période romantique

Festival de Lanaudière | Bruckner et Payare : bâtisseurs de cathédrales

par Frédéric Cardin

L’un a dessiné minutieusement tous les plans d’un édifice majestueux, l’autre avait la responsabilité de le faire lever de terre, sur des fondations solides, en le parant des plus beaux atours et en l’élevant jusqu’au ciel. L’entreprise a admirablement réussi et le résultat dévoilé hier soir à l’Amphithéâtre de Lanaudière avait quelque chose d’olympien.

Je parle ici de la Symphonie n° 8 en do mineur d’Anton Bruckner, que les clichés explicatifs comparent toujours à une grande et magnifique cathédrale. Pour une fois, accordons aux clichés la part de vérité symbolique qu’ils véhiculent. L’avant-dernière symphonie du compositeur autrichien est effectivement grandiose et monumentale, qui plus est écrite dans un esprit de dévotion vibrante (Bruckner était très croyant). Cette œuvre de presque une heure et demie, réclamant un orchestre énorme, a donc tout pour stimuler une allégorie architecturale aussi impressionnante que celle d’une cathédrale. Notre-Dame? Reims? Strasbourg? Cologne? Peu importe, vous avez compris l’idée. 

Payare a donc savamment construit hier cet édifice herculéen, avec des détails et des contrastes de dynamiques renforçant le drame spirituel à l’œuvre. Drame, oui. Car même si l’on compare la Huitième à une cathédrale, même si on dit, à juste titre, qu’elle est comme une immense prière du compositeur, qui nous invite tous et toutes à partager sa dévotion avec lui, la puissance des émotions recelées dans cette partition raconte une histoire personnelle de recherche de la transcendance. 

Tout était parfait. Payare a contrôlé les élans dynamiques, sans vraiment les retenir, juste en communiquant, de toute évidence, la volonté de Bruckner. Comme un passeur spirituel. Les moments de douceur extrême étaient si peu audibles que les oiseaux à proximité résonnaient plus fortement. Le compositeur aurait été aux anges! Au contraire, les moments de magnificence emplissaient la cuvette naturelle du site comme le divin qui y prendrait toute la place. 

Et quel orchestre! Payare et nous, sommes choyés. Intonation idéale des solos, des ensembles de sections et des tutti, phrasés de l’adagio sans précipitation mais avec une énergie inhérente palpable. Cet adagio d’ailleurs, et surtout cette ascension frémissante de cordes accompagnées des trois (!) harpes, célébrissime moment (qui revient plusieurs fois) qui transporte les mélomanes tout près des portes du Paradis, avait quelque chose de purement céleste, et parfaitement réussi. La finale du Finale, quant à elle, majestueuse construction, ultime finition d’un bâtiment sublime, qui abriterait n’importe quelle divinité suprême de n’importe quel culte (Dieu, Allah, Brahma, Odin, Râ, Zeus, etc., etc.), cette finale qui vous prend aux tripes et vous élève malgré vous, était grandiose à souhait, mais sans aucune vulgarité. Que du vrai, que du ressenti, avec respect et élégance.

Oh, je pourrais chipoter sur des détails. Les trompettes du Scherzo auraient pu être beaucoup plus incisives. Je les aime ainsi, voyez-vous. Pour marquer le côté plébéien du mouvement, a contrario de la piété du précédent. Et puis, ce dernier, dont les dernières mesures invitent au recueillement, aurait pu être, justement, un brin plus ‘’recueilli’’. 

N’empêche, ce degré de qualité musicale est à porter au crédit de notre orchestre, assurément l’un des meilleurs au monde. Bravo aux solistes, impeccables, et en particulier Catherine Turner au cor. Quel travail exceptionnel, quelle justesse de ton, de sonorité, de couleur. La dame a été remarquable, maîtrisant un instrument si capricieux, et si souvent tenté par la trahison de celui ou celle qui le tient. 

