son matériel le plus récent, il n’a pas hésité à piger dans ses classiques tels que Gasolina et FADE UP. Rien à reprocher à la sélection des titres, un bon mélange mettant en valeur la diversité de sa discographie.
Là où le bât blesse, c’est au niveau de ce qui est proposé sur scène. Ce qui est joué est majoritairement des pistes sonores préenregistrées auxquelles Hamza ajoute son grain de sel, autotune bien évidemment au rendez-vous. Comprenez-moi bien, l’éternel lover offre tout de même un bon spectacle, mais sans artifice.
Peu importe, le style de performance offerte par le rappeur n’a en rien refroidi la foule qui a sautillé du début à la fin. Le flow mielleux et les refrains accrocheurs de l’artiste de 30 ans sont dans une classe à part, en voilà une autre démonstration.
Crédit photo: Benoit Rousseau