Le groupe lauréat des Syli d’or de la musique du monde cette année a fait forte impression! “ En un rien de temps, le parterre s’est transformé en plancher de danse. La 16e édition du concours organisé par les Productions Nuits d’Afrique consacre le meilleur orchestre Salsa au Québec. Un performance simplement parfaite” (Le Devoir, 2023). La Tribu Salsa Band, composée de musiciens d’expérience, c’est la Salsa dura à son meilleur: des pas de danse synchronisés, des costumes chics, mais surtout une section de cuivres énergique, un piano flamboyant, une basse en plein contrôle, des percussions punchées et quatre chanteurs qui mènent le bal avec adresse. Tout pour faire honneur à ce rythme créé dans les années 70 à New York et popularisé par le mythique chef d’orchestre dominicain Johnny Pacheco.
This year’s winner of the Syli d’or de la musique du monde made a big impression! « In no time at all, the audience was transformed into a dance floor. The 16th edition of the competition organized by Productions Nuits d’Afrique honors the best salsa band in Quebec. A simply perfect performance » (Le Devoir, 2023). The Tribu Salsa Band, made up of experienced musicians, is Salsa dura at its best: synchronized dance steps, chic costumes, but above all an energetic brass section, a flamboyant piano, a bass in full control, punchy percussion and four singers who lead the ball with skill. It’s a rhythm created in the 70s in New York and popularized by the legendary Dominican bandleader Johnny Pacheco.
Less Toches emprunte son nom d’un oiseau latino-américain, et une expression colombienne voulant dire « maladroit ». L’humour et l’envol se traduisent en interprétation fraîche et deep de l’esprit paysan et riverain de la cumbia colombiana et la música de acordeón. Pura parranda sabanera.
Less Toches takes its name from a Latin-American bird, which is also a Colombian term for « clumsy. »
Humour and freedom trascend into a fresh and deep interpretation of the peasant and zesty spirit of Accordeon-based Colombian Cumbia. Pura parranda sabanera.
TEAM SALSA est un groupe formé par des musiciens de différents pays qui souhaitent exprimer la riche essence des rythmes afro-descendants de ‘’Salsa del Barrio’’(Salsa From The Neighborhood) avec la puissance des trombones, les harmonies envoûtantes et l’énergie des percussions. Marc Knight, fondateur de Team Salsa, a grandi à New York et apporte le son et le swing trouvés dans le style de la salsa new-yorkaise et afro-caribéenne. Les musiciens de la TEAM SALSA ont accompagné de nombreux artistes internationaux du genre salsa et se réunissent maintenant pour faire vivre le son original de la salsa.
TEAM SALSA is a group formed by musicians from different countries who wish to express the rich essence of the Afro-descendant rhythms of « Salsa del Barrio » (Salsa From The Neighborhood) with the power of trombones, haunting harmonies and the energy of percussion. Marc Knight, founder of Team Salsa, grew up in New York City and brings the sound and swing found in the New York and Afro-Caribbean salsa style. The musicians of TEAM SALSA have accompanied many international salsa artists and now come together to bring the original sound of salsa to life.
« La dernière fois que j’étais ici, j’avais dit que j’allais revenir à Montréal et parler français. Mais je ne le parle toujours pas. Mais j’ai commandé mon souper en français ! », nous partage fièrement la chanteuse brésilienne Bïa Ferreira en anglais, alors qu’elle entame son deuxième concert à Montréal. Et tout comme la première fois, elle divise son concert en deux parties, l’une abordant l’amour et l’autre, revendicatrice et très engagée.
« Si vous sortez d’ici différents de lorsque vous êtes arrivés, alors j’aurai fait mon travail », ajoute-t-elle. Et c’est partie pour une entrée en matière sous forme de prière alors que sifflement, voix et guitare se mêlent pour nous livrer un beau cocktail sonore. En effet, elle est peut-être seule sur scène avec sa guitare, mais par moments, on a l’impression qu’ils sont cinq.
