Semaine du Neuf : Projections Love Songs + Light

par Rédaction PAN M 360

Le collectif vocal Phth s’investit en corps et en voix dans cette interprétation viscérale et onirique de l’œuvre Love Songs du compositeur québécois Claude Vivier. Cette vidéo d’art revitalise l’œuvre du renommé compositeur québécois, tout en restant sensible à son style fantaisiste et dramatique. Sensible aux acquis du milieu queer depuis la création de l’œuvre en 1977, les structures relationnelles hétéronormatives de la partition y sont subverties, célébrant l’ambiguïté de genre et de sexualité. Pour compléter le programme, une projection de Light, un mono-opéra composé par Jimmie LeBlanc qui revisite un moment central dans le triptyque Hell Light Flesh (2020) de l’écrivaine montréalaise Klara du Plessis (Afrique du Sud/Canada), une œuvre poétique et narrative où une écrivaine se remémore, à travers la création, un moment de complicité avec sa mère, alors que celle-ci tentait de la protéger de la violence domestique que le père infligeait à son fils aîné.

The vocal collective Phth invests its body and voice in this visceral and dreamlike interpretation of the work Love Songs by Quebec composer Claude Vivier. This art video revitalizes the work of the renowned Quebec composer while remaining sensitive to his whimsical and dramatic style. Sensitive to the queer milieu since the work’s creation in 1977, the heteronormative relational structures of the score are subverted, celebrating the ambiguity of gender and sexuality. Rounding out the program is a screening of Light, a mono-opera composed by Jimmie LeBlanc that revisits a central moment in Montreal writer Klara du Plessis’ (South Africa/Canada) triptych Hell Light Flesh (2020), a poetic and narrative work in which a writer recalls, through creation, a moment of complicity with her mother as she tried to protect her from the domestic violence her father inflicted on his older son.


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jazz

Le Festival International de Jazz présente Lorraine Desmarais

par Rédaction PAN M 360

La pianiste et compositrice Lorraine Desmarais est reconnue au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Europe, en Chine, en Indonésie puis en Afrique pour ses prestations en solo, en trio, avec big band puis avec plusieurs orchestres symphoniques. Elle compte à son actif douze albums de compositions originales. 

Pianist and composer Lorraine Desmarais is known in Canada, the USA, Europe, Mexico, China, Indonesia and Africa for her solo, trio and big band performances. She has also appeared with many symphony orchestras. She has twelve albums of original compositions. 

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Christian Scott aTunde Adjuah, sur les routes d’Afrique et d’Amérique

par Alain Brunet

Christian Scott aTunde Adjuah est un invité récurrent du volet jazz au FIJM. Mardi soir au Monument National, il se produisait devant une salle bien garnie pour y résumer ses deux dernières années de travail trans-pandémiques. Que nous réservait-il cette fois?

Le musicien de 39 ans se produisait en quintette : Lawrence Fields, (Fender Rhodes et Korg Kronos), Ele Howell (batterie), Elena Pinderhughes (flûte traversière), Luques Curtis (contrebasse), lui même aux trompettes modifiées (à la manière des cornets de feu Dizzy Gillespie), sans compter un instrument à cordes pincées de sa conception, inspiré d’instruments traditionnels d’Afrique de l’Ouest tel le n‘goni ou la kora.

Les premier moments de ce concert d’environ une heure et demie ont été consacrés à cet instrument fraîchement sorti de l’atelier, qu’il utilise à la manière des griots tout en chantant (pas toujours juste). La quête de Christian Scott aTunde Adjuah est multiple : jazz contemporain, jazz antillais ou créole, réappropriation des racines ancestrales africaines, sans compter la promotion de son identité afro-autochtone que l’on peut observer dans sa Louisiane natale depuis plusieurs générations.

On a déjà loué l’immense talent d’Elena Pinderhughes, 27 ans, certes la plus brillante flûtiste de jazz (connue) de sa génération., on a une fois de plus observé la qualité du groove, du son et du phrasé. On a aussi remarqué une deuxième fois cette semaine le niveau exceptionnel d’Ele Howell, qui a brillé aux côtés de Ravi Coltrane à la Maison symphonique. Il va sans dire, Christian Scott aTunde Adjuah est un crack de la trompette, sa recherche texturale le mène également à l’usage circonspect de pédale d’effets.

Ce concert était aussi marqué par les premières explorations jazz-rock ou jazz-funk de Miles Davis à la fin des années 60. De manière générale, les compositions étaient des tremplins destinés aux expressions individuelles et au groove. On aura aussi apprécié les thèmes pour flûte et trompette exécutés à l’unisson.

On connaissait déjà toutes ces facettes du leader, interprète de haute intensité qui pêche parfois par d’interminables présentations, beaucoup trop longues pour un set de festival qui ne peut dépasser 90 minutes. Le prolixe musicien est néanmoins prolifique et créatif, entouré d’interprètes et improvisateurs top niveau.Très clairement Christian Scott aTunde Adjuah pouvait compter sur un ensemble bien soudé et capable de haute voltige, sans nous en apprendre beaucoup sur ses avancées formelles.

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Le Festival International de Jazz présente Tommy Emmanuel

par Rédaction PAN M 360

Le guitariste australien Tommy Emmanuel a réalisé assez d’exploits musicaux pour remplir plusieurs vies de façon satisfaisante. Ou du moins, ce serait le cas s’il était le genre d’artiste qui cesse éventuellement d’aspirer à plus encore. Aujourd’hui, il donne des centaines de concerts à guichets fermés à travers le monde chaque année. Tommy a développé un style de jeu de guitare solo qui couvre l’étendue de tout un groupe — la batterie, la basse, la guitare rythmique et solo, et une mélodie vocale simultanément. Pas d’échantillonneur numérique, pas de pistes préenregistrées, juste un homme et dix doigts.

