Ignorance, le nouvel album de The Weather Station, commence de manière énigmatique ; un sifflement de hi hat, un battement de tambour bégayant. Une minute entière s’écoule avant l’entrée de la voix de Tamara Lindeman, douce, conversationnelle, qui entonne : « I never believed in the robber ». Une musique en dents de scie se construit, avec des cordes poignardantes, un saxophone et plusieurs couches de percussions, et la chanson ondule pendant cinq minutes de tension croissante, oscillant entre deux accords seulement. Une fois de plus, la compositrice torontoise Tamara Lindeman a refait le son de The Weather Station ; une fois de plus, elle a profité de l’occasion d’un nouveau disque pour créer un nouveau paysage sonore, taillé sur mesure pour exprimer une idée émotionnelle.
Ignorance, the new album by the The Weather Station, begins enigmatically; a hissing hi hat, a stuttering drum beat. A full minute passes before the entry of Tamara Lindeman’s voice, gentle, conversational, intoning; “I never believed in the robber”. A jagged music builds, with stabbing strings, saxophone, and several layers of percussion, and the song undulates through five minutes of growing tension, seesawing between just two chords. Once again, Toronto songwriter Tamara Lindeman has remade what The Weather Station sounds like; once again, she has used the occasion of a new record to create a new sonic landscape, tailor-made to express an emotional idea.
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Ce contenu provient de The Weather Station et du Festival International de Jazz et est adapté par PAN M 360.