Elle nous sert également du Xote, un rythme musical brésilien qui se danse souvent à deux. « Quand j’ai écrit cette chanson, j’étais très en amour. Mais j’étais la seule qui aimait », nous dévoile-t-elle. Avec sa voix qui porte et son timbre particulier, elle maitrise son rapport avec le micro, sachant quand il faut s’en éloigner ou s’en approcher. Avec mon amie Juliana qui est tout aussi mélomane que moi, on se disait que sa musique était à la fois empreinte de blues, jazz, soul, gospel, le tout à saveur brésilienne. Sa signature reste le sifflement qui revient dans plusieurs chansons et qu’elle maitrise très bien, mais aussi les nombreux autres bruits qu’elle fait avec sa bouche, en plus du beatboxing. D’ailleurs, sur un de ses morceaux, elle rajoute un bout de Easy Like a Sunday morning, de Lionel Richie, ce qui surprend mais plait tout de suite à l’audience.
« La dernière fois que j’étais ici, c’était en février et il faisait très froid. Alors je me suis dit qu’il fallait que je revienne en été. Et je suis là ! » sous les applaudissements du public.
Sur le morceau Saudade, on a parfois l’impression d’entendre du cajón et parfois du piano, alors qu’elle fait tout cela avec sa guitare. Elle termine ensuite avec un rythme bossa nova, ce qui vient rajouter du relief au morceau. « C’est difficile de traduire Saudade. Ce n’est pas “Tu me manques”! C’est autre chose, c’est un sentiment qui te rend malade ! »
Bïa Ferreira est également une excellente conteuse. Elle prend le temps d’expliquer toutes les chansons mais même durant certains morceaux, elle nous raconte des histoires, parfois avec un débit vocal très rapide mais toujours théâtral. C’est le cas notamment sur Molho Madeira, qui va figurer dans le prochain album d’Ellen Oléria, mêlant des passages où elle parle et elle rap, valsant entre douceur et agressivité, tapant sur sa guitare qui lui sert de percussions.
« Toutes les églises ont une chorale. Alors pour terminer cette première partie, j’aurai besoin de vous sur la chanson Levante a bandeira do amor, aux accents de raggamuffin.
La deuxième partie, plus engagée et plus politique, débute avec un a capella reprenant Zé do Caroço, de Seu Jorge,un classique de la musique brésilienne.
Après un hommage à Leci Brandão, la reine du samba, elle débute la deuxième partie avec un morceau reggae très rythmé, avec un peu de beatboxing, ce qui donne le ton à ce qui arrivera. Elle rend d’abord hommage aux femmes à travers le monde dans Não precisa ser Amélia, dans laquelle elle crie par moments, laissant paraitre ses cordes vocales en pleine action. Le summum de la soirée à mon avis est lors de la chanson Diga não (ou Dîtes non !), dans laquelle elle dénonce le silence face au génocide qui sévit en Palestine. « En restant silencieux, vous choisissez un camp. Votre silence aide les oppresseurs ! » La salle participe fortement et prend son rôle de chorale très au sérieux, surtout sur le morceau A conta vai chegar (ou la facture va arriver) faisant allusion aux dettes liées à la colonisation.
Elle a terminé sur une bonne note avec Sharamanayas, principe qui consiste à garder ce qui est bon pour nous, et se débarrasser de ce qui est mauvais. Une chose est sûre, le concert de Bïa Ferreira a fait du bien aux spectateurs venus la voir, même si je me serais attendue à une salle plus comble, comme lors de son premier passage. Alors que nous sortons à peine du Festival Nuits d’Afrique, cet événement a peut-être échappé aux radars de plusieurs adeptes de sa musique.
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique 2024 | La salsa de feu d’Andy Rrrrrrubal
par Frédéric Cardin
Andy Rubal fait carrière depuis à peine 10 ans, mais a déjà titillé les oreilles des amoureux de la salsa. Ce gradué de l’Instituto Superior de Arte de La Havane en 2013 a récolté une nomination pour son premier album aux Cuba Disco Awards en 2017, dans la catégorie Meilleur album de salsa. Il s’est installé peu après à Montréal et a immédiatement intégré l’écosystème musical québécois en réalisant un duo avec Florence K. La salsa de Rubal entendue hier au Club Balattou est classique, voire prévisible, mais bon sang qu’elle allume la scène et le public. Rubal (Rrrrrrrrubal!) maîtrise l’énergie et la direction de son scénario artistico-musical avec une remarquable assurance. On comprend aussi pourquoi il a si rapidement trouvé des amis dans la communauté artistique de la métropole : il déborde de charisme, mais aussi de sincérité. Il s’est récemment produit dans la revue Les nuits deLa Havane au Casino de Montréal. Peu de doute que le Québec au complet le reconnaîtra dans la rue d’ici peu. Excellence des musiciens de son ensemble, même en format réduit par rapport à son offre habituelle. Aye aye aye!
