Comme le disait mon collègue et aussi ami Alain Brunet dans le paragraphe d’intro de l’entrevue qu’il a réalisée avec un membre des Empanadas Ilegales (visionnez l’interview ICI), la cumbia, rythme colombien à l’origine, est devenu la dégaine maîtresse de la musique latino, partout en Amérique. Bien entendu, dans les Amériques hispanophones, mais aussi solidement enracinée dans les grandes villes nord-américaines comme Montréal, et Vancouver, d’où provient le septuor Empanadas Ilegales (très cool nom!). Je ne referai pas leur historique, que vous trouverez dans l’entrevue. Je me concentrerai sur la prestation donnée hier soir à la Sala Rossa. On remarque dans cette formation étoffée un solide équilibre entre les sections rythmiques et mélodiques (comme c’est pas mal le cas dans tous les ensembles de musique latine). Batterie et percus côtoient chant, clavier et cuivre (trompette rutilante) dans un tourbillon sonore souvent enivrant. Dans le cas des Empanadas, la prestation d’environ 25 minutes (la norme dans ce genre d’événement) s’est faite d’une seule traite, dans l’esprit d’un sound system fluide et continu à la colombienne. La réussite de l’expérience démontre le solide degré de préparation et le professionnalisme des musiciens. On est ainsi passé sans effort notable de la vraie cumbia à du reggaeton, à des exclamations ska, puis retour à la cumbia, mais version 2.0. Montréal est une ville bien garnie par la communauté latino, les sonorités de la cumbia y sont très présentes. Pas surprenant alors si le band avait fait salle comble ailleurs dans la cité avant de se présenter à son showcase. On peut déduire qu’il sera de retour avant longtemps, mais que d’autres villes du Québec auraient intérêt à les inviter aussi pour un prochain festival d’été. Prenez note! ces BC people savent faire lever un party!
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