Restant fidèle à l’authenticité brute qui animait My Lullaby en 2021, l’artiste montréalais Jonathan Roy affine encore son son alt-pop singulier avec Life Distortions, l’expression la plus aboutie de son évolution en tant qu’homme et artiste. Tout en conservant les mélodies accrocheuses qui ont marqué le début de sa carrière, cet album explore un univers sonore qui reflète plus que jamais la véritable identité de Jonathan.
Following the same commitment to raw authenticity that fueled 2021’s My Lullaby, Montreal-born artist Jonathan Roy has further honed his singular alt-pop sound in Life Distortions, the fullest expression yet of his evolution as both a person and artist. While still featuring the strong hooks and melodies that made his music so popular in the early years of his career, the sonic terrain of this album is truer to Jonathan than anything else he’s done to date.
Le trio indie rock de Los Angeles Foster the People est connu pour sa pop dansante aux accents psychédéliques et atmosphériques. Le groupe s’est fait remarquer en 2010 avec le single Pumped Up Kicks, qui a d’abord été largement diffusé sur KROQ avant de devenir viral sur Internet. En 2011, ils sortent un EP éponyme incluant ce titre, qui grimpe progressivement dans les classements jusqu’à atteindre le Top 10. La même année, leur premier album Torches voit le jour et se hisse à la huitième place des charts américains. Trois ans plus tard, ils reviennent avec Supermodel, produit par Paul Epworth, qui atteint la troisième place du Billboard 200. Leur troisième album, Sacred Hearts Club, inclut le single Sit Next to Me, qui se classe juste en dehors du Top 40. Après avoir célébré les dix ans de Torches avec une édition anniversaire, Foster the People dévoile en 2024 son quatrième album, Paradise State of Mind, marqué par des influences funk et disco.
Los Angeles indie rock trio Foster the People make atmospheric, psychedelic, dance-oriented pop music. The band broke through with their 2010 single « Pumped Up Kicks, » which received significant airplay on KROQ before going viral online. Early in 2011, they released a self-titled EP that featured the song, and after a slow climb, it peaked inside the Top Ten later that year. Also in 2011, Foster the People issued their full-length debut album, Torches, which hit number eight on the U.S. charts. Three years later, they returned with their sophomore full-length, the Paul Epworth-produced Supermodel, hitting number three on the Billboard 200. Third album Sacred Hearts Club featured the single « Sit Next to Me, » which charted just outside the Top 40. Following a tenth anniversary edition of their debut album, Foster the People delivered their fourth full-length, 2024’s funk- and disco-influenced Paradise State of Mind.
Festival International de Jazz de Montréal : George Thorogood & the Destroyers au MTelus
par Rédaction PAN M 360
Guitariste de blues-rock inspiré par Elmore James, Hound Dog Taylor et Chuck Berry, George Thorogood n’a jamais gagné beaucoup de respect de la part des puristes du blues, mais il est devenu un favori populaire au début des années 80 grâce à une exposition répétée à la radio FM et sur le circuit du rock de stade. La musique de Thorogood était toujours bruyante, simple et directe — ses riffs et ses licks étaient tirés directement du blues de Chicago des années 50 et du rock & roll — mais son approche formule lui a permis de se constituer un large public dans les années 80, période où ses albums atteignaient régulièrement le statut d’or.
A blues-rock guitarist who draws his inspiration from Elmore James, Hound Dog Taylor, and Chuck Berry, George Thorogood never earned much respect from blues purists, but he became a popular favorite in the early ’80s through repeated exposure on FM radio and the arena rock circuit. Thorogood’s music was always loud, simple, and direct — his riffs and licks were taken straight out of ’50s Chicago blues and rock & roll — but his formulaic approach helped him gain a rather large audience in the ’80s, when his albums regularly went gold.
Le musicien et DJ berlinois Ben Böhmer produit une musique électronique mélodique et raffinée, mêlant house progressive, rock indie atmosphérique et deep house. Il intègre des solos instrumentaux et des voix mélancoliques à ses morceaux immersifs, trouvant un équilibre entre urgence émotionnelle et grooves apaisants et envoûtants. Son premier album, Breathing, largement écouté en streaming, est sorti en 2019, suivi en 2021 par Begin Again, un opus empreint de nostalgie et d’euphorie. En 2023, il a dévoilé le single One Last Call, en collaboration avec le chanteur Felix Raphael. Son troisième album, Bloom, explorant divers tempos et styles, est paru en 2024.