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Le FIJM présente Christian Scott a Tunde Adjuah

par Rédaction PAN M 360

Adjuah est connu pour avoir développé la convention harmonique connue sous le nom de « cellule de prévision » et pour son utilisation d’un ton sans voix dans son interprétation, mettant l’accent sur le souffle plutôt que sur la vibration à l’embouchure. Adjuah est également le géniteur de la « Stretch Music » , une forme musicale sans genre, enracinée dans le jazz, qui tente d’étirer les conventions rythmiques, mélodiques et harmoniques du jazz pour englober de multiples formes, langages et cultures musicales.

Adjuah is known for developing the harmonic convention known as the “forecasting cell” and for his use of an un-voiced tone in his playing, emphasizing breath over vibration at the mouthpiece. Adjuah is also the progenitor of “Stretch Music,” a jazz rooted, genre blind musical form that attempts to “stretch” jazz’s rhythmic, melodic and harmonic conventions to encompass multiple musical forms, languages and cultures.

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Dee Dee et Bill, savoureux comfort food

par Alain Brunet

Le Great American Songbook n’a pas de secret pour la chanteuse Dee Dee Bridgewater et le pianiste Bill Charlap, vieux routiers du jazz consensuel. L’immense bagage de ces performers les mènent tout droit au panthéon des maîtres du genre.

Lundi au Monument National, cette parfaite journée d’été était coiffée par de suaves interprétations de grands classiques du jazz: Duke Ellington, Fats Waller, Cole Porter, George Gershwin… Caravan, Mood Indigo, Lush Life, Honeysuckle Rose, Love for Sale, S Wonderful, The Man I Love, nomme-la je l’ai.

Le pianiste au service de la chanteuse, la chanteuse au service du pianiste, voilà un duo équitable à la perfection, deux artistes de même niveau, deux interprètes et improvisateurs d’une très grande maîtrise, aptes à transcender les standards en y conférant leurs propres variations, leurs ornements, leurs prolongements improvisés, leur passion ou leur humour débridé.

Bref, ces plats connus sont finement cuisinés, divertissement de grande classe.

Cécile McLorin Salvant, la plus inspirée du chant jazz au féminin

par Alain Brunet

Le chant jazz au féminin n’a pas changé fondamentalement depuis les années 40 ou 50, mais il se trouve à l’occasion des solistes qui tirent leur épingle du jeu… d’un jeu apparemment classique voire redondant.

Cécile McLorin Salvant est de ces rarissimes chanteuse de jazz « classique » à imposer une facture parfaitement singulière. Origines françaises et antillaises, son éducation américaine, maîtrise parfaite de l’anglais et du français, humour subtil profondeur intellectuelle, connaissance profonde du jazz, théâtralité, sensualité, grande autorité sur scène, voilà autant de caractéristiques d’une artiste d’exception.

La plus douée du chant jazz d’aujourd’hui, en 2022 ? La plus intéressante sur le circuit ? Osons l’affirmer.

Non seulement notre Cécile préférée incarne-t-elle la tradition, mais encore s’autoriste-t-elle de la prolonger par un chant audacieux et subtil, mais aussi par les incursions beaucoup plus contemporaines de son accompagnement (piano, guitare, contrebasse, batterie).

Trios de première partie

En première partie de Wynton Marsalis en ouverture de festival à la Salle Wilfrid-Pelletier, nous avions eu droit jeudi au trio acoustique d’Ariane Racicot , nouvelle élue du piano jazz québécois. Très bonne technique au clavier, main droite aguerrie, bonne main gauche , coefficient de difficulté parfois élevé, bon esprit, sens de la pesanteur. Cette étudiante modèle peut compter sur très bons accompagnateurs dont le bassiste virtuose Carl Mayotte.

Samedi soir au Monument National, c’était au tour de la pianiste Gentiane MG de présenter son trio acoustique . Moins axé sur la performance technique, et plus sur une belle exploration harmonique moderne ou contemporaine. Une autre affaire du côté de cette autre jazzwoman québécoise. Jazz de chambre de bonne tenue, en somme.

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Le Festival International de Jazz présente Meshell Ndegeocello

par Rédaction PAN M 360

Dans des périodes extrêmement difficiles, lorsqu’il ne parvient plus à agir ou donner un sens à son art, l’artiste peut se réfugier dans un processus, un rituel, quelque chose de familier, dont la forme et le son lui rappellent un tout autre moment, afin de supporter le présent assez longtemps pour pouvoir un jour l’appeler le passé.

Certains albums sont des témoignages, des confessions; et d’autres sont des échappées. « Ventriloquism », le dernier album de Meshell Ndegeocello, à l’image de son processus créatif, sert de refuge lorsque la tempête fait rage.

In times so extreme and overwhelming, when there is no known expression for the feeling, no satisfactory direction for art or action, then they might take refuge in a process, a ritual, something familiar, the shape and sound of which recall another time altogether, so that they can weather the present long enough to call it the past. Some albums are testimony, some confessions, and some are escape. “Ventriloquism”, the latest album from Meshell Ndegeocello, is a place, like its process, to take refuge from one storm too many.

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Ce contenu provient de Naïve et de The Kurkland Agency et est adapté par PAN M 360.

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