Autrice, compositrice, interprète, la Française Laura Cahen a lancé fin janvier un troisième album : De l’autre côté, coréalisé avec Mike Lindsay (Tunng, LUMP avec Laura Marling) et Josephine Stephenson (Damon Alban, Arctic Monkeys). Davantage inspirée par les cultures britannique et américaine que la française sans aucunement la renier, Laura Cahen propose 10 chansons. Dans un monde qui régresse et s’embrase, l’amour, le désir et l’identité sexuelle inspirent la fuite, la quête d’un lieu sûr et propice à l’harmonie entre les êtres différents des normes conservatrices redevenues prééminentes.  « J’imagine un monde pas très loin du nôtre, qui brûlerait de toutes parts, où les bombes ne cesseraient de tomber, la crise écologique battrait son plein, et les gouvernements seraient de plus en plus conservateurs et radicaux. Deux femmes y tomberaient éperdument amoureuses et devraient quitter la ville pour trouver un endroit meilleur dans lequel leur amour aurait une chance d’exister. » Alors? Une conversation s’impose, car De l’autre côté est un album substantiel où la poésie l’emporte sur le pamphlet, où l’art et le ressenti ont le dernier mot. Pour PAN M 360, Alain Brunet a joint virtuellement Laura Cahen en France.

Nouveau Langage, troisième album de N NAO sous étiquette Mothland, se veut une poésie sonore traversée par les considérations écologiques, cosmiques, métaphysiques, oniriques, charnelles, pulsionnelles. Tout est prétexte à création musicale ou chansonnière chez N Nao, qui sait transformer en création singulière tous échantillons de sons cueillis sur le terrain, toutes découvertes électroniques et instrumentales, toutes résonnances captées en studio. Au service de sa voix et de ses mots, les environnements imaginés par la jeune Montréalaise frappent très souvent dans le mille. Alain Brunet l’a rencontrée dans les locaux de Mothland pour causer Nouveau langage.

Plus de détails chez Mothland ICI

Le projet interdisciplinaire Mystery of Clock, présenté au festival Montréal / Nouvelles Musiques le 27 février 2025 au Théâtre Plaza à Montréal rassemble, sous des prémisses à la fois symboliques, philosophiques et sociologiques, un éventail d’expressions qui vont de la musique à la danse et au théâtre en passant par la performance gestuelle, la vidéo et la mise en espace conceptuelle. Un homme et une femme essaient tant bien que mal de ramener leurs horloges vitales (leur individualité telle qu’existante dans l’espace-temps) à une bien furtive harmonie biorythmique. J’ai déjà discuté avec les deux interprètes du projet, le violoniste Mark Fewer et la percussionniste Aiyun Huang (regardez l’entrevue ICI). Cette fois, c’est avec le concepteur Roland Auzet que j’ai tenté de lever un peu plus le voile sur ce mystère qui, finalement, n’en est pas tellement un, du moins après avoir écouté le metteur en scène qui en parle avec grande précision. 

DÉTAILS ET BILLETS ICI

En gestation et en évolution depuis plusieurs années, le projet interdisciplinaire Mystery of Clock porté par le violoniste Mark Fewer et la percussionniste Aiyun Huang et dont la direction artistique a été confiée à Roland Auzet, connaîtra sa création au Théâtre Plaza le 27 février 2025 dans le cadre de la programmation de Montréal / Nouvelles Musiques. Fusionnant théâtre, danse et musique dans une dramaturgie saisissante avec éclairages, gestes, audiovisuels, mise en scène, texte et les interprétations instrumentales de Fewer et Huang, Mystery of Clock vient interroger des thématiques comme le temps qui passe et les relations humaines dans un cadre immersif. Frédéric Cardin a discuté avec Mark Fewer et Aiyun Huang des démarches et de la création entourant ce « mystère de l’horloge ».