Le seul véritable bémol est à mettre au compte du public : le parterre n’était que partiellement comblé. Une honte, compte tenu de la qualité du moment qui était proposé. 

période romantique

Festival de Lanaudière 2024 | OSM/Levanon : on a sauvé le match en deuxième demie

par Frédéric Cardin

Soirée attendue, ce samedi 20 juillet, à l’Amphithéâtre de Lanaudière : le jeune pianiste isarélien Yoav Levanon effectuait ses débuts avec la phalange montréalaise dans un concerto éminemment spectaculaire, le Tchaïkovsky. On nous le vante, ce jeune homme qui a débuté sur scène à 7 ans, rien de moins. L’entrée impériale des cors, absolument parfaits, laisse entrevoir quelque chose de posé, niveau tempo, mais dessiné avec attention. Puis arrive Levanon. Une certaine force dans le geste, certes, mais sans éclat particulier. Ensuite, des erreurs techniques parsèment le jeu, ici et là. On peut pardonner, bien sûr, si seulement c’est compensé par un investissement total et communicatif. Mais non, pas ici. On reste finalement bien calé dans notre siège, jamais soulevé par un souffle émotionnel qu’on attend en vain. Interprétation convenable sans plus, voire convenue. Levanon reprend vie on dirait, dans le rappel : très belle Campanella de Liszt, qui s’épanouit en gerbes de subtiles couleurs et délicates textures. L’OSM est, lui, superbe du début à la fin. Payare fait de son mieux pour habiller la chose. C’est presque un sans faute, un très court mais notable décalage rythmique des bois dans le 3e mouvement refuse une note qui aurait pu être parfaite. En deuxième partie, on attendait l’orchestre avec impatience dans le Scheherazade de Rimski-Korsakov, espérant retrouver une dose d’adrénaline que le piano de Levanon n’a pas su apporter précédemment. Côté coloris, c’est beau, très beau même. Payare tisse une toile adéquatement chamoirée, avec de belles et expressives nuances. Le jeu d’ensemble de l’orchestre est au rendez-vous, particulièrement chez les cuivres, vibrants et stentoriaux. Les bois pépient et virevoltent spectaculairement, les cordes sont moelleuses et chaleureuses en cette soirée un peu frisquette. Cela dit, des erreurs techniques assez ostentatoires sont commises chez quelques solistes dans des passages à découverts (trompette, cor). On n’est pas habitué. Pour d’autres heureusement, c’est plutôt du sublime : Andrew Wan, violon solo, divin, envoûtant de beauté sonore. De longues ovations du public ont confirmé la chose. Mathieu Harel également, absolument parfait dans ses solos de basson. Au final, peut-être pas la meilleure soirée impliquanr l’OSM, mais on sauve le match en deuxième demie.

classique / opéra

Festival de Lanaudière: Aida en clôture de saison

par Rédaction PAN M 360

C’est l’un des opéras emblématiques de Verdi, et l’un des plus connus, des plus aimés de tout le répertoire, sans aucun doute, entre amour tragique, intrigue politique et exotisme séduisant. Yannick Nézet-Séguin dirige une distribution vocale de tout premier rang – grandiose conclusion de la 47e édition du Festival – quelques mois avant d’inaugurer une nouvelle production d’Aida Metropolitan Opera.

One of Verdi’s most emblematic operas, and undoubtedly one of the best-known and best-loved in the entire repertoire, this is a work of tragic love, political intrigue and seductive exoticism. Yannick Nézet-Séguin conducts a first-rate vocal cast – a grandiose conclusion to the 47th edition of the Festival – a few months before inaugurating a new production of Aida at the Metropolitan Opera.

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classique

Festival de Lanaudière: Boléro et autres joyaux

par Rédaction PAN M 360

Entre Ravel et Debussy, c’est toute la magie de l’impressionnisme musical que nous proposent Rafael Payare et l’Orchestre symphonique de Montréal, son aura raffinée et mystérieuse, ses moirures irrésistibles et étincelantes. C’est aussi un voyage dans le temps, vers le Paris du début du 20e siècle, une plongée dans le monde enchanteur du ballet et la fascination de l’époque pour l’exotisme d’un « ailleurs » de légende – jamais plus éclatante, sans doute, que dans l’incontournable Boléro.

Between Ravel and Debussy, Rafael Payare and the Orchestre symphonique de Montréal bring us the magic of musical impressionism, its refined, mysterious aura, its irresistible, sparkling moiré. It’s also a journey back in time, to the Paris of the early 20th century, a plunge into the enchanting world of ballet and the fascination of the time for the exoticism of a legendary « elsewhere » – never more dazzling, no doubt, than in the inescapable Boléro.

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classique

Festival de Lanaudière: Nézet-Séguin et Hamelin – À nouveau réunis

par Rédaction PAN M 360

C’est devenu une sorte de tradition lanaudoise : la réunion estivale de deux des plus grands musiciens du Québec, auxquels l’on doit certains des plus grands moments de notre Festival depuis quelques années. Cette fois, c’est autour de Franz Liszt qu’on les retrouve, non pas d’un, mais de ses deux (!) concertos pour piano, démentiellement ardus, interprétés à la suite par un Marc-André Hamelin se jouant de toutes les difficultés. Entre ces deux mastodontes, la profonde intériorité et la nostalgie romantique de Brahms sont au rendez-vous.

