Violons du Roy: Le Messie de Handel avec Bernard Labadie
par Rédaction PAN M 360
Personne ne reste indifférent devant les interprétations exceptionnelles du Messie de Handel qu’offrent les forces réunies de La Chapelle de Québec, des Violons du Roy et de Bernard Labadie. Pour ce Messie du 40e anniversaire, dans une 18e production de l’œuvre par Les Violons du Roy, Bernard Labadie réunit, une fois de plus, un exceptionnel quatuor de solistes, incluant Liv Redpath et William Thomas dans leurs débuts au Québec.
No one can remain indifferent to the exceptional interpretations of Handel’s Messiah offered by the combined forces of La Chapelle de Québec, Les Violons du Roy and Bernard Labadie. For this 40th anniversary Messiah, in Les Violons du Roy’s 18th production of the work, Bernard Labadie once again brings together an exceptional quartet of soloists, including Liv Redpath and William Thomas in their Quebec debut.
Ce concert exceptionnel, consacré à Hector Berlioz, offrira au public l’occasion rare de vivre en direct l’enregistrement de ces deux célèbres chefs-d’œuvre. Les cloches de carillon nouvellement acquises par l’OSM ajouteront une dimension sonore unique à cet événement.
Venez partager ce moment privilégié avec l’OSM et Rafael Payare, et prenez part à une expérience artistique à la fois captivante et inoubliable!
This exceptional concert, dedicated to Hector Berlioz, will offer audiences the rare opportunity to experience live the recording of these two famous masterpieces. The OSM’s newly acquired carillon bells will add a unique sonic dimension to this event.
Come and share this special moment with the OSM and Rafael Payare, and take part in a captivating and unforgettable artistic experience!
Le renommé pianiste Daniil Trifonov sera de retour à la Maison symphonique pour interpréter le Concerto de Schumann, une œuvre au caractère poétique et enflammé que le compositeur destinait à son épouse Clara. C’est également à une femme, Harriet Smithson, dont Berlioz était éperdument épris, qu’est dédiée la Symphonie fantastique. Avec une prodigieuse puissance expressive et une inspiration intarissable, le musicien confie à l’orchestre ses tourments ainsi que ses espoirs amoureux.
Renowned pianist Daniil Trifonov returns to the Maison symphonique to perform Schumann’s Concerto, a poetic, fiery work that the composer dedicated to his wife Clara. The Symphonie fantastique is also dedicated to a woman, Harriet Smithson, with whom Berlioz was madly in love. With prodigious expressive power and inexhaustible inspiration, the musician entrusts the orchestra with his torments as well as his hopes for love.
Véritable invitation au voyage et au rêve, ce programme évoque l’Espagne sensuelle de Bizet – incarnée par Carmen –, et celle, plus onirique, du célèbre Concerto d’Aranjuez de Rodrigo, interprété par Miloš, l’un de s plus talentueux guitaristes actuels. Mel Bonis, contemporaine de Ravel, rend hommage aux héroïnes mythologiques en dépeignant Salomé avec sensibilité, dans une esthétique orientaliste.
A veritable invitation to travel and dream, this program evokes the sensual Spain of Bizet – embodied by Carmen – and the more dreamlike Spain of Rodrigo’s famous Aranjuez Concerto, performed by Miloš, one of today’s most talented guitarists. Mel Bonis, a contemporary of Ravel, pays tribute to mythological heroines with her sensitive, orientalist portrayal of Salomé.
Les œuvres du compositeur et oudiste Joseph Tawadros se nourrissent aux sources des musiques traditionnelles égyptiennes et de la musique occidentale. Avec l’ensemble Obiora, Tawadros vous conduira à travers des paysages musicaux chatoyants, parfois surprenants, toujours enivrants! Après une incursion dans l’Espagne d’Albéniz, ce périple prendra fin en Italie avec la fougueuse œuvre de Tchaïkovski, Souvenir de Florence dirigée par Rafael Payare.
The works of composer and oud player Joseph Tawadros draw their inspiration from traditional Egyptian and Western music. With the Obiora ensemble, Tawadros will lead you through shimmering musical landscapes, sometimes surprising, always intoxicating! After an incursion into the Spain of Albéniz, this journey will end in Italy with Tchaikovsky’s spirited Souvenir de Florence conducted by Rafael Payare.