Berlin-based electronic musician and DJ Ben Böhmer produces finely tuned, melodic, progressive house that takes inspiration from atmospheric indie rock and deep house, incorporating instrumental solos and melancholy vocals into his journey-like tracks. Striking a balance between emotional urgency and relaxed, transportive grooves, he released his heavily streamed debut full-length, Breathing, in 2019, and followed it with the yearning, euphoric Begin Again in 2021. The transportive single « One Last Call, » with singer Felix Raphael, appeared in 2023. Third album Bloom, spanning several tempos and styles, was released in 2024.
Né à Meudon, dans les Hauts-de-Seine, le 28 novembre 1995, Beni Mosabu, alias SDM, émerge sur la scène rap hexagonale en 2020. Le jeune artiste s’affirme d’emblée avec une trap racée, un flow assuré et des textes subversifs. Surtout, il bénéficie de l’appui de rappeurs qui font autorité comme le jeune PLK avec qui il enregistre « Jack Fuego » ou Booba, qui pose sa voix et multiplie les punchlines sur « La Zone ». Ce dernier va d’ailleurs plus loin en le parrainant et en le signant sur son label musical 92i, distribué par Universal. Il rejoint ainsi Bramsito et Dixon. En 2021 sort son premier album Ocho sur lequel viennent notamment l’épauler des valeurs sûres de la scène rap hexagonale comme Bramsito, Koba LaD, PLK ou encore son mentor Booba sur le titre « Daddy ». Un an plus tard, il convie Green Montana, Niska ou encore Tiakola à l’occasion de l’enregistrement de son second projet Liens du 100, qui se hisse à la troisième place des charts français.
Born in Meudon, Hauts-de-Seine, on November 28, 1995, Beni Mosabu, known as SDM, emerged on the French rap scene in 2020. The young artist quickly made a name for himself with a sharp trap sound, confident flow, and subversive lyrics. He gained the support of influential rappers such as PLK, with whom he recorded « Jack Fuego, » and Booba, who featured on the track « La Zone » and went further by signing him to his label 92i, distributed by Universal. SDM joined artists like Bramsito and Dixon. In 2021, he released his debut album Ocho, featuring prominent figures from the French rap scene, including Bramsito, Koba LaD, PLK, and his mentor Booba on the track « Daddy. » A year later, he enlisted Green Montana, Niska, and Tiakola for his second project Liens du 100, which reached third place on the French charts.
Ronisia est une nouvelle artiste qui propose de la pop urbaine et du R&B. C’est une des artistes révélation de l’année dans la catégorie » musique urbaine « .
Ronisia is a new artist offering urban pop and R&B music. She is one of the breakthrough artists of the year in the « Urban Music » category.
L’attitude ensoleillée de Megan Moroney cache sa finesse en tant que compositrice, un aspect mis en valeur dans son single à succès de 2022, Tennessee Orange, et son album qui l’accompagne, Lucky. Sur ce premier album de 2023, Moroney mélange les tropes classiques de l’écriture country – aussi à l’aise avec un boogie entraînant qu’avec une narration poignante – avec une sensibilité pop et contemporaine. L’album a été un succès dans le Top 10 des classements country, un exploit qu’elle a surpassé l’année suivante avec son deuxième album, Am I Okay?, qui a atteint la neuvième place du Billboard 200.
Megan Moroney’s sunny demeanor belies her cleverness as a songwriter, an aesthetic showcased on her 2022 breakthrough single « Tennessee Orange » and its accompanying album Lucky. On that 2023 debut, Moroney’s embrace of classic country songwriting tropes — she is at ease with a boot-scooting boogie as she is with plaintive storytelling — intertwined with a pop savviness and a contemporary sensibility. The album was a Top Ten success on the country charts, a feat she bested a year later with her follow-up, Am I Okay?, which reached number nine on the Billboard 200.
Le trio biélorusse Molchat Doma propose un mélange sombre de post-punk, cold wave, synth-pop noir et rock russe des années 80, porté par des boîtes à rythmes et des paroles baignées de réverbération, évoquant la solitude, l’oppression et la vie dans un État post-communiste. Le groupe est devenu l’une des success stories virales les plus surprenantes de la fin des années 2010 et du début des années 2020, notamment lorsque une chanson de leur album Etazhi (2018) a explosé sur les réseaux sociaux. Plus dansant et au son plus soigné, Monument sort en 2020, suivi en 2024 par Belaya Polosa, un album plus sophistiqué et fortement imprégné de sonorités synthétiques.