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique 2024 | Jimmy Belah : bel afro-folk qui manque parfois de panache
par Frédéric Cardin
Jimmy Belah est le leader du BIM (Bénin International Musical), spectaculaire assemblage de traditions béninoises, de pop, rock, hip hop, qu’on pourra entendre le 19 juillet sur la scène du Parterre du Quartier des spectacles. Ne manquez pas ça. Mais ce n’est pas pour ça que je vous parle de Jimmy ici. L’excellent multi instrumentiste (guitare, batterie, harmonica) et très bon chanteur poursuit également une carrière en formation épurée, le Jimmy Belah Trio. C’est cet avatar qu’on a entendu hier soir au Balattou. Avec sa proposition toute simple en réduction de trois guitares (Belah switche parfois à la batterie, ou s’ajoute un harmonica), l’artiste offre une séductrice afro-folk, en général douce et aérienne. Disons dans un rapport des deux tiers de la perfo divisée en deux sets. Pour peut-être un quart, il allume un peu la mèche avec un afro-rock teinté de blues et de funk, puis pour quelques numéros égrenés ici et là, il met le feu grâce à un rock pesant et bien lancé. Une pièce, pour ma part, s’est détachée de l’ensemble : une généreuse expression de musique traditionnelle, voix et percus that’s it, qui a transporté le public dans une fête de village authentique. On y était, subjugués. J’en aurais pris plus. Rien à dire sur la qualité musicale : Belah possède une très belle voix, juste, posée, agréable. Il joue bien de la guitare acoustique, encore mieux de la batterie. Yaovi Atcho à la guitare électrique et Babatoundé Boni Obinti à la basse : convaincants. Je noterai, cela dit, un bémol de présence scénique. La présentation manquait souvent de conviction, comme si on n’avait pas vraiment envie d’être là. Dans sa relation avec le public, Jimmy était fade, comme en retrait. Plusieurs transitions semblaient approximatives et manquaient de coordination. Au début, je pensais assister au sound check. Dommage, car il s’agit de belle et bonne musique. J’ose présumer que le BIM aura une tout autre attitude vendredi.
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique | Alberto Salgado transforme le Balattou en laboratoire percussif
par Michel Labrecque
L’auteur-compositeur brésilien me l’avait dit en entrevue : « Je fais de la MPB, de la musique percussive brésilienne », faisant un jeu de mot avec la signification réelle de MPB (Musique populaire brésilienne). Nous avons pu constater, jeudi soir au Balattou, qu’il disait vrai.
Le guitariste et chanteur originaire de Brasilia nous a offert un concert en deux parties, constitué très largement de morceaux de ses disques Além do Quintal et Cabaça de Agua, ainsi que de l’album à paraître Tutorial de Ebo. La température a rapidement monté dans le club dédié aux musiques du monde.
Alberto Salgado est entouré d’un groupe musical restreint : Marcelo Marinho au cavaquinho, Valerio Xavier au pandeiro (petit tambour) et autres percussions diverses, et un joueur de triangle (ben oui!) occasionnel. Cela tranche avec la multitude d’instruments, y compris électroniques, qu’on entend sur ces enregistrements studio. En revanche, les accompagnateurs débordent d’énergie communicatrice. De quoi alimenter la Place Ville-Marie en électricité!
Marcelo Marinho est le John McLaughlin du cavaquinho, cette guitare minuscule aux notes aiguës. Il multiplie les envolées en solo, dévalant les notes par dizaine à la seconde. C’est lui qui assure la fondation mélodique du groupe, avec la voix et la guitare d’Alberto Salgado.
La guitare de Salgado est très percussive, c’est ce qui nous ramène à cette idée de musique très axée sur le rythme. Il y a des rythmiques de forró, de samba, d’afro-brésilien, souvent très subtiles. C’est une force essentielle de la musique brésilienne, au-delà de la Bossa-Nova et des formes plus connues chez nous.
C’est ce qui a fait que le Balattou s’est transformé en laboratoire percussif. En plus des musiciens, tout le public battait du pied ou tapait sur la table ou sur ses cuisses. Celles et ceux qui ne tapaient pas se sont levés pour danser.
Alberto Salgado et ses musiciens parlent un anglais très limité, ce qui les a privés de nous partager leurs univers au-delà de la musique. Mais ça n’a pas empêché le public de sentir la communion et le désir de partage.
