Horacio Vaggione (ar/fr)
Horacio Vaggione (Argentine, 1943), vit à Paris depuis 1978. Etudes de composition à l’Université Nationale de Cordoba, puis doctorat en musicologie à l’Université de Paris VIII. Études d’informatique musicale à l’Université de l’Illinois (1966). Co-fondateur du Centre de Musique Expérimentale de l’Université de Cordoba (1965-68), membre du groupe de musique électronique ALEA de Madrid (1969-73), il a travaillé en France à l’IRCAM, à l’INA-GRM, au GMEB. Résident à Berlin (DAAD, 1987-1988). Entre 1989 et 2012 il a été professeur titulaire (composition et recherche) à l’université de Paris VIII, où il est actuellement professeur émérite.
Horacio Vaggione (Argentina, 1943), has lived in Paris since 1978. Composition studies at the National University of Cordoba, then doctorate in musicology at the University of Paris VIII. Studied computer music at the University of Illinois (1966). Co-founder of the Center for Experimental Music at the University of Cordoba (1965-68), member of the electronic music group ALEA of Madrid (1969-73), he worked in France at IRCAM, at INA- GRM, at GMEB. Resident in Berlin (DAAD, 1987-1988). Between 1989 and 2012 he was full professor (composition and research) at the University of Paris VIII, where he is currently professor emeritus.
Programme
Gymell I (2003) 9’20 suivi de Gymell III (2024) 16’00
On peut penser le principe actif (corpusculaire) de ces Gymel en s’inspirant des mots de Bachelard (1932) : «Le corpuscule n’a plus de réalité que la composition qui le fait apparaitre».
Et encore : «Autant dire que l’existence du corpuscule a une racine dans tout l’espace».
Ceci explique non seulement l’irréalité du corpuscule — s’il n’est pas habité par la composition — mais aussi la réalité de l’espace où il apparait en tant que continuité.
Quant aux oeuvres : Gymel I a été produit en 2003 au studio du CICM, Université de Paris VIII. Il a engendré par la suite plusieurs avatars, dont Gymel III, créé récemment, en 2024, à l’ICST (University of the Arts) de Zürich.
Les deux Gymel réunies ici sont donnés en création canadienne.
Program
Gymell I (2003) 9’20 followed by Gymell III (2024) 16’00
We can think of the active (corpuscular) principle of these Gymel by drawing inspiration from the words of Bachelard (1932): “The corpuscle has no more reality than the composition which makes it appear”.
And again: “Suffice it to say that the existence of the corpuscle has a root in all space.”
This explains not only the unreality of the corpuscle —if it is not inhabited by the composition— but also the reality of the space where it appears as continuity.
As for the works: Gymel I was produced in 2003 at the CICM studio, University of Paris VIII. It subsequently spawned several avatars, including Gymel III, created recently, in 2024, at the ICST (University of the Arts) of Zurich.
The two Gymel gathered here are Canadian premieres.
Florence-Delphine Roux (ca)
Florence-Delphine Roux est une artiste numérique et sonore originaire de la ville de Québec et basée à Tiohtà:ke/Montréal. Son travail explore l’intersection entre l’art, la science et la technologie, avec une orientation vers le médium radiophonique. Ses créations se manifestent sous forme d’expériences d’écoute, d’installations sonores immersives, de performances, de vidéos d’art et d’œuvres radiophoniques.
Porté par une pratique liée au son, qui trouve en particulier sa source dans une matière emmagasinée à partir d’enregistrements effectués en grande partie en extérieur, la travail de Florence-Delphine Roux tient pour beaucoup d’une réflexion basée sur la possibilité de jouer avec des textures non perceptibles de manière rétinienne, des champs électromagnétiques notamment, participant ainsi d’une perturbation du réel.
Avec la volonté de développer une pratique de la fiction, l’artiste investit également le champ de la production radiophonique, avec comme ambition l’élaboration d’un « cinéma pour l’oreille ». “
Florence-Delphine Roux is a digital and sound artist originally from Quebec City and based in Tiohtà:ke/Montreal. Her work explores the intersection of art, science, and technology, with a focus on the medium of radio. Her creations take the form of listening experiences, immersive sound installations, performances, video art, and radio works.