BILLETS ET DÉTAILS ICI

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Originaire de Côte d’Ivoire, celle qui a remporté la médaille de bronze aux IXes Jeux de la Francophonie est de passage à Montréal le temps d’une résidence artistique et d’un concert au Club Balattou le 6 février. En plus de chanter et de jouer de la percussion, Lerie Sankofa est également prof de musique et fondatrice du Sankofart Sum, un centre culturel africain pour la promotion de l’art & la culture. Notre journaliste Sandra Gasana s’est entretenue avec elle, entre deux séances de répétition de l’artiste.

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Pour l’ensemble de son œuvre, Michel Levasseur reçoit le Prix Hommage au 28e gala des Prix Opus, tenu le 2 février 2025, 15h, à la Salle Bourgie. Le Conseil québécois de la musique (CQM) a déjà dévoilé le lauréat du Prix Hommage remis à celui qui fut le directeur artistique du Festival internationale de musique actuelle de Victoriaville (FIMAV), et ce pendant quatre décennies – 1983 -2023. Cofondateur de l’organisme Productions Plateforme Inc. qui produit le FIMAV depuis 1983, Michel Levasseur a su financer ce festival de la prise de risque pour le mélomane et constituer un public aussi fervent que restreint, sorte de congrès annuel pour quelques milliers de mélomanes férus de musiques actuelles, sans concession aucune. Pour PAN M 360, Alain Brunet l’a joint chez lui, peu avant la remise de son Prix Hommage.

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L’Harmonie Laval se joint à l’OSL pour un concert spécialement conçu pour la famille. Sous la direction de la dynamique cheffe d’orchestre Diane Caplette, les musiciens de l’Harmonie Laval présenteront un programme amenant à la découverte du répertoire de l’orchestre à vents avec deux musiciens émérites de l’orchestre de Laval, le clarinettiste Jean-François Normand et le corniste Jocelyn Veilleux. Avec des œuvres imagés et emblématiques qui célèbreront le répertoire de l’harmonie et d’instruments à vent, c’est aussi les liens qui unissent l’histoire de l’OSL et de l’Harmonie qui seront mis de l’avant.

Notre collaborateur Alexandre Villemaire en a discuté avec Diane Caplette en amont de leur performance le dimanche 2 février.

André Jutras   

A Barrie North Celebration 

Richard Strauss (arr. John Boyd) 

Concerto pour cor no. 1 en mi bémol majeur, op. 11

Johan de Meij            

Madurodam 

Entracte 

Ilari Hylkilä

Taiga (6 min)

Carl Maria von Weber (arr. Alfred Reed, ed. Don McCathren) 

Concertino pour clarinette en mi bémol majeur, op. 26

Bert Appermont        

Noah’s Ark 

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L’Orchestre symphonique de Laval assume pleinement sa nordicité avec cette Mosaïque nordique, un programme dirigé par le chef montréalais Jean-Marie Zeitouni. On aura ainsi droit à l’exécution de Légendes, du compositeur québécois Jacques Hétu, œuvre inspirée de trois contes et légendes du Québec. suivra le Concerto pour piano en la mineur du compositeur norvégien Edvard Grieg, fleuron du romantisme scandinave, interprété par la pianiste ukrainienne Olga Kudriakova maintenant établie à Montréal. En seconde partie de programme, le plat de résistance est la Symphonie no. 5 du Finandais Jean Sibelius, dont on dit qu’elle « capture l’essence de la nature nordique ». Jean-Marie Zeitouni parle de tout ça à Alain Brunet pour PAN M 360, peu avant l’exécution du programme à la salle André-Mathieu, soit le 1er février.

Programme

Jacques Hétu

Légendes, op. 76 (15 min) 

1. Alexis le trotteur

2. Le diable au bal

3. La chasse-galerie

Edvard Grieg

Concerto pour piano en la mineur, op. 16 (30 min)
1. Allegro molto moderato (13 min)
2. Adagio (7 min)
3. Allegro moderato molto e marcato (10 min)

Entracte (20 min)

Jean Sibelius

Symphonie no. 5 en mi bémol majeur, op. 82 (30 min)

1.  Tempo molto moderato; Allegro moderato – Presto (13 min)
2.  Andante mosso, quasi allegretto (9 min)
3.  Allegro molto; Misterioso (8 min)