PAN M 360 aux Nuits d’Afrique 2024 | Kirá a mis le feu au Balattou
par Sandra Gasana
Accompagné de son batteur, percussionniste, bassiste et guitariste, Kirá a lancé le coup d’envoi de la 38ème édition du Festival Nuits d’Afrique, muni de sa guitare. C’est une salle comble qui attendait le fils de Manu Chao au Club Balattou hier soir, alors qu’il en est à sa première visite dans la métropole.
« Y a-t-il des Brésiliens dans la salle ? », demande-t-il. « Je suis content de partager ça avec vous », dit-il en anglais. Contrairement à plusieurs concerts donnés par des Brésiliens, celui-ci avait un public diversifié et multigénérationnel. Il alterne entre ses deux derniers albums, Semente de Peixe et Olho Açude, l’un étant plus introspectif et l’autre tourné vers l’extérieur.
Le public s’est mis à danser très tôt dans le concert, et plus le spectacle avançait, plus c’était difficile de rester assis. Les chœurs étaient assurés par le percussionniste et le guitariste, alors que le bassiste se faisait discret. Parfois, dans la même chanson, nous avions un changement complet de rythme, mélangeant parfois le reggae avec du baião ou du maracatu. Nous avons eu droit à des solos de guitare époustouflants avant d’écouter le morceau Mar Mangão. « Là, nous allons à la mer, dans la côte est du Brésil », nous explique-t-il avant ce morceau.
C’est lors de la 2ème partie du spectacle qu’il dévoile son côté bête de scène, notamment lorsqu’il met de côté sa guitare pour mieux danser. La scène du Balattou était clairement trop petite pour les envolées de danse de Kirá.
« Nous existons grâce à vous, alors merci de nous faire exister, de nous faire jouer, chanter, d’être en vie avec nous », confie-t-il entre deux chansons. On sentait une bonne synergie entre les musiciens, et Kiráinteragissait avec eux souvent durant le spectacle. « Là, on va direct à Bahia » dit-il en portugais avant de laisser sa guitare de côté et là, c’est la folie totale sur scène. Il fait sauter le public, il leur fait faire des mouvements de danse, il leur demande de descendre au sol et de remonter en sautant, ce qu’ils font avec grand plaisir. Il remercie la foule en français, en espagnol et en portugais, changeant de langues d’une chanson à l’autre. Il prend le temps de remercier chacun des musiciens, le technicien de son et le festival Nuits d’Afrique, sous les applaudissements de la salle. « C’est la dernière chanson, nous avons besoin de votre énergie maximale », demande-t-il avant de jouer son plus récent succès Bota Pra Rodar. « C’est la folie, cette chanson, au Brésil », nous apprend-il, avant de poursuivre avec deux ou trois morceaux, un peu plus rock. Je ne serais pas surprise de le revoir très vite à Montréal, sur une plus grande scène qui lui permettra de danser à sa guise.
Festival International Nuits d’Afrique : Team Salsa Sextet
par Jacob Langlois-Pelletier
« La Salsa n’est pas un rythme. C’est un concept » (Willie Colón, pionnier du New York Sound dans les années 70). Cette musique de la rue, née dans la Grosse Pomme, est une musique d’immigrés. Une musique entrelaçant différents rythmes, propulsée par la diaspora latine, particulièrement cubaine et portoricaine, dans une tentative éperdue de se forger une identité propre, sur fond de revendications sociales. Aussi inspirée par la liberté d’improvisation du Jazz et du Rock, la Salsa met en valeur les rythmes afro-descendants qui ont pollinisé les folklores caribéens dès le 16e siècle. Elle défie tous les codes. C’est cette fureur de vivre, d’exister, de danser, que cultive Team Salsa Sextet à la ferveur des percussions et à la puissance des cuivres.
« Salsa is not a rhythm. It’s a concept » (Willie Colón, pioneer of the New York Sound in the 70s). This street music, born in the Big Apple, is the music of immigrants. A music that interweaves different rhythms, propelled by the Latin diaspora, particularly Cuban and Puerto Rican, in a frantic attempt to forge its own identity, against a backdrop of social demands. Also inspired by the improvisational freedom of Jazz and Rock, Salsa highlights the Afro-descendant rhythms that have pollinated Caribbean folklore since the 16th century. It defies all codes. Team Salsa Sextet cultivates this fury for living, for existing, for dancing, with the fervor of percussion and the power of brass.