Driven by a sound-based practice, largely sourced from material stored from outdoor recordings, Florence-Delphine Roux’s work is significantly based on the possibility of playing with textures that are not perceptible to the eye, particularly electromagnetic fields, thus contributing to a disruption of reality.
With a desire to develop a practice of fiction, the artist also invests in the field of radio production, with the ambition of creating a « cinema for the ear».
Programme
Cime propose une ascension disruptive dans le paysage sonore de l’un des sommets les plus mystérieux du Québec, le Mont-Saint-Hilaire. Inscrit dans l’imaginaire collectif des habitants de la Montérégie, ce mont a inspiré un grand nombre de légendes, dont les mythes perdurent, nourris par de nouvelles croyances liées au paranormal. L’artiste naviguera entre captation de paysage sonore ambiphonique, très basse fréquence radio naturelle, et synthèse analogique et granulaire.
Cette œuvre puise dans des archives phonographiques réalisées dans le cadre d’un projet de recherche performatif sur la littératie extrasensorielle et l’écoute disruptive du territoire de la Réserve Naturelle Gault.
Program
Cime (2024) 11’00
Cime proposes a disruptive ascent into the soundscape of one of Quebec’s most mysterious peaks, Mont-Saint-Hilaire. Embedded in the collective imagination of the residents of Montérégie, this mountain has inspired numerous legends, with myths that endure, fueled by new beliefs related to the paranormal. The artist will navigate between capturing ambisonic soundscapes, natural very low-frequency radio signals, and analog and granular synthesis.
This work draws from phonographic archives created as part of a performative research project on extrasensory literacy and disruptive listening of the Gault Nature Reserve.
Shane Turner (ca)
Shane Turner fait usage des propriétés fluides de l’art acousmatique afin de créer des expériences qui vont à l’encontre de l’essentialisme. Sa pratique comprend des compositions individuelles et collectives, des bandes sonores, des œuvres de nature installative ainsi que des performances électroniques en direct. Son travail a été diffusé par le netlabel Panospria sous Notype, par la CEC et a été présenté dans divers festivals, dont Mutek. Turner a étudié la composition musicale électroacoustique à l’Université Concordia.
Shane Turner is a composer who is drawn to the mutable boundaries and properties of acousmatic music as a way of expressing experiences omitted by essentialism. Their music encompasses solo fixed works, audio for installations, popular forms in soundtracks, as well as group performances with live electronics and synthesis. Shane’s works have been released on the Panospria Label under NoType, by the CEC, and performed at various festivals, including Mutek. They studied electroacoustic music composition at Concordia University.
Programme
rumors, approximated (2024) 10’00
rumors, approximated est une exploration de la synthèse sonore, du chant (Simone Pitot/Delorca) et d’un modèle conjuguant les deux.
Cartographier la discordance sensorielle : dissolution et resynthèse perpétuelle des sens, événements vécus lors du passage entre régimes sensoriels contradictoires au cours d’une année particulièrement dynamique. Des écosystèmes d’information complets alimentés par des algorithmes privés, reflétant et modelant leurs sensoriums permissibles, sont entrés en collision frontale, pendant que des schismes culturels surgissaient sur les assises de formes d’expressions anciennes et inédites.
Program
rumors, approximated (2024) 10’00
rumors, approximated is an exploration of synthesis, vocals (Simone Pitot/Delorca) and a model combining the two.
Charting sensory discord: the constant dissolution and resynthesis of the senses experienced while moving between conflicting sensory regimes over the course of a particularly dynamic year. Complete information ecosystems, fed by private algorithms that reflected and molded their permissible sensoriums, ran headlong into collision while cultural schisms arose over the basis of old and nascent forms of expression.
POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!
Ce contenu provient du festival Akousma et est adapté par PAN M 360