It’s become something of a Lanaudière tradition: the summer reunion of two of Quebec’s greatest musicians, who have been responsible for some of our Festival’s finest moments in recent years. This time, it’s all about Franz Liszt, in not one but two (!) of his insanely arduous piano concertos, performed back-to-back by Marc-André Hamelin, who makes light of all the difficulties. Between these two behemoths, Brahms’ deep interiority and romantic nostalgia are on display.

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classique / opéra

Festival de Lanaudière: La douce France d’Anne Sofie Von Otter

par Rédaction PAN M 360

On ne présente plus Anne Sofie von Otter, reine des plus grandes scènes d’opéra depuis des décennies, récitaliste, souveraine, maîtresse d’un art du chant incomparable, mariant sensibilité à fleur de peau et profonde intériorité. Artiste versatile, elle propose pour ses débuts à Lanaudière une incursion rare dans l’univers de la chanson française, profitant d’un espace de liberté qu’elle conquiert à l’envi.

Anne Sofie von Otter, queen of the greatest opera stages for decades, recitalist, sovereign, master of an incomparable art of singing, combining skin-deep sensitivity and profound interiority, needs no introduction. For her Lanaudière debut, this versatile artist offers a rare foray into the world of French chanson, taking advantage of the freedom she has conquered to her heart’s content.

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classique

Festival de Lanaudière: Rafael Payare dirige Zarathustra

par Rédaction PAN M 360

Popularisé par le film 2001 : L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, le poème symphonique de Richard Strauss, Also sprach Zarathustra avec son motif initial reconnaissable entre tous, n’en contient pas moins un questionnement philosophie profond, inspiré du texte éponyme de Nietzsche, sur la place et le rôle de l’être humain dans l’Univers. Entre les mains de Rafael Payare et de l’Orchestre symphonique de Montréal et dans le cadre idéal de l’Amphithéâtre, il prend une dimension cosmique, au cœur d’une soirée dont le Festival seul a le secret.

Popularized by Stanley Kubrick’s film 2001: A Space Odyssey, Richard Strauss’s symphonic poem Also sprach Zarathustra, with its instantly recognizable opening motif, nonetheless contains a profound philosophical questioning, inspired by Nietzsche’s text of the same name, of the place and role of the human being in the Universe. In the hands of Rafael Payare and the Orchestre symphonique de Montréal, and in the ideal setting of the Amphitheatre, it takes on a cosmic dimension, at the heart of an evening of which only the Festival has the secret.

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classique

Festival de Lanaudière: Mozart est une fête!

par Rédaction PAN M 360

Longue de décennies, la relation qui lie les Violons du Roy et Lanaudière se poursuit cette année, alors que le premier de leurs deux concerts est consacré au divin Wolfgang : sa « petite musique de nuit », spirituelle et enjouée, l’élégance brillante de son dernier concerto pour violon, œuvre de jeunesse expertement défendue par le violoniste Kerson Leong, puis son avant-dernière symphonie, chef-d’œuvre qui cimente les retrouvailles du Festival avec Bernard Labadie. Une fête signée Mozart !

The decades-long relationship between Les Violons du Roy and Lanaudière continues this year, as the first of their two concerts is devoted to the divine Wolfgang: his witty, playful « little night music », the brilliant elegance of his last violin concerto, a youthful work expertly defended by violinist Kerson Leong, and then his penultimate symphony, a masterpiece that cements the Festival’s reunion with Bernard Labadie. A Mozart celebration!


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classique

Festival de Lanaudière: The Fairy Queen de Purcell par William Christie et les arts florissants

par Rédaction PAN M 360

Après avoir triomphé à Paris, New York, Madrid, la Scala de Milan… c’est à Lanaudière que s’achève la tournée The Fairy Queen de William Christie et Les Arts Florissants, qui nous entraînent dans le monde enchanteur de Purcell et Shakespeare grâce au concours des remarquables chanteurs du Jardin des Voix et du metteur en scène-chorégraphe Mourad Merzouki. Ce spectacle magique conjuguant chant et danse, rêve et réalité, illusion et fantaisie, conclura en apothéose un cycle de trois saisons au Festival avec Les Arts Florissants et leur chef fondateur.

