Francos | Une 1ère montréalaise pour Emma Peters

par Sandra Gasana

20 heures pile poil. Le show de la Française Emma Peters débute après une première partie assurée par Passion Poire. Trois hommes l’accompagnent : un claviériste, un batteur et un guitariste. Et à son tour, Emma chante avec ou sans guitare, instrument qu’elle manie plutôt bien. Les instruments démarrent, puis une voix lointaine se fait entendre, puis une silhouette et finalement, Emma Peters apparait sur scène, en blonde, cheveux plaqués, pantalon en paillettes et t-shirt noir assorti.
Belle présence scénique, elle danse plutôt bien, et passe du mélancolique au festif sans que ça dérange.

« Je suis trop contente d’être là. C’est ma première fois au Québec, ça fait 3 ans que j’essaye de venir, on a finalement réussi », nous confie-t-elle. Elle a chanté des morceaux de son plus récent album Tout de suite, paru en 2024, comme « Juliette » et « La vie de ma mère », mais aussi de son premier album Dimanche, dans lequel figure le hit « Lové ».  Celle qui s’est fait connaitre sur les réseaux sociaux avec ses reprises de chansons en formule guitare-voix durant la pandémie n’a pas eu beaucoup de mal à remplir le Club Soda. En effet, toutes les générations y étaient représentées, notamment plusieurs ados ou pré-ados accompagnant leurs parents.

Un des moments forts de la soirée était lors du morceau « Clandestina », qu’elle a fait en formule guitare-voix. Elle a même réussi à faire chanter la foule sur le refrain, un moment de symbiose magnifique. Malheureusement, je devais partir avant la fin du concert pour aller couvrir celui de Grand Corps Malade sur la scène extérieure Rogers, mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai vu Emma Peters apparaitre sur scène aux côtés de ce slameur-poète !

Je sens que ce ne sera pas la dernière fois qu’on entendra parler d’Emma Peters. Parfois, il suffit d’une première fois, puis la magie opère et des collaborations France-Québec naissent. C’est ce qu’on lui souhaite en tous cas.

Crédit photo: Benoit Rousseau

Publicité panam

Tout le contenu 360

Suoni | Watch that ends the night records Quinton Barnes + Jason Doell & Naomi McCarroll-Butler + Liam Cole + Alex “Bad Baby” Lukashevsky

Suoni | Watch that ends the night records Quinton Barnes + Jason Doell & Naomi McCarroll-Butler + Liam Cole + Alex “Bad Baby” Lukashevsky

Francos | Une 1ère montréalaise pour Emma Peters

Francos | Une 1ère montréalaise pour Emma Peters

Francos | Mike Clay en solo, lentement puis sûrement

Francos | Mike Clay en solo, lentement puis sûrement

Suoni | My Thursday at the Suoni: Alex Lukashevsky, Cabaret Noir…

Suoni | My Thursday at the Suoni: Alex Lukashevsky, Cabaret Noir…

Francos | Souchonneries intimistes dans l’imposante Wilfrid-Pelletier

Francos | Souchonneries intimistes dans l’imposante Wilfrid-Pelletier

Mon garage musical : entrevue avec Ziya Tabassian pour la 11e édition des Garage Concerts

Mon garage musical : entrevue avec Ziya Tabassian pour la 11e édition des Garage Concerts

Suoni | Chik White et Ky Brooks poussent les hauts cris (mais pas Jessica Ackerley)

Suoni | Chik White et Ky Brooks poussent les hauts cris (mais pas Jessica Ackerley)

Orford Musique | Matt Herskowitz et le mariage heureux de Chopin et du jazz moderne

Orford Musique | Matt Herskowitz et le mariage heureux de Chopin et du jazz moderne

Suoni | Sanam, l’art de vivre et de survivre à Beyrouth

Suoni | Sanam, l’art de vivre et de survivre à Beyrouth

Francos | Ponteix réinvente la chanson fransaskoise

Francos | Ponteix réinvente la chanson fransaskoise

Francos | Il faut compter (et taper du pied) sur Odezenne

Francos | Il faut compter (et taper du pied) sur Odezenne

Francos| Une chaleur caniculaire pour Tiken Jah Fakoly

Francos| Une chaleur caniculaire pour Tiken Jah Fakoly

Francos | L’aura rock d’Ariane Roy

Francos | L’aura rock d’Ariane Roy

Beirut – A Study of Losses

Beirut – A Study of Losses

Orchestroll – Corrosiv

Orchestroll – Corrosiv

CODE Quartet – CODE Red

CODE Quartet – CODE Red

Fragments – Delta City

Fragments – Delta City

BØL – Where Glitter Goes

BØL – Where Glitter Goes

Drainolith – Macbeth

Drainolith – Macbeth

Kent Nagano; Philharmonisches Staatsorchester Hamburg – Brahms : Symphonies nos 3 & 4

Kent Nagano; Philharmonisches Staatsorchester Hamburg – Brahms : Symphonies nos 3 & 4

Canadian Guitar Quartet – Empty Houses

Canadian Guitar Quartet – Empty Houses

Francos | Le feu dans la SAT pour Theodora, tout bientôt mégastar

Francos | Le feu dans la SAT pour Theodora, tout bientôt mégastar

Pachyman – Another Place

Pachyman – Another Place

Inscrivez-vous à l'infolettre