Les traditions musicales dialoguent dans ce concert original réunissant l’OSM et l’ensemble Constantinople. Représentée à travers l’imagination et la sensibilité de compositeurs européens, la Méditerranée est au cœur de ce programme, notamment avec le Cinquième Concerto pour piano de Saint-Saëns, évocation stylisée de l’Égypte. Quant à Cantemir, un compositeur moldave du 18e siècle, sa musique d’inspiration ottomane est une véritable révélation!
Musical traditions meet in dialogue in this original concert featuring the OSM and the Constantinople Ensemble. Represented through the imagination and sensibility of European composers, the Mediterranean is at the heart of this program, notably with Saint-Saëns’ Fifth Piano Concerto, a stylized evocation of Egypt. As for Cantemir, an 18th-century Moldavian composer, his Ottoman-inspired music is a real revelation!
Œuvre aux dimensions théâtrales, le grandiose Requiem de Verdi réunira quatre solistes de renom ainsi qu’un vaste effectif choral et instrumental sous la direction de Rafael Payare. Le lyrisme profond des voix solistes, la puissance du chœur et de l’orchestre ou les effets saisissants du célèbre Dies Irae, entre autres, créent un parcours émotionnel hors du commun. Venez expérimenter le pouvoir de la musique!
A work of theatrical proportions, Verdi’s grandiose Requiem will bring together four renowned soloists and a vast choral and instrumental ensemble under the direction of Rafael Payare. The profound lyricism of the solo voices, the power of the choir and orchestra and the striking effects of the famous Dies Irae, among others, create an extraordinary emotional journey. Come and experience the power of music!
En compagnie de solistes renommés et à la tête d’un effectif vocal et orchestral colossal, Rafael Payare dirigera un monument du répertoire postromantique : les Gurre-Lieder de Schoenberg. In the company of renowned soloists and at the head of a colossal vocal and orchestral ensemble, Rafael Payare conducts a monument of the post-Romantic repertoire: Schoenberg’s Gurre-Lieder. POUR ACHETER VOTRE BILLET, C’EST ICI!
Ce contenu provient de l’Orchestre Symphonique De Montréal et est adapté par PAN M 360
Vendredi soir à l’OM : un violon spectaculaire, une petite sirène et des sables émouvants et enchanteurs
par Frédéric Cardin
Une autre soirée symphonique qui remplit le cœur mélomane d’espoir et de fierté. La Maison symphonique était passablement comble ce vendredi soir. Une foule bigarrée, bien diversifiée et avec beaucoup de jeunes. L’Orchestre Métropolitain attire, et qui plus est avec un programme fait d’œuvres largement méconnues du grand public. Il y a quelque chose de très positif qui se passe à Montréal pour l’avenir de la musique classique. Bref, première impression de cette soirée : réussie.
Maintenant, le programme et le rendu. Disons-le d’emblée : ce fut très agréable. La cheffe JoAnn Falletta, pionnière de la direction d’orchestre au féminin aux États-Unis, s’adresse au public dans un français très correct, particulièrement respectueux. Elle plante le décor pour ce qui vient avec sobriété.
La soirée débute avec Winter Idyll de Gustav Holst. Un court poème symphonique d’allure pastorale, mais aux déploiement ample et parfois cinématographique. On y évoque un tableau d’Angleterre hivernale, enveloppé sous la neige. ‘’Un peu comme au Québec’’ a-t-on dit en intro. J’en doute. Holst n’aurait pas écrit de musique aussi relativement sereine s’il avait connu les froids canadiens. N’empêche, c’est fort joli et mené avec précision par Falletta, quoiqu’avec un peu trop de réserve, je trouve.
