20 heures pile poil. Le show de la Française Emma Peters débute après une première partie assurée par Passion Poire. Trois hommes l’accompagnent : un claviériste, un batteur et un guitariste. Et à son tour, Emma chante avec ou sans guitare, instrument qu’elle manie plutôt bien. Les instruments démarrent, puis une voix lointaine se fait entendre, puis une silhouette et finalement, Emma Peters apparait sur scène, en blonde, cheveux plaqués, pantalon en paillettes et t-shirt noir assorti.
Belle présence scénique, elle danse plutôt bien, et passe du mélancolique au festif sans que ça dérange.
« Je suis trop contente d’être là. C’est ma première fois au Québec, ça fait 3 ans que j’essaye de venir, on a finalement réussi », nous confie-t-elle. Elle a chanté des morceaux de son plus récent album Tout de suite, paru en 2024, comme « Juliette » et « La vie de ma mère », mais aussi de son premier album Dimanche, dans lequel figure le hit « Lové ». Celle qui s’est fait connaitre sur les réseaux sociaux avec ses reprises de chansons en formule guitare-voix durant la pandémie n’a pas eu beaucoup de mal à remplir le Club Soda. En effet, toutes les générations y étaient représentées, notamment plusieurs ados ou pré-ados accompagnant leurs parents.
Un des moments forts de la soirée était lors du morceau « Clandestina », qu’elle a fait en formule guitare-voix. Elle a même réussi à faire chanter la foule sur le refrain, un moment de symbiose magnifique. Malheureusement, je devais partir avant la fin du concert pour aller couvrir celui de Grand Corps Malade sur la scène extérieure Rogers, mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai vu Emma Peters apparaitre sur scène aux côtés de ce slameur-poète !
Je sens que ce ne sera pas la dernière fois qu’on entendra parler d’Emma Peters. Parfois, il suffit d’une première fois, puis la magie opère et des collaborations France-Québec naissent. C’est ce qu’on lui souhaite en tous cas.
Crédit photo: Benoit Rousseau