Le DJ et producteur anglais, parfois accompagné par une formation complète lors de ses performances live, était en solo devant ses platines pour célébrer les retrouvailles. Ce samedi 27 juin, dans un MTelus plein à craquer, avait lieu le rendez-vous haut en couleur de Bonobo avec son public montréalais dans le cadre du FIJM.
Le sourire aux lèvres, c’est avec énergie et passion qu’il a offert une setlist inspirée qui mélangeait son esthétique trip hop upbeat et ses plus récentes incursions dans les univers du nujazz, des musiques du monde et même de l’alternatif, en passant par ses morceaux les plus incontournables comme The Keeper, Kiara, Kong, et Linked.
Alliant avec brio les atmosphères apaisantes aux sonorités organiques, il a démontré une fois de plus comment ses productions aux couches toujours plus recherchées ajoutent une musicalité vivante à la musique électronique devant un public entièrement conquis et rempli de béatitude.
En ouverture, les sonorités décomplexées de Juju Le Moko, bien ancrées dans les rythmes caribéens, a su réchauffer l’ambiance dès l’arrivée. Forgé dans les événements underground et les clubs locaux, le DJ montréalais s’est offert un mix éclectique et dansant, mélangeant des inspirations allant des années 70 et disco à l’entrepôt-rave, ce qui n’a pas manqué de faire bouger.
L’atmosphère fut électrisante, organique, ces deux artistes nous ont merveilleusement emmenés sur les rives d’une musique électronique brouillant les ères et les cultures.
Photo: Frédérique Ménard-Aubin