After triumphing in Paris, New York, Madrid and Milan’s La Scala, William Christie and Les Arts Florissants’ tour of The Fairy Queen comes to a close in Lanaudière, where the remarkable singers of Le Jardin des Voix and director-choreographer Mourad Merzouki take us into the enchanting world of Purcell and Shakespeare. This magical show, combining song and dance, dream and reality, illusion and fantasy, brings to a climactic close a cycle of three seasons at the Festival with Les Arts Florissants and their founding conductor.
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baroque

Festival de Lanaudière: Intégrale des concertos brandebourgeois de Bach

par Rédaction PAN M 360

La réputation de l’Orchestre baroque de Fribourg, prince parmi les orchestres d’Europe, dépasse les frontières : auréolée de multiples prix pour une discographie parmi les plus vastes de notre époque, la célèbre phalange allemande nous offre un panorama en forme de kaléidoscope de l’univers de Bach – en exclusivité nord-américaine – au travers de ses célébrissimes Concertos brandebourgeois, en passant par la musique de son tout aussi célèbre contemporain, Antonio Vivaldi. Une rencontre imaginaire entre deux géants, le temps de deux concerts qui marquent le retour de l’orchestre au Québec, après 10 ans d’absence.

The reputation of the Freiburg Baroque Orchestra, a prince among Europe’s orchestras, extends far beyond the borders of the country: the celebrated German phalanx, which has won numerous awards for one of the most extensive discographies of our time, offers us a kaleidoscopic panorama of the world of Bach – exclusively in North America – through his celebrated Brandenburg Concertos, to the music of his equally famous contemporary, Antonio Vivaldi. An imaginary encounter between two giants, in two concerts that mark the orchestra’s return to Quebec after a 10-year absence.


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classique

Festival de Lanaudière : Nézet-Séguin et Cho : l’ivresse du sentiment

par Rédaction PAN M 360

Entre Chopin et Tchaïkovski, un fil rouge : celui de la passion tumultueuse, de la sensibilité à fleur de peau, du pathos et du tragique, la fantaisie rêveuse et l’extase du premier répondant à la force et au geste enflammé du second. Yannick Nézet-Séguin et Seong-Jin Cho, de retour à l’Amphithéâtre après leur concert conjoint de l’été 2019, les réunissent en conclusion – spectaculaire – de l’édition 2023 du Festival.

A common thread of tumultuous passion, raw sensitivity, pathos, and tragedy runs between the works of Chopin and Tchaikovsky, the former’s dreamlike fantasy and ecstasy vying with the latter’s fiery power and gesture. Yannick Nézet-Séguin and Seong-Jin Cho, returning to the Amphitheatre after their first joint concert in the summer of 2019, reunite for nothing less than a spectacular conclusion to the Festival’s 2023 edition.

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classique

Festival de Lanaudière : Le retour de William Christie et les Arts Florissants

par Rédaction PAN M 360

Les débuts chez nous de William Christie et Les Arts Florissants, l’été dernier, était à marquer d’une pierre blanche : virtuosité, beauté et enchantement, en adéquation parfaite avec l’Amphithéâtre et son cadre naturel irrésistible. Ils nous reviennent cette année et nous révèlent une tout autre facette de Haendel avec Partenope, premier opéra-comique du génial compositeur, foisonnant d’invention musicale et mettant en lumière les six lauréats de la dixième édition du Jardin des Voix, leur célèbre académie pour jeunes chanteurs.

ARTISTES

Les Arts Florissants

William Christie, direction

Ana Vieira Leite, soprano (Partenope)

Hugh Cutting, contre-ténor (Arsace)

Albert Miguélez Rouco, contre-ténor (Armindo)

Jacob Lawrence, ténor (Emilio)

Helen Charlston, mezzo-soprano (Rosmira/Eurimene)

Matthieu Walendzik, baryton (Ormonte)

Sophie Daneman, mise en espace

Jean-Luc Taillefert, scénographie et costumes

ŒUVRES

George Friedrich Haendel

            Partenope, HWV 27 (version de concert)

The Festival debut last summer of William Christie and Les Arts Florissants marked a milestone of virtuosity, beauty and enchantment in performance, in perfect harmony with the Amphitheatre’s charming natural setting. They return this year to offer audiences an entirely different side of Handel: Partenope, the great composer’s first comic opera, teeming with musical inventiveness. The performance will feature the six laureates of the tenth edition of Le Jardin des Voix, Les Arts Florissants’ famous academy for young signers.

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