Artistes

Orchestre symphonique de Laval

Jean-Marie Zeitouni, chef

Olga Kudriakova, pianiste

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Pour son premier concert de la quatrième édition de son Festival classique hivernal, l’Orchestre symphonique de Laval accueille le chef d’Arion Orchestre Baroque, Mathieu Lussier. Avec son énergie et sa verve musicale, Mathieu Lussier proposera un voyage au sein de l’Europe du XVIIIe siècle avec des compositeurs tels que Händel, Albinoni, Vivaldi et Quantz. Trois musicien.ne.s émérites de l’OSL seront à l’honneur : Jean-Philippe Tanguay à la flûte, Michel Bettez au basson et Lindsay Roberts au hautbois dans un programme qui mettra de l’avant la richesse des sonorités et les passions qui rythmaient les œuvres de l’époque.

Pour en parler et décortiquer le répertoire baroque, son histoire et ses priori, notre collaborateur Alexandre Villemaire s’est entretenu avec le chef Lussier en amont du concert d’ouverture.

PROGRAMME

Georg Friedrich Handel

Concerto grosso en ré majeur, op. 6, no. 5 (extraits)

Antonio Vivaldi                      

Concerto pour basson en mi mineur, RV 484

​Johann Adolf Hasse 

Sinfonia en sol mineur, op. 5, no. 6

​Johann Joachim Quantz        

Concerto pour flûte en sol majeur 

Antonio Vivaldi                      

La verità in cimento, ouverture

Tomaso Albinoni 

Concerto pour hautbois en ré mineur, op. 9, no. 2

Antonio Vivaldi (arr. M. Lussier) 

La folia, arrangée pour flûte, hautbois, basson et cordes

Pour la programmation complète et pour les billets, c’est ICI

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Après un lancement emblématique porté par la Neuvième symphonie de Beethoven en février 2020, le Festival classique hivernal de l’Orchestre symphonique de Laval (OSL) c’est tranquillement installé dans le paysage musical pour devenir un rendez-vous annuel des mélomanes. Du 31 janvier au 2 février, c’est un marathon de 4 concerts aux esthétiques et genres variés qui se dérouleront à la Salle André-Mathieu dirigés par des chefs invités tels Mathieu Lussier, Jean-Marie Zeitouni et Diane Caplette. Ces programmes mettront de l’avant le talent des musicien·nes de l’orchestre et de cinq solistes.

Pour parler de cette programmation, notre collaborateur Alexandre Villemaire s’est entretenu avec Simon Ouellette, directeur général de l’OSL.

Pour consulter la programmation du festival et de la saison régulière de l’orchestre, rendez-vous sur : https://www.osl.ca

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Dominic Trudel est le directeur général du Conseil québécois de la musique, qui produit le gala des Prix Opus, ce dimanche 2 février à la Salle Bourgie, 15h. À l’invitation de PAN M 360, il s’entretient ici avec Alain Brunet afin de situer le gala québécois des musiques de concert dans le spectre des activités du CMQ.

Un peu de rattrapage pour se faire une tête des Prix Opus: visionnez le gala 2023 !

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Pour le Conseil québécois de la musique (CMQ), Ève-Marie Cimon est la coordonnatrice des Prix Opus qui seront remis lors d’un 28e gala tenu le dimanche 2 février à la Salle Bourgie, transmis sur la page FB du CMQ. Plus précisément, elle gère les juges et jurys, veille au développement et à l’expansion des catégories et s’assure que les règles d’évaluation des nommé.e.s soient justes et équitables. Ève-Marie nous explique ici la mécanique de l’attribution des 32 Prix Opus, qui reflètent aujourd’hui la réalité québécoise des musiques de concert toutes catégories cofondues – classique, contemporain, électroacoustique, jazz, musiques du mondes, musiques traditionnelles. Alain Brunet de PAN M 360 s’est entretenu avec elle, en amont du Gala des Prix Opus.

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Un peu de rattrapage pour se faire une tête sur les Prix Opus visionnez le Gala 2023!

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