Festival International Nuits d’Afrique : Sia Tolno
par Jacob Langlois-Pelletier
Révélation RFI en 2011, Sia Tolno est de celles qui sortent des sentiers battus, qui personnifient la force et la résilience des femmes africaines. Elle est de celles qui ouvrent des portes, déconstruisent les préjugés. Soutenue par Tony Allen, l’acolyte de Fela Kuti, cette survivante de la guerre en Sierra Léone, pays où elle a grandi, s’est taillé une place de choix dans le milieu très masculin de l’Afrobeat. Toujours à l’affût de nouveaux défis, en quête d’intensité et de nouveaux groove, cette voix puissante que l’on compare à Angélique Kidjo et Miriam Makeba, se démarque également par sa participation au collectif Afro Dead, qui réinvente à grand renfort d’Afrobeat, de Soukous et de Highlife les morceaux de l’éclectique Grateful Dead. Son dernier EP, Baya (2023) fait la part belle aux rythmes mandingues et Afro-blues.
RFI Revelation in 2011, Sia Tolno is one of those who think outside the box, who personify the strength and resilience of African women. She’s one of those who opens doors and deconstructs prejudice. Supported by Tony Allen, Fela Kuti’s acolyte, this survivor of the war in Sierra Leone, the country where she grew up, has carved out a place for herself in the male-dominated world of Afrobeat. Always on the lookout for new challenges, in search of intensity and new grooves, this powerful voice, which has been compared to Angélique Kidjo and Miriam Makeba, also stands out for its participation in the Afro Dead collective, which reinvents the tracks of the eclectic Grateful Dead with Afrobeat, Soukous and Highlife. His latest EP, Baya (2023), features Mandinka and Afro-blues rhythms.
Festival International Nuits d’Afrique : Aboulaye Koné
par Jacob Langlois-Pelletier
Avoir des racines profondes permet d’explorer d’autres horizons sans se perdre. Zal Sissokho l’a bien compris, lui qui, de la Bossa nova au Flamenco, en passant par la Folk québécoise, multiplie les amitiés musicales sans jamais perdre son identité. Au contraire. La source, son 6e album, sorti l’automne dernier sous étiquette Disques Nuits d’Afrique, témoigne de la profondeur de l’attachement du griot à ses origines mandingues. Avec toute l’agilité, l’authenticité et l’humilité qu’on lui connaît, ce passeur d’histoires met de l’avant l’essence de la kora dans une approche « plutôt moderne » jumelant « basse sautillante aux » (La Presse, 2023).
Having deep roots allows you to explore other horizons without losing yourself. Zal Sissokho understands this well, and from Bossa nova to Flamenco, via Quebecois Folk, he multiplies musical friendships without ever losing his identity. Quite the contrary, in fact. La source, his 6th album, released last autumn on the Disques Nuits d’Afrique label, bears witness to the depth of the griot’s attachment to his Mandingo origins. With all the agility, authenticity and humility he’s known for, this storyteller brings the essence of the kora to the fore in a « rather modern » approach that combines « bouncy bass with » (La Presse, 2023).
Festival International Nuits d’Afrique : Rumba de Bodas
par Jacob Langlois-Pelletier
À l’image des rues de sa ville d’origine, Bologne, Rumba de Bodas dégage une énergie galvanisante, empreinte de légèreté et d’ouverture sur le monde. Depuis 2008, ce groupe bohème épris de fête et de rassemblements éclatants répand la joie là où il s’arrête, disséminant son optimisme à tout vent. Kaléidoscope de rythmes Funk, Soul, Latins, Ska, Swing Reggae et Afrobeat qui s’entremêlent, la musique de Rumba de Bodas, soutenue par des cuivres omniprésents, propose d’infinies combinaisons sonores plus groovy les unes que les autres. Le collectif s’amène à Montréal avec son dernier album, Yen Ko (2023).
Like the streets of its home town, Bologna, Rumba de Bodas exudes a galvanizing energy, light-hearted and open to the world. Since 2008, this bohemian band has been spreading joy wherever they go, spreading their optimism far and wide. A kaleidoscope of intermingling Funk, Soul, Latin, Ska, Swing Reggae and Afrobeat rhythms, Rumba de Bodas’ music, backed by omnipresent brass, offers infinite combinations of sounds, each more groovy than the last. The collective comes to Montreal with its latest album, Yen Ko (2023).
Ce contenu provient des Productions Nuits d’Afrique et est adapté par PAN M 360.
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