Belarusian trio Molchat Doma play a bleak, drum machine-driven blend of post-punk, cold wave, dark synth pop, and ’80s Russian rock influences, with reverb-drenched lyrics about loneliness, oppression, and life in a post-communist state. The group became one of the more surprising viral success stories of the late 2010s and early 2020s, particularly when a song from their 2018 full-length Etazhi became a social media phenomenon. The more danceable, higher-fidelity Monument appeared in 2020, and the more sophisticated and synth-heavy Belaya Polosa was released in 2024.
Abracadabra comme une quête d’absolu, un désir de croire encore à quelque chose. Une formule qu’on aimerait voir tout régler. Un mot qu’on se répète en fixant la fenêtre. À force de le répéter, finira-t-il par ouvrir une porte à l’intérieur de soi?
Abracadabra, like a quest for the absolute, a desire to still believe in something. A formula we wish could solve everything. A word we repeat while staring out the window. If we keep repeating it, will it eventually open a door within ourselves?
Marathon | P’tit Belliveau au MTELUS, baptême du feu
par Sami Rixhon
Premier MTELUS dans le viseur pour Jonah Guimond, alias P’tit Belliveau. Après quatre Club Soda en un an, c’était le temps de passer aux choses sérieuses. The real deal. Et comme le défi a été soulevé haut la main par la joyeuse troupe acadienne, oh ça oui.
P’tit Belliveau entre désormais dans la cour des grands, il foule enfin les planches de ce temple montréalais. Loin semble le jeune et fougueux Jonah Guimond accompagné des Grosses Coques, s’enfermant uniquement dans ce sympathique country-pop parfois un brin limité. Le natif de Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse, s’est d’autant plus réaffirmé en cet artiste particulièrement audacieux, se foutant des codes de l’industrie et diablement divertissant.
P’tit Belliveau amorce son spectacle avec Depuis que la neigea fondu et Moosehorn Lake, tirés de ses deux premiers projets. Alternant tout au long du concert entre le banjo et la guitare électrique, il présente une majorité de pièces de son nouvel album, l’homonyme P’tit Belliveau, explorant autant des recoins pop-punk à la Blink-182 que des avenues métal ou rap. Audacieux, je vous dis.
« Si y’a une personne dans la salle qui chante pas, je retire ma musique de Spotify et j’arrête le show », avertit-il avant d’interpréter la grinçante Mon drapeau acadjonne viens d’Taïwan. Il y a tout ce que vous voulez dans un concert de P’tit Belliveau. Vous désirez rire? Regardez les projections derrière le groupe, qui présentent notamment des grenouilles qui font de l’exercice ou des tracteurs John Deere. Vous voulez être déconcerté? Laissez-vous surprendre par un interlude extramusical déroutant où un lutteur, sorti de nulle part, vient se battre avec le groupe sur scène pour finir terrassé par un P’tit Belliveau torse nu – « Never fuck with P’tit Belliveau. Ever », ajoutera-t-il dans la foulée -. Vous préférez bouger? Allez au-devant du parterre, au milieu de ses fidèles disciples lançant des mosh pits sur absolument n’importe quoi. Il y a de tout, vraiment.
Chapeau aux musiciens accompagnateurs, particulièrement doués et divertissants avec leurs chorégraphies farfelues et leurs solos de mandoline et de violon à gogo. Deux membres du délirant quatuor punk Peanut Butter Sunday (Normand Pothier et Jacques Blinn) jouent d’ailleurs depuis quelque temps avec P’tit Belliveau sur scène, ce qui peut expliquer le penchant rock qu’exploite de plus en plus Guimond dans ses compositions.
L’artiste acadien clôture la partie régulière de son spectacle avec RRSP/Grosse pièce, de son deuxième album, puis revient sur scène pour un excellent rappel mêlant chanson à répondre pour enfants (L’arbre est dans ses feuilles), nouveau matériel (L’église de St. Bernard) et anciens succès (J’aimerais d’avoir un John Deere et, bien sûr, Income Tax). Le public en veut encore et encore, ce qui force le groupe à revenir jammer quelques minutes pour un deuxième rappel apparemment impromptu.
P’tit Belliveau répétait plusieurs fois dans le spectacle à quel point il est reconnaissant de compter sur le soutien indéfectible de son public, ses chums, depuis tant d’années (chose qu’il disait déjà dans Demain). Merci à toi, P’tit Belliveau, de proposer une offre si singulière dans une industrie locale souvent trop standardisée. L’un des meilleurs artistes franco-canadiens actuels, tout simplement.
Ce contenu provient de M pour Montréal et est adapté par PAN M 360
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