Saints Martyrs – Chien de Garde (avec Rox Arcand et Keith Kouna)

par Patrice Caron

Les Martyrs de Marde se réincarnent en Saints Martyrs et marque le coup avec un costaud premier extrait, avec le concours de l’excellente Rox Arcand (Enfants Sauvages) et l’incontournable Keith Kouna. Ça le fait.

Sara-Danielle – Draw Me

par Luc Marchessault

On ne retrouve peut-être pas, dans ce clip, les « Quatre Saisons dans la vallée du Saint-Laurent » du célèbre livre de Jean Provencher, mais il doit bien y en avoir deux ou trois. Sara-Danielle nous présente en sons et en images l’air languide Draw Me, extrait du microalbum qu’elle a fait paraître en avril dernier. Une réalisation de Romain Rabasa, avec Aziz Zoromba à la formidable direction photo, ainsi que Valéry Lemay aux coups de crayons et Thomas D’Auteuil aux couleurs. Le naufrage est évité puisqu’à la fin de l’histoire, l’héroïne se réfugie dans un petit phare, en l’occurrence celui de Saint-André-de-Kamouraska.

folk-pop

Anatole – Toune 2

par Luc Marchessault

Alexandre Martel, alias Anatole, nous avait légué un très goûteux Testament en 2018. Loin d’être trépassé, le revoici avec Toune 2, premier extrait d’un album qui verra le jour un m’ment d’né en 2022. Dans ce clip réalisé par Anthony Coveney, on voit Anatole – qui a notamment collaboré avec Lou-Adriane Cassidy (qui cosigne le texte et les arrangements de Toune 2 et y fait des chœurs), Hubert Lenoir, Alex Burger et Thierry Larose – échapper courageusement aux paparazzis dans les rues de Québec.

pop-rock

Chloé Breault – Nage

par Luc Marchessault

On voit ici l’alter ego animé de Chloé, portant sa guitare sur le dos comme le Capitaine America son bouclier, user de divers modes de transport : course à pied, plongée sous-marine, surf et propulsion à réaction. Tout ça est rythmé par de gros riffs de guitare crépitante. Nage provient de l’album Plage des morons, qu’a lancé Chloé en 2020. Stéphane Lévesque a réalisé et animé cet épatant vidéoclip.

Jonathan Personne – L’homme sans visage

par Patrice Caron

Jonathan Personne, aussi connu comme chanteur et guitariste du groupe post-punk montréalais Corridor (Bonsound/Sub Pop), revient avec Un homme sans visage, un nouveau single inspiré de la fin des années 60. L’artiste dévoile cette nouvelle chanson dans la foulée de sa récente signature chez Bonsound.

hip-hop

Kendrick Lamar – The Heart Part 5

par Rédaction PAN M 360

Préambule à la sortie de Mr. Morale & The Big Steppers, son nouvel album prévu le vendredi 13 mai, Kendrick Lamar lance le clip de la chanson The Heart Part 5, qui fait suite à quatre autres parties dont la première fut rendue publique il y a une douzaine d’années. L’évocation directe du deepfake y est à l’ordre du jour, le rapper de Compton y adopte tour à tour les facies de Kanye West, OJ Simpson, Will Smith, Jesse Smollett, Kobe Bryant, feu Nipsey Hussle.

électro-rock

Tchewsky & Wood – Pier 28

par Luc Marchessault

Gaël Desbois, qu’on connaît déjà pour son projet Chasseur, entre autres, s’est d’abord mis en duo avec Marina Keltchewsky en 2015, puis en trio avec le guitariste-claviériste Maxime Poubanne en 2017. L’album Silent Partners sera lancé le 10 juin 2022, c’est-à-dire très bientôt. Dans ce clip allégorique sur fond futuro-sinistre, de petits robots à chenillettes cousins de WALL•E se font la course vers la mystérieuse « Jetée 28 », au son de rythmes synthétiques.

synth-pop

Bertrand Belin – Que dalle tout

par Luc Marchessault

Ce futé musicien qui ressemble étrangement à Monsieur Novembre (comme peuvent en témoigner les bédéphiles qui ont lu la série Théodore Poussin) nous revient avec un clip réalisé par le tandem David Couliau et Yann Garin. Les images sont aussi insolites que la trame sonore, mais s’en étonnera-t-on? Bertrand Belin lancera très bientôt Tambour Vision, un septième album qui s’annonce synthétique.

Hippie Hourrah – Un royaume nous attend

par Patrice Caron

Hippie Hourrah présente un nouvel extrait de son album éponyme paru en juin dernier, avec un clip réalisé par Philippe Beauséjour

expérimental / krautrock / no wave / rock psychédélique

Trees Speak – Traumsprache

par Louise Jaunet

Alors que Trees Speak nous conduisait dans les méandres d’un rêve cybernétique du début du XXe siècle, dans son plus récent album Vertigo of Flaws : Emancipation of the Dissonance and Temperaments in Irrational Waveforms, le vidéoclip du morceau Traumsprache, présenté en exclusivité sur PAN M 360, semble annoncer le scénario d’un film muet, d’abord écrit en musique avant d’être capturé sur la pellicule. Mettant en scène les acteurs Chiara D’Anna (The Duke of Burgundy avec une musique composée par Cat’s Eyes) et Ned Dennehy (Calm with Horses avec une musique composée par Blanck Mass), l’intrigue de ce brillant tour de force réalisé par le jeune artiste londonien Dylan Hayes ne demande maintenant plus qu’à être lue.

Ramenée du front de la première Grande Guerre technologique, une femme angoissée, mutilée et éborgnée implore l’aide des secours restés trop longtemps introuvables dans le Cabinet du Dr Caligari. Si l’on ne peut toujours pas déterminer cent ans plus tard qui, du patient ou du docteur, est réellement fou dans cette histoire, Traumsprache nous laisse plutôt imaginer l’atmosphère exiguë d’une expérience de psychopharmacologie qui tournerait mal, de l’administration inhospitalière et forcée d’une camisole chimique ou encore du caractère incertain d’une utilisation dangereuse de ciseaux de chirurgie biotechnologique, qui viendraient modifier le tréfonds de notre être contre notre gré. À travers la perte symbolique de son œil gauche, cette « gueule cassée » infirme nous laisse entrevoir le monde parallèle d’un ange déchu et torturé, mais dont le discours déconstruit reste inaudible face au monde rationnel. Dans son propre langage de rêve surréaliste et brouillé, ce dernier ne demande peut-être rien d’autre que de pouvoir exprimer à travers elle les Ailes du désir de sa renaissance promise.

folk-pop

Mat vezio – grande migration

par Rédaction PAN M 360

Dans ce clip réalisé par Jérémie Battaglia, l’auteure, metteure en scène et actrice Dominique Leclerc incarne une femme qui s’en va. Elle sera accompagnée, dans cette grande migration, par un amant intangible aux contours flous (Mat Vezio lui-même, « animé » par Max Vannienschoot). Grande migration ouvre un dyptique que complétera le clip de Ciel ecchymose, à la fin mai. Ces deux pièces figureront sur Couleur ciel ecchymose, nouvel album de Mat Vezio qui paraîtra le 20 mai.

MICHÈLE O – CENT FOIS

par Patrice Caron

Réalisée par Vincent Blain (L’Indice), « Cent fois » est une lettre d’amour en toute simplicité où l’exaspération, l’amour infini et la lucidité improbable de la petite enfance nous font invariablement sourire.

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