La première des deux ‘’vedettes’’ de la soirée est arrivée pour le deuxième plat : le flamboyant violoniste Nemanja Radulovic. Cheveux longs jusqu’au au milieu du dos, pantalons aux larges chevilles évoquant presque une robe, il représente ce qu’à une autre époque les puristes auraient aimé détester. Nous ne sommes heureusement plus là. Ce qui compte c’est la musique. Celle-ci, le Concerto pour violon d’Aram Khachaturian, demandait manifestement ce genre d’interprète. Les mouvements 1 et 3 sont furieusement exprimés, nous ramenant souvent à l’énergie de sa célèbre Danse du sabre. Puis, un mouvement central plein de tendresse mais aussi de tristesse, avec des triple pianissimos exquis du soliste, complète le concert. Je m’attendais, cela dit, à un son plus brillant, plus propulsif du violoniste. Au contraire, il paraissait comme voilé, particulièrement au début de la partition, résultant ainsi en quelques déséquilibres entre lui et l’orchestre, qui enterrait son discours à quelques occasions. Ça s’est replacé en cours de route, et les feux d’artifices techniques du musicien (quelle maîtrise diabolique de son instrument!) ont soulevé la foule, disons-le, en délire. J’aimerais noter le jeu exceptionnel de quelques premières chaises de l’Orchestre : le corniste Louis-Philippe Marsolais qui a accompli à la perfection un solo d’une monstrueuse difficulté dans le 1er mouvement, puis, dans le même mouvement, le clarinettiste Simon Aldrich, dans un échange intimiste avec Radulovic, très à l’écoute (le violoniste s’est carrément retourné pour ce passage, faisant dos au public pour mieux dialoguer avec Aldrich). Un très beau moment.
Après une ovation prolongée, Radulovic a finalement donné un rappel : Što Te Nema de Aleksandar Sedlar, un chant bosniaque de deuil dans lequel le violoniste serbe a démontré qu’il ne peut être réduit à un virtuose de cirque médiatique. Dans cette pièce suintant la mélancolie, il réussit à atteindre un degré presque inimaginable de douceur dynamique. Quoi, quatre ou cinq pianissimos? Une aiguille heurtant le tapis l’aurait surpassé. Impressionnant. Cette pièce peut être entendue sur l’album Roots de Radulovic.
Nemanja Radulovic JoAnn Falletta Orchestre Métropolitain cr.: François GoupilNemanja Radulovic JoAnn Falletta Orchestre Métropolitain cr.: François Goupil
L’autre star soliste de la soirée n’est pas musicienne mais artiste visuelle. L’Ukrainienne Kseniya Simonova est dessinatrice sur sable et parcours le monde depuis plusieurs années. Elle a participé et parfois remporté toutes sortes de concours populaires tels les Got Talent de plusieurs pays (Ukraine, Britain, America, etc.). Ce qu’elle fait est très beau, et ressemble en plus fluide et animé à la technique des théâtres d’ombre.
Hier soir, elle avait le défi d’animer la partition de La petite sirène (Die Seejungfrau) de Zemlinsky. Bien sûr, le sujet lui-même se portait déjà très bien vers ce genre d’animation : un conte de fée classique, un accompagnement visuel évocateur, tout était en place pour un mariage pertinent. J’avoue que je ne m’attendais pas à ce que ce soit à ce point réussi et enchanteur. Non seulement la musique ondoyante et post-romantique, teintée d’impressionnisme, de Zemlinsky a ce qu’il faut pour transporter l’esprit et le cœur, mais la technique artistique de la dessinatrice virtuose y est parfaitement adaptée. Au gré de la musique qui se métamorphose constamment, Kseniya Simonova transforme elle aussi son canevas avec une fluidité magique. La barbe de Neptune, dieu des mers, peut tour à tour devenir, avec remarquable facilité et célérité, un vaisseau emporté par les flots ou un ciel étoilé. Sous nos yeux, et d’un geste manuel fin et discret, la queue de la sirène devient une paire de jambes élégantes. Ainsi de suite, afin que le public comprennent parfaitement ce qui est raconté par la musique (bien que tout le monde présent devait déjà connaître par coeur cette histoire).
La beauté du décor est amplifiée par la couleur légèrement dorée du rétroéclairage tabulaire, sur lequel virevoltent les grains de sable manipulés par l’artiste, offrant un aspect ancien, voire intemporel, au panorama fantastique déployé sous nos yeux. Tout cela projeté sur écran géant dans une maison symphonique subjuguée.
Kseniya Simonova JoAnna Falletta Orchestre Métropolitain cr.: François Goupil
Je l’ai dit, l’Orchestre Métropolitain s’est surpassé. Mais je souligne également la direction claire et solide de JoAnn Falletta. Sans être époustouflante, la cheffe impose un ordre et une confiance assurée, en laissant assez de place pour l’expressivité des musiciens. Une maestra sans esbroufe, dévouée à la musique et laissant le ‘’show’’ à ceux et celles qui sont payés pour ça.
J’ai très bien senti que le public passablement profane est sorti de cette aventure avec un sentiment de satisfaction et d’émerveillement partagé. Bravo à l’OM, c’est exactement pour ça qu’existe la musique.
Sous la direction de la cheffe américaine JoAnn Falletta, La petite sirène de Zemlinsky prend vie en musique mais aussi dans le sable grâce aux dessins réalisés en direct de l’Ukrainienne Kseniya Simonova, pionnière et icône mondiale du sand art.
Le violoniste Nemanja Radulović, véritable phénomène en Europe, présente une œuvre qui a grandement contribué à sa renommée, le célèbre concerto de Khatchaturian. Mélodies vives, sonorités orientales et exubérance assumée seront au rendez-vous!
Under the direction of American conductor JoAnn Falletta, Zemlinsky’s The Little Mermaid comes to life in music, but also in sand, thanks to live drawings by Ukrainian Kseniya Simonova, a pioneer and global icon of sand art.
Violinist Nemanja Radulović, a veritable phenomenon in Europe, presents a work that has greatly contributed to his fame, Khatchaturian’s famous concerto. Vivid melodies, oriental sounds and exuberance are the order of the day!
OM : De l’abîme aux étoiles à la Maison symphonique de Montréal
par Rédaction PAN M 360
Deux artistes majeures de la scène lyrique internationale rejoignent Yannick Nézet-Séguin dans une sublime quête de lumière. La soprano Janai Brugger porte la lueur constante et profonde qui caractérise le Gloria de Poulenc, œuvre phare du compositeur français, alors que la mezzo-soprano Karen Cargill explore dans le psaume « Du fond de l’abîme » les plus grandes souffrances de l’humanité afin d’en faire jaillir l’étincelle de l’espoir. Entre ces deux œuvres chorales, une proximité transparaît : l’inspiration que Poulenc a puisé dans l’écriture musicale de Lili Boulanger.
La première symphoniste américaine Amy Beach puise dans ses racines irlandaises pour composer sa Symphonie gaélique. Elle illustre avec brio la résilience de ce peuple décimé et exilé qui, malgré les épreuves, maintient la flamme de sa culture grâce à son folklore.
Two major artists on the international opera scene join Yannick Nézet-Séguin in a sublime quest for light. Soprano Janai Brugger carries the steady, deep glow that characterizes Poulenc’s Gloria, the French composer’s landmark work, while mezzo-soprano Karen Cargill explores humanity’s greatest sufferings in the psalm « Du fond de l’abîme » (From the depths of the abyss) in order to bring out the spark of hope. Between these two choral works, there is a closeness: the inspiration Poulenc drew from the musical writing of Lili Boulanger.
Amy Beach, the first American symphonist, draws on her Irish roots to compose her Gaelic Symphony. She brilliantly illustrates the resilience of this decimated and exiled people who, despite the hardships, keep the flame of their culture alive through their folklore.
Kent Nagano et Fred Pellerin retrouvent l’OSM pour vous offrir un nouveau conte de Noël : Le secret de Polichignon. Il met en scène Méo Bellemare, « écheveleur » à Saint-Élie-de-Caxton, qui entretient barbes, moustaches et cheveux. Par son accès privilégié et régulier à la capillarité des villageois, il est au fait de tous leurs secrets. Quel usage va-t-il en faire, lui qui se veut le sauveur du monde ? Participez à cette soirée festive pour découvrir la fin de cette palpitante histoire.
Kent Nagano and Fred Pellerin unite with the OSM to deliver a brand-new Christmas tale: Le secret de Polichignon. It features Méo Bellemare, the town “hair-crafter” of Saint-Élie-de-Caxton, who grooms beards, mustaches and scalp hair. Méo’s privileged access to the townspeople’s capillary needs also keeps him abreast of all their secrets. How will he use this occult knowledge, as someone who wants to save humanity? Join us for this festive evening to found out how the story unfolds.
Ce contenu provient de l’Orchestre Symphonique et est adapté par